Publié le 29 Février 2024

Le silence de la Combe, roman de la vie paysanne en 1939

Mon nouveau roman est paru aux Editions du 38 le 3 novembre prochain. son action se déroule, évidemment, dans ce Lauragais paysan d'autrefois qui nous est si cher. Il est disponible en librairie ou sur commande.

L'histoire en quelques mots ?

En août 1939, lorsque la guerre gronde, Suzanne Lacroux, la carillonneuse du hameau de l'Albouy, doit abandonner son clocher pour s'occuper de son jeune fils Michel et de la Combe, la ferme familiale. Jean, son mari, réserviste, vient d'être mobilisé et doit partir pour Agen.

S'occuper de l'exploitation est une tâche incommensurable lorsqu'on est soudainement seule. Et quand Lino qu'elle pensait avoir oublié réapparaît, tout son monde vacille.

Ces terres lauragaises, caressées par le vent d'autan, vont voir ressurgir en ces temps troublés de vieux secrets qu'on croyait enfouis...

Pour en découvrir davantage sur ce nouvel ouvrage et pouvoir précommander sa version papier, cliquez sur le lien ci-dessous : 

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Rédigé par Emile

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Publié le 28 Février 2024

Dimanche 28 février 1954 - les griffes d'asperges

Beau temps

Suis allé avec Yves à Revel chercher les griffes d'asperges chez Ebrard que j'ai payées 7f pièce. 100 griffes 700 f. Le soir je les ai plantés et fait une planche de semis. 

Irénée Bonhoure d'Avignonet a porté les pommes de terre de semence 200 kg à 38 f égale 7600.  Payé

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Rédigé par Emile

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Publié le 27 Février 2024

Samedi 27 février 1954 - les blés

Beau temps

Avons semé 1000 kg d'ammonite aux blés.

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Publié le 26 Février 2024

Des romans sur les paysans d'autrefois

La saga Ceux de la Borde Perdue aux éditions Il est Midi raconte la vie d'une famille de métayers lorsqu'elle change de Borde en 1953. Elle repose sur les carnets de travail de mon grand-père.

Le Silence de la Combe aux Editions du 38 nous ramène au début de la guerre 39-45 lorsque Jean Lacroux, réserviste, est soudainement mobilisé. Suzanne, sa femme, va devoir user de toute son énergie pour subvenir aux travaux du quotidien de leur ferme lauragaise.

Romans à découvrir ici :

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Publié le 26 Février 2024

Vendredi 26 février 1952 - Flika la vache

Vent d'ouest assez fort

Avons continué à tailler la vigne. Avons fait saillir la vache "Flika" à l'insémination artificielle du silo de Castel.

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Rédigé par Emile

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Publié le 25 Février 2024

Lauragais d'Autrefois (219) : le hachoir à orties

Suite à l'article paru hier au sujet des canards, Aimé Boyer m'a fait parvenir ces informations sur la façon dont on nourrissait oisons et canetons.

Voici ce qu'il écrit :

"Au printemps, c’était la période des éclosions des oisons et canetons.

Pendants les premiers jours de leurs vies, il fallait les nourrir avant qu’ils nesoient capables de le faire seuls.

Dans le Lauragais c’étaient des orties taillées avec cette machine et additionnées de grains concassés et de l’eau à volonté pour boire mais aussi faire trempette.

Les orties étaient abondantes dans les talus des champs et des chemins. Alors pour le ramassage, il fallait enfiler des bas de laine tricotés avec de la laine épaisse à la veillée ou en gardant les vaches.  On se servait d’une faucille et on déposait la cueillette dans une brouette ou sur une sache de jute. "

Un grand merci à Aimé Boyer pour sa réactivité et ses souvenirs si précieux

légendes Aimé Boyer

légendes Aimé Boyer

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Rédigé par Emile

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Publié le 25 Février 2024

Jeudi 25 février 1954 - tailler la vigne

Quelques gouttes de pluie dans la nuit beau temps dans le jour

Le soir avons continué à tailler la vigne. Huguette a deux ans cette nuit à minuit.

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Rédigé par Emile

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Publié le 24 Février 2024

photo coll famille Nardèse

photo coll famille Nardèse

A la saison d'automne, commençait la période du gavage des canards gras. Les canards avaient été élevés depuis la fin de l'été en plein air puis durant 3 semaines étaient gavés avant d'être vendus prêts à être transformés ou, selon le choix de l'acquéreur, déjà transformés. Les confits, les foies gras, les salés sont autant de savoir-faire que l'on mettait ainsi en valeur. Selon les métairies, on faisait le choix de gaver les canards, des mulards pour la plupart, au maïs blanc ou au maïs jaune. Cette espèce est un croisement de canard de barbarie et de Pékin.

A l’âge de 3 ou 4 semaines, les canards étaient élevés en plein air, sortis le matin et rentrés le soir en raison de la présence possible de prédateurs tels le renard ou la belette.

Berthe se souvient : "Avant d’en arriver là, la cane couvait ses œufs et au terme de quelques semