Publié le 28 Décembre 2021
Pluie dans la nuit beau temps la soirée
Suis allé avec Fine à Villefranche
J'ai acheté une veste canadienne 9700 f et un manteau pour Fine 9400 f.
Avons fait des bûches
Les carnets d'Emile sont les souvenirs de mes aïeux, métayers dans le Lauragais, qui consignaient chaque jour le labeur familial sur un journal de bord. Nous sommes en 1951 au coeur de l'Occitanie. Je recueille aussi la mémoire des traditions, des méthodes de travail, du quotidien au fil des saisons grâce à des documents authentiques (blog participatif) contact : lauragais@lescarnetsdemile.fr
Publié le 28 Décembre 2021
Pluie dans la nuit beau temps la soirée
Suis allé avec Fine à Villefranche
J'ai acheté une veste canadienne 9700 f et un manteau pour Fine 9400 f.
Avons fait des bûches
Publié le 27 Décembre 2021
Vent marin le matin pluie le soir
Avons fini de couler le vin 46 Hl en tout
Le vétérinaire Heuillet de Revel est venu voir la vache vieille.
Publié le 26 Décembre 2021
Pluie dans la nuit et rafales dans la journée avec vent d'ouest fort
Avons reculé 35 hectolitres de vin
Publié le 25 Décembre 2021
Je vous souhaite un Joyeux Noël, fidèles des deux sites du Lauragais d'antan.
Si vous le souhaitez vous pouvez retrouver les récits des Noëls d'autrefois publiés précédemment.
Cliquez ici pour lire celui de Berthe
Cliquez ici pour lire celui d'Aimé
Le conte de Noël est à votre disposition si vous souhaitez le découvrir : Le Noël de Joan d'Aici
Enfin, découvrez ou redécouvrez la saga fleuve des métayers du Lauragais publiée depuis juillet 2020 à cette adresse : Ceux de la Borde Perdue
Belle fête à tous !
Publié le 25 Décembre 2021
Vent marin fort pluie à la nuit
J'ai soigné les boeufs et recoulé un baril de vin. Suis allé à la chasse.
Publié le 24 Décembre 2021
Suite et fin du conte de Noël lauragais des Carnets d'Emile.
Si vous n'avez pas lu la première partie elle se trouve ici : Joan d'Aici (1ère partie)
Joan d’Aici fut déposé aussi rapidement qu’il s’était élevé dans les airs, assis au pied d’un frêne. Adossé à l’arbre lorsqu’il rouvrit les yeux, il eut bien du mal à croire ce qu’il voyait. La métairie de son enfance était là, devant lui, dressant son ombre imposante à la lueur de la lune. Mais bien vite Jean se mit à pleurer : cette borde qu’il rêvait de revoir n’était que spectacle de désolation, les années avaient eu raison de sa superbe. Désormais à l’abandon, il distinguait la porte de l’étable envahie de ronciers gourmands, les volets délabrés laissaient entrevoir des fenêtres aux vantaux dégondés, certaines même laissaient s’échapper le houppier d’arbrisseaux qui poussaient à l’intérieur et au travers la toiture désormais dentelée on distinguait la lune. Sur le côté, le hangar s’était effondré sur une vieille charrette qui n’avait plus de propriétaire depuis bien longtemps.
Joan pleura, un long moment, comme fontaine, il pleura à chaudes larmes. Jusqu’à ce qu’une petite voix le tirât de ses sanglots :
— Pourquoi donc es-tu si triste, vieil homme ? l’interrogea l’enfant emmitouflé qui l’observait avec des yeux ronds.
— Parce que je suis devant la maison de mon enfance grâce au vent d’autan qui m’a accordé un vœu mais…
— Comment t’appelles-tu ?
— Jean mais tout le monde m’appelle Joan d’Aici.
— Tu pleures parce que ta maison est vide ?
