Publié le 25 Octobre 2020
Publié le 24 Octobre 2020
Ramassé le maïs avec Faugère tout le jour
325 saches machine
252 saches à la main
557
Donné à la Ginelle
76 grenier
178 hangar
254
Publié le 24 Octobre 2020
A la lecture du web roman feuilleton Ceux de la Borde Perdue (www.bordeperdue.fr), voyant que la famille malchanceuse est surnommée « les maffrés » par les villageois, Aimé Boyer s’est souvenu qu’on utilisait beaucoup de surnoms dans les campagnes et notamment en occitan.
Il a essayé d'en dresser une petite liste.
« C’était très courant surtout dans la période d’avant-guerre. Il y en avait tellement que quelquefois, on ne connaissait plus le vrai nom de famille des gens, écrit-il. Moi par exemple, on m’appelait le parlaire (le parleur/le bavard) ».
Ces surnoms émanaient souvent d’un trait de caractère, d’une caractéristique physique, d’une attitude notable, d’une anecdote, d’un métier, d'un animal possédé. Parfois on en héritait de génération en génération jusqu’à en oublier l’origine. Le plus souvent, ces surnoms étaient utilisés affectueusement ou amicalement. Mais parfois cela pouvait être moins le cas…
Cela allait des noms d’oiseaux…
Le Rossinhòl (le rossignol)
La Lauseta (l’alouette)
Le Cocut (le coucou mais pas seulement…)
Le Piot/la Piota (le dindon/la dinde mais aussi le sot/la sotte)
Le Pol (le coq)
A d’autres noms très variés…
Le Ramonet (le maître valet)
Le Ninet/ la Nineta (le petit,/la petite le bébé)
Le Cloc/la Cloca (qui se plaint, maladif -ve )
Le Repopet (le jeune veau)
L’Afairat o l’Afanat (l’affairé, le pressé)
L’Ase negre (l’âne noir)
Le Mostachut (le moustachu)
Le Manjafavas (le mangeur de fèves)
Le Mostenc (le flétri)
Le Chapotièr (le mauvais bricoleur)
Le Rossèl (le blond)
Le Ros/la Rossa (le roux/la rousse)
Merci à Aimé Boyer d'avoir constitué cette liste surprenante et amusante.
Si vous connaissez d'autres surnoms (de gens mais aussi de maisons, de lieux...), n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons la petite collection de ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile
Publié le 23 Octobre 2020
Dans le nouvel épisode de la Borde Perdue, il est question non pas des petites lessives qu'on appelait les ruscadas en occitan mais des grandes lessives de draps la granda bugada (la grande buée). Blanchir les draps avec des cendres, les rincer dans le cours glacé des ruisseaux : travail complexe à retrouver dans le nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue : La granda bugada
Publié le 23 Octobre 2020
Publié le 22 Octobre 2020
Publié le 21 Octobre 2020
vent d'autan
Passé les canadiennes à la pointe. La bourré à la millière et passé le rouleau sur l'avoine
Publié le 20 Octobre 2020
Orageux - un peu de pluie
Avons semé l'avoine au champ sous la Perrière et au fond de la pointe en tout 8 sacs.
Publié le 19 Octobre 2020
Le matin passer les canadiennes au sainfoin derrière la maison et le soir commencé à labourer la millière
Publié le 18 Octobre 2020
Louis Bruno était agriculteur en Lauragais, fermier plus exactement. Retraité, il a consigné ses souvenirs dans des cahiers que sa famille partage avec nous aujourd'hui. Dans de précédents posts, il racontait les moissons (voir ici), et les battages (voir là). Dans l'extrait d'aujourd'hui, il présente les activités du début d'automne.
"Tandis que les champs de maïs perdaient leur parure verte, les vignes qui avaient fait l'objet de soins répétés présentaient leurs grappes en fin de maturité. Les vendanges commençaient donc dès les premiers jours de l'automne pour les plus précoces. On retapait les cercles, mettait à tremper puis on lavait comportes, cuves et barriques et ainsi eu pour le battage les vendanges avaient lieu en entraide afin d'avoir assez de coupeurs et coupeuses et de gros bras pour remuer les comportes pleines.
