Publié le 3 Mai 2024
Pluie dans la nuit et vent d'ouest froid le soir
Avons fait une porte pour la grange du poulailler. Le soir avons nettoyé les broussailles et relevés les pins de la vigne
Les carnets d'Emile sont les souvenirs de mes aïeux, métayers dans le Lauragais, qui consignaient chaque jour le labeur familial sur un journal de bord. Nous sommes en 1951 au coeur de l'Occitanie. Je recueille aussi la mémoire des traditions, des méthodes de travail, du quotidien au fil des saisons grâce à des documents authentiques (blog participatif) contact : lauragais@lescarnetsdemile.fr
Publié le 3 Mai 2024
Pluie dans la nuit et vent d'ouest froid le soir
Avons fait une porte pour la grange du poulailler. Le soir avons nettoyé les broussailles et relevés les pins de la vigne
Publié le 2 Mai 2024
Temps doux pluie par moments
J'ai semé des haricots au jardin. Alfred Albertine Richard et Aurore Cazeneuve sont venus nous voir après dîner.
Publié le 1 Mai 2024
Petite rosée blanche beau temps
Avons passé les deux herses en Z au maïs derrière la maison et charrié une charrette de fourrage de la Ginelle ici le soir. J'ai labouré à la vigne.
Publié le 30 Avril 2024
Beau temps frais ciel couvert le matin
J'ai fini de semer le mais blanc derrière la maison. Camille et Yves ont jeté 500 kg de super et 150 kg de sulfate d'ammoniaque au champ noir.
Publié le 29 Avril 2024
Ciel couvert quelques gouttes de pluie le soir
Avons continué à semer du maïs derrière la maison. Fine est allée à la messe d'anniversaire de l'oncle Antoine Pagès de Montmaur.
Publié le 28 Avril 2024
Beau temps vent matin léger
Le matin avons préparé le semoir pour semer le maïs et avons commencé d'en semer le soir
Publié le 27 Avril 2024
Vent marin léger orage et peu d pluie à la nuit.
Avons jeté au champ de maïs derrière la maison 1000 kg des super et 200 kg d'ammoniaque
Couvert du fumier à la vigne
Publié le 26 Avril 2024
Vent marin avec un peu de pluie le matin
Camille Yves et Paulette sont allés à la foire à Castelnaudary. Le soir ils sont allés à Roou pour parler. Demain ils vont à la noce de Noëlie d'en Gil. Moi j'ai passé la houe aux pommes de terre et couvert du fumier à la vigne. 26 avril 1954. Camille a 26 ans aujourd'hui et Huguette 26 mois.
Publié le 25 Avril 2024
Vent marin
Le matin j'ai coupé les broussailles au vivier.
Marie et Auguste Rouquet sont venus dîner et après sommes allés sur le cimetière à Montmaur.
Publié le 24 Avril 2024
Avons fini de biner la terre pour la maïs. Semé le fourrage au petit champ est du moulin et commencé à biner et couvrir le fumier à la vigne. Camille est allé à Airoux payer à Malrieu une houe Puzenat 12800 f
Antoins Rouquet de Prat est passé nous voir.
Publié le 23 Avril 2024
Gelée vent marin léger chaud
Avons continué à biner pour le maïs au champs noir. Le vétérinaire Heuillet de Revel est venu tuberculiner les boeufs nouveaux qui sont bons.
Publié le 22 Avril 2024
Publié le 21 Avril 2024
Je présenterai Le silence de la Combe (Editions du 38) lors de deux rendez-vous prévus le week-end prochain.
J'aurai le plaisir d'être reçu à la Médiathèque de Donneville le vendredi 26 avril à 18.30 pour une conférence "Quand surgit la guerre... Une histoire du Lauragais paysan en 1939-40".
Le samedi 27 avril, je serai à Vallègue à l'invitation du Foyer Rural avec Patrick Caujolle et Lucien Ariès pour évoquer l'histoire du Lauragais et notre travail d'auteurs. (18h au bar l'Oasis)
Au plaisir de vous y rencontrer...
Publié le 21 Avril 2024
Gelée beau temps
Avons continué à biner pour le maïs au champ noir. Ma belle-mère est venue souper. Avons fait inséminer la petite vache (Cigarette)
Publié le 20 Avril 2024
Aimé Boyer m'a envoyé récemment son souvenir d'apprenti-faucheur. Une activité pénible mais nécessaire et... pas si évidente lorsqu'on débutait.
"J’ai utilisé la faux javeleuse pour ramasser de l’herbe pour les lapins avec une sache.