— Oui et parce que dans mes souvenirs c’était une belle borde pleine de vie. Tu aurais vu comme ils étaient luisants et bien soignés les bœufs dans l’étable, parfaitement cardés et comme elles couraient joyeusement les volailles de la bassecour, tu aurais entendu les cris et les rires des travailleurs dans la poussière les jours de battaisons ou quand là-bas , juste là-bas devant, s’entassaient les comportes lorsqu’on vendangeait…
— Ce ne sont pas les murs que tu voulais retrouver en réalité ?
— Je crois que tu as raison, petit, c’étaient plutôt les sensations : la chaleur des étés sur mon visage, le bruit des roues cerclées de la charrette trop chargée sur les cailloux, l’odeur du raisin qui fermente, ma grand-mère qui crie pour que je vienne à table, le goût merveilleux et que je n’ai jamais retrouvé des farinettes qu’elle préparait, la neige qui crisse sous mes godillots en plein cœur de l’hiver… C’est tout cela à la fois, je crois, que j’attendais.
Tout à ses souvenirs, Joan conta aussi ses Noëls d’autrefois, les longues veillées autour de la longue bûche d’ormeau qui devait se consumer sans cesse entre Noël et jour de l’An, les lampes à carbure des voisins qui n’étaient plus qu’un point lumineux scintillant dans la nuit lorsqu’ils repartaient, l’orange qu’on lui offrait et qui faisait briller le soleil en plein hiver à chaque bouchée, les petits chevaux, les petits sujets sculptés par son grand-père dans une branche de tilleul.
— Ce que tu racontes bien, Joan d’Aici ! s’extasia l’enfant. Si tu veux, je peux t’aider moi-aussi…
— Vraiment ?
— Oui, le vent d’autan m’a accordé un vœu à moi-aussi et si tu le veux, je te le cède.
Joan d’Aici, sous l’émotion, ne sut que dire.
— Mais, petit, un vœu c’est précieux. Il vaut mieux que tu le gardes pour toi.
— Ecoute, Joan d’Aici, je vois bien la tristesse profonde dans laquelle te jettent ces ruines. Quant à moi, j’ai toute la vie pour réaliser mes vœux et me forger des souvenirs. Alors…
— Tu ferais ça ?
— Ils ne sont pas loin tes souvenirs, tu les racontes si bien. Les mots les ont rapprochés de nous, les ont ravivés. On entend même les bruits de la ferme endormie. Ecoute... On sent presque le soleil de l’été. Il n’y a plus qu’un pas à franchir, tu le pourras grâce à ce vœu. Et si ce n’est pas suffisant, regarde, en bas du coteau, tout en bas du chemin, la lumière qui brille c’est celle de la borde où j’habite. Et je suis sûr que tous les miens seront aussi ravis que moi de t’accueillir au coin du feu pour te faire de nouveaux souvenirs et parler de ce passé qui t'est si cher…
Joan avait pris son visage dans ses mains bouleversé par tant de générosité.
— Mercès plan pichon !* murmura-t-il.
Mais lorsqu’il releva la tête, l'enfant avait déjà disparu. Autour de lui, on n’entendait rien d’autre que le murmure du vent d’autan qui paraissait un peu apaisé. Alors, avant de faire son second vœu, Joan d’Aici contempla les étoiles et tout le paysage alentours dont il distinguait les grandes formes dans la pénombre. Il les connaissait par coeur, les bosquets, les frênes, les chênes, les cyprès, les chemins caillouteux, les collines élimées, il avait passé sa vie au milieu d'eux. Puis, en souriant, il prit une longue inspiration.
* Merci beaucoup petit !
De très bonnes fêtes à vous tous, amies lectrices, amis lecteurs ! Et mille mercis pour votre fidélité à ce site.
Publié le 24 Décembre 2021
Vent marin léger - Avons arraché, scié et charrié des arbres au champ du hangar et commencé à faire le fossé qui descend le long du chemin du pré
Publié le 23 Décembre 2021
Vent marin modéré
J'ai réparé la toile dite (bouras)
J'ai fait un manche à la pioche et la pelle; Fran,çaois bressanes de St Jean est venu se faire tailler les cheveux.