IL était aussi préférable de tout fouler et mettre à fermenter le même jour. S'ensuivraient de bons petits repas bien arrosés surtout le soir avec atmosphère de fête.
Dix à douze jours plus tard, soutirage du vin nouveau, passage du marc au pressoir lequel allait de cave en cave tiré par un cheval, le tout conduit par un homme aux mains très très noires, on devine pourquoi.
La dernière phase consistait au passage des résidus à l'alambic pour obtenir la fameuse "gnole" qualifiée d'antigrippine par quelques amateurs. A tort ou à raison ?"
Pour découvrir ou redécouvrir les témoignages d'Aimé Boyer voir ce post et cet autre post
Un immense merci à Daniel Bruno - ainsi qu'à Christiane et Jean-François Bruno - pour avoir partagé les écrits passionnants de Louis.
Merci à Berthe Tissinier pour les photo transmises
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Publié le 18 Octobre 2020
Vent d'autan
Fini de labourer le sainfoin derrière la maison et y jeter 28 sacs à 50kg de super et hersé avec les boeufs
Publié le 17 Octobre 2020
Beau frais
Labouré au sainfoin derrière la maison
La C.A.L a livré 4000 kg super moitié Castaing/Durand
Publié le 16 Octobre 2020
Nous sommes allés dépouiller à Roou
Mr Geli nous a dépiqué la graine de fourrage derrière la maison.
Publié le 15 Octobre 2020
Publié le 15 Octobre 2020
Publié le 15 Octobre 2020
Publié le 15 Octobre 2020
A la Borde Perdue, la neige de fin janvier 1952 interrompt les conversations et les travaux des prestations (empierrée des chemins, taille de haies...). Mais à attendre derrière les fenêtres des bordes que vienne le redoux, des idées surgissent...
Un nouveau chapitre à découvrir ici : https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-13-le-projet-de-léonce
Publié le 12 Octobre 2020
Publié le 11 Octobre 2020
Publié le 10 Octobre 2020
Le chat se faufile dans les conversations comme dans l'entrebâillement des portes, doucement sans faire de bruit. Voici quelques dictons occitans utilisés autrefois dans le Lauragais et qui le célèbrent.
Bon gat torna a l'ostal
Un bon chat revient à la maison
Qui vol pas noirir son gat, noirirà les rats
Qui ne veut pas nourrir son chat, nourrira les rats
Far prèner un gat per una lèbre
Faire prendre un chat pour un lièvre
Vendre una gato dins un sac
Vendre une chatte dans un sac (tromper sur la marchandise)
Les gats fan pas de gosses
Les chats ne font pas des chiens.
Far d'uèlhs a un gat
Faire des yeux à un chat
Mise à jour, contribution d'Aimé Boyer :
Un gat emmitanat a pas jamai ratat.
Un chat avec des mitaines n'a jamais attrapé de rat. (dicton pour les maladroits ;-)
Si vous connaissez d'autres dictons, expressions ou proverbes sur ce thème, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons la petite collection de ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
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Publié le 10 Octobre 2020
Averses froid
Le matin avons ensaché de l'orge pour Mr Castaing et le soir dépouillé 24 saches de maïs pour Castaing
Publié le 9 Octobre 2020
Publié le 8 Octobre 2020
Beau
Avons ramassé 34 saches de maïs roux au champ de la Ginelle
Chargé le dernier fourrage 4e coupe
Publié le 7 Octobre 2020
Tandis que les activités hivernales s'intensifient pour les métayers nouvellement installés à la Borde Perdue, les propriétaires les observent, se questionnent sur cette famille mystérieuse...
Tous les épisodes sont à retrouver sur http://www.bordeperdue.fr
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Publié le 7 Octobre 2020
Brume le matin
Le matin nous sommes allés voir un semoir chez Besombes. Le soir coupé des tronçons sous le jardin. Henri d'Estève est venu chercher 14 canards de la part de Madame