Une année après la guerre, je devais avoir seize ans, il a fait un été particulièrement pluvieux. La lieuse s’enlisait dans ce qu’on appelait « vaysse » ou « stagals ». Le technicien appelait cela des mouillères mais pour nous, les mouillères étaient une mare où barbotaient les canards.
Donc, pour cette raison, on n’a pas pu ramasser tout le blé en raison de ces endroits humides dans certains champs.
Un jour, mon père m’a dit : « Il faudrait que tu ailles faucher les ronds de blé », ce qui était un terme courant dans le Lauragais. Je me suis équipé, de la pierre posée dans le coudier avec de l’eau. En cas j’ai pris aussi une petite bouteille de vin et me voilà arrivé au soi-disant « petit » rond qui ne l’était pas tant que ça, avec ma faux javeleuse.
J’ai eu, à ce moment-là, une pensée, pour mon instituteur qui nous disait, dans ses leçons, les grandes plaines d’Ukraine. Moi, j’ai trouvé ce rond bien grand, surtout qu’il y en avait d’autres…
Finalement je ne m’en suis pas trop mal tiré, mais quand même j’ai peiné.
Surtout que ma coupe n’était pas plate. En effet, j’attaquais mon mouvement en demi-lune trop haut, ce qui donnait au chaume, par endroits, un aspect en marche d’escalier.
Plus tard, avec l’entraînement et l’habitude, j’ai essayé d’améliorer ce défaut."
Je remercie Aimé pour ce témoignage très éclairant et Jean-Claude Rouzaud pour la photo.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 20 Avril 2024
Publié le 19 Avril 2024
Publié le 18 Avril 2024
Je serai le samedi 20 avril 2024 à 17h30 au foyer d'Avignonet pour évoquer "Le Silence de la Combe" aux Editions du 38.
Intitulée "Quand surgit la guerre... Une histoire du Lauragais paysan en 39-40" , la causerie traitera des deux premières années de guerre à partir des archives familiales, de témoignages et des recherches faites pour mon dernier roman .
Août 1939 - Dans les campagnes, il faut désormais compter avec la mobilisation, les restrictions et c'est tout une vie quotidienne qui s'en trouve bouleversée. Le conflit a des retentissements jusque dans les fermes et les bordes les plus reculées...
Au plaisir de vous y accueillir
Entrée libre
Avignonet-Lauragais - Foyer - Samedi 20 avril à 17.30
Publié le 18 Avril 2024
Pâques
Gelée froid - vent d'ouest
Sommes allés Fie et moi au baptême d'Aurore Cazeneuve au Mas Ste Puelles
Publié le 17 Avril 2024
Vent d'ouest fort et froid
Avons continué à biner pour le maïs derrière la maison. Camille a commencé à herser le champ noir.
Publié le 16 Avril 2024
Vent d'ouest froid beau temps
Avons continué à biner pour le maïs au champ derrière la maison
Camille est allé à Villefranche vendre 63 kg de haricots à 50 f
Publié le 15 Avril 2024
Les boeufs (1957) et le tracteur (Deering... des années 30), petit paradoxe à la Lauragaise (clichés confiés par Laure Pagès)
Si les tracteurs ont essentiellement essaimé dans les campagnes lauragaises comme ailleurs en France après la 2e guerre, leur apparition s'est faite progressivement en fonction du type d'exploitation et des moyens financiers des familles.
Chez les métayers comme Emile, ils font leur apparition assez tard dans les années 50 lorsque propriétaires et métayers trouvent un accord permettant pour les uns de financer son achat, pour les autres d'en assurer l'entretien (L'arrivée du tracteur chez Emile).
Les documents fournis ici sont issus d'une même exploitation agricole du Lauragais et montrent la coexistence longue du tracteur et des boeufs : le tracteur présenté est un McCormick-Deering datant des années 30 environ et la photo représentant le travail avec les boeufs date, elle, de 1957.
Les boeufs sont restés longtemps dans les exploitations agricoles car ils permettaient de passer avec des outils dans des endroits plus étroits (par exemple entre les rangées de vigne) et on ne s'aventurait pas encore avec le tracteur sur les "penchants" pour ne pas prendre trop de risques. Cette coexistence dure souvent jusque dans la première partie des années 60.
Je remercie Laure Pagès pour les clichés confiés.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 15 Avril 2024
Vent d'ouest frais
Beau temps
Avons continué à biner pour le maïs derrière la maison
Fauré de saint Paulet est venu faire l'assolement pour l'assurance grêle.
Publié le 14 Avril 2024
Beau temps
Avons commencé à biner au champ derrière la maison pour le maïs. Mme Paul m'a payé le lait du mois de mars 6980 f
Publié le 13 Avril 2024