A la veillée Elie et Anna de Roou sont venus aussi
Publié le 22 Décembre 2021
Quand la neige s'installe sur le Lauragais en janvier 1953, elle contrarie Hélène et Marcel cachés dans la forêt. Léonce, lui, profite du marché à Castelnaudary pour régler ses comptes.
Un nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue à découvrir ici
S2 - Chapitre 33 - Neige sur le Lauragais
Sous les doigts de Léonce et malgré son écharpe lourde, l'homme sentait sa glotte se déformer et l'air lui manquer. Le métayer l'avait plaqué contre une fourgonnette stationnée au bord du tr...
https://www.bordeperdue.fr/post/s2-chapitre-33-neige-sur-le-lauragais
Publié le 22 Décembre 2021
Vent marin fort
Avons continué à arracher des frênes et à les scier au champ du hangar. Claude Rey sa future femme Elise son pète te sa mère sont venus souper pour inviter pour sa noce samedi.
Avons mené la jeune vache au taureau à Ségadennes.
Le facteur a payé la retraite à papa et maman 21500 f.
Publié le 21 Décembre 2021
Je vous propose cette semaine un exercice un peu différent avec, c'est de saison, un conte de Noël inspiré de la vie dans les campagnes lauragaises. Je vous en souhaite une bonne lecture. Passez de bonnes fêtes, chaleureuses et joyeuses.
C'était aux temps anciens où l'on n'entendait par les routes et les champs du Lauragais que le pas ferré des chevaux ou des bœufs et le cliquetis des tresegats* et des redondas* sur les jougs. Un homme au soir de sa vie marchait dans la nuit de Noël. Les gens l’appelaient Joan d’Aici parce qu’on l’avait toujours vu là.
Nul n'aurait su dire où se rendait ainsi Joan ce jour-là. Et lui-même le savait-il d'ailleurs ? Mais il marchait, allant son chemin certes avec lenteur mais avec une détermination bornée. Son ombre portée par la clarté nocturne de la lune dessinait sa silhouette voûtée sur les buissons de cade qu'il croisait le long des vallons doux et trahissait en même temps son pas rendu hésitant par les années trop accumulées.
D’une main, il tenait son chapeau de feutre mou et de l’autre resserrait le col de sa gabardine élimée pour se protéger.
— Satané vent d’autan, maugréait-il de temps en temps lorsqu’une bourrasque tentait d’emporter son couvre-chef ou le faisait chanceler presque sur ses jambes fragiles.
Car depuis presque trois jours le coquin balayait le sillon Lauragais de ses caprices faisant régner cette indicible tension nerveuse chez les vivants, hommes et bêtes. Les uns la ressentaient sans pouvoir pourtant poser le moindre mot dessus alors même qu’ils étaient pourtant capables de langage. Les plus fragiles sentaient leur esprit se distordre en une vrille douloureuse, sentant glisser leur raison vers des abîmes inquiétantes. Les autres tapaient du sabot, ruaient dans les étables, s’agaçant d’un rien.
Notre homme, lui, continuait son chemin en pestant.
— Ce vent m'aura décidément gêné toute ma vie. Toute ma vie de paysan, je lui en aurais voulu pour une raison ou l’autre. Et même un soir de Noël, il faut encore qu’il joue les trublions et me contrarie.
D’une rafale plus enroulée que les autres, s’échappa une voix rauque qui surprit le marcheur.
— Mais qu’as-tu donc à me reprocher de la sorte ?
Compère le vent s’était mué en une étrange forme matérialisée sous les yeux du vieil homme par un tourbillon de feuilles mortes, de brindilles et de poussière. Il continua en un murmure :
— Qu’est-ce qui me vaut ta colère Joan d’Aici ? C’est parce que tu marches vers l’Est ? C’est toi qui l’as choisi. Marcherais-tu vers l’Ouest que je glisserais ma main dans ton dos pour t’aider dans ta progression. Où te rends-tu d’ailleurs par cette fraîche soirée ? Et pourquoi dis-tu que j’ai contrarié ta vie de paysan ? J’ai tout entendu ! J’entends tout, tu sais !
Le vieil homme, d’abord interloqué, se campa les bras croisés, bien décidé à saisir la chance offerte de régler ses comptes :
— Qui d’autre que toi vent d’autan a détourné tant de fois, au dernier moment, le grain lâché par ma main des sillons auxquels je le destinais ? Qui a si souvent couché les blés mûrs au plus mauvais moment, juste avant la moisson en sectionnant leurs jambes d’or ? Qui encore a balayé les andains de fourrage de grain les soulevant les enroulant pour aller les déposer au loin ? Qui a agité la chaleur estivale jusqu’à ce qu’elle trace des crevasses de sècheresse dans les champs et qu’elle enroule les feuilles de végétaux comme papier à cigarette ?
— Je te trouve bien ingrat Jean d’Ici car tu oublies un peu vite que bien souvent j’ai retenu l’orage et la pluie au loin pour te permettre de terminer tes travaux , j’ai repoussé la grêle chaque fois que j’ai pu pour ne pas ruiner tes cultures, j’ai souvent empêché le froid de la nuit de saccager tes jeunes pousses, j’ai incité la neige à rester dans son domaine des hauteurs. Tu l’oublies ! Mais je vais non pas me faire pardonner, n’ayant rien à me reprocher, je vais te montrer ma grande mansuétude, te démontrer mon immense bonté. Car cette nuit n’est pas comme les autres aussi je vais t’accorder un vœu, un vœu et un seul. Dis-moi ce que tu souhaites vieil homme et tu l’auras sur le champ, je veux dire… tout de suite… Qu’en dis-tu ?
Joan d’Aici, un peu interloqué, ne sut d’abord que dire, lui pourtant si bavard d’ordinaire. Puis il réfléchit, un instant, pas trop longtemps de peur de laisser filer sa chance.
— Mon grand-père disait toujours Per Nadal, cadun dins son ostal **. Alors, auta, si réellement tu en as le pouvoir ramène-moi à la borde de mon enfance, celle où j’ai vécu de si belles années, de si beaux Noël, de si beaux étés…
Sans plus de discours, le vent d’autan enveloppa Joan d’Aici d’une main légère et le souleva au milieu des nuées. Dans ses yeux les constellations tournoyaient, il se voyait quitter la Terre porté tel une feuille morte. Il s’abandonna, les yeux fermés.
A suivre...
* pièces d'attache pour les jougs
** Pour Noël, chacun dans sa maison (dans sa famille)
Suite et fin de ce conte de Noël dans la journée du vendredi 24 décembre. Pour la découvrir cliquez ici : Joan d'Ici (2e partie)
Joyeuses fêtes à tous les lecteurs des Carnets d'Emile
Publié le 21 Décembre 2021
Vent marin moins fort
J'ai fini de labourer les vignes.
Le soir avons arraché deux gros frênes au champ du hangar au bout du chemin qui descend au pré.
Camille et sa mère sont allés à Villefranche vendre trois paires de dindes 3800 la paire.
Publié le 20 Décembre 2021
Vent marin très fort
Avons continué à labourer la vigne vieille
Payé au facteur l'assurance incendie "l'Union" 2995 f
Publié le 19 Décembre 2021
Même temps - Avons fini d'approcher les bords pour le maïs au fond du grand champ . Le soir commencé de la bouder la vigne vieille avec les deux charrues.
Publié le 18 Décembre 2021
L'hiver est à nos portes, Noël n'est plus très loin. Voici quelques dictons de saisons.
Information préalable : amis lecteurs, vous retrouverez ici dans quelques jours pour la première fois un conte de Noël lauragais intitulé "Le Noël de l'autan". Surveillez les publications pour retrouver cette histoire aux parfums d'autrefois...
Quand Noël est ensoleillé, Pâques brûle le bois
Pour Noël, les jours s'allongent d'un pas de coq
Pluie à Noël, soleil aux Rameaux
Pour Noël, chacun dans sa maison (dans sa famille)
L'hiver n’est pas bâtard, s'il n'arrive pas de bonne heure, il arrive tard.
Quand les corbeaux volent haut, l'hiver nous tombent dessus, quand les corbeaux volent bas, l'hiver est fini
(Mise à jour) Envoi de Guy Serres
Le jour de Noël est le même que celui du Jour de l'An
Si vous connaissez d'autres dictons, expressions ou proverbes sur cette période de l'année, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons la petite collection de ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Merci à Berthe Tissinier pour la photo.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile
Publié le 18 Décembre 2021
Vent marin avec brouillard le matin
J'ai fini de labourer la jeune vigne. Camille a hersé les fèves. Le soir avons fait labourer le fond du grand champ pour le maïs. Avons tué 15 oies grasses. Julie de la chartreuse et Anna de roux sont venus nous aider à les plumer. Gaston Lanegrasse est venu chercher sa part d'oies 9.
Le médecin Izard est venu voir Paulette pour la 2e fois.
Publié le 17 Décembre 2021
Vent marin modéré
Continué à labourer la jeun vigne. Camille a fini au petit champ du jardin. Je suis allé deux fois à Villefranche chercher le Docteur Izard pour Paulette qui a un peu de dysenterie J'ai payé 509 f de remèdes
Publié le 16 Décembre 2021
Brouillard vent marin depuis neuf heures
J'ai réparé les ailes du moulin à vent et j'ai fait une civière pour porter les ? de maïs. Joséphine est allée en Estèbe leur dire de venir tuer les oies mardi
Publié le 15 Décembre 2021
Janvier 1953 - Alors qu'à la métairie on profite de l'hiver pour réparer la vieille charrette et s'occuper l'esprit, au village les langues se délient.
Un épisode entre Revel et Castelnaudary...
Un nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue
S2 - Chapitre 32 - De Revel à Castelnaudary
Qu'est-ce qu'ils font Germain et Léonce ? Hein maman ? Qu'est-ce qu'ils font ? Le petit Henri tirait sa mère par la main mais Solange avait du mal à le suivre. Emmitouflée dans sa grande cape e...
https://www.bordeperdue.fr/post/s2-chapitre-32-de-revel-%C3%A0-castelnaudary
Publié le 15 Décembre 2021
Brouillard
Le matin avons sorti 7 charrettes de fumier au petit champ du jardin pour les betteraves et continué à labourer le soir et moi continué à labourer la jeune vigne. Gaston lanegrasse est venu chercher 5 oies grasses. Elie Camille et Anna Puget de Roou sont venus souper. Yves est venu en permission
Publié le 14 Décembre 2021
Vent marin léger
Sommes allés à la foire de Villefranche vendre 4 petits cochons 108 kg à 325f partagé avec Gaston 35100 f 17550 pour chacun. J'ai continué à labourer à la jeune vigne
Publié le 13 Décembre 2021
Vent marin très fort
J'ai continué à labourer la jeune vigne. Camille et Paulette sont allés fureter à Roou
Publié le 12 Décembre 2021
Vent marin fort gelée le matin
J'ai commencé de la bouder la jeune vigne. Camille a commencé de labourer le petit champ ouest le puits pour les pommes de terre
Publié le 11 Décembre 2021
"Les chiens ne font pas des chats", ce dicton sur la ressemblance familiale s'invite souvent dans nos conversations.
Il en était de même autrefois si l'on en croit le nombre considérable de déclinaisons qu'on lui trouve en occitan...
Commençons par la traduction presque littérale (mais inversée) :
Les gats fan pas des gosses
mais on rencontre aussi bien d'autres animaux, surtout des oiseaux :
Les chòts fan pas de mèrles
Les hiboux ne font pas des merles.
Les corbàsses fan pas de rossinhòls
Les corbeaux ne font pas des rossignols.
Las agaças fan pas de pinsons
Les pies ne font pas de pinsons.
Les cocuts fan pas d'agaças
Les coucous ne font pas de pies.
Les chòts fan pas de canaris
Les hiboux ne font pas de canari.
Et d'autres encore...
Si vous connaissez d'autres dictons, expressions ou proverbes sur la ressemblance, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons la petite collection de ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile
Publié le 11 Décembre 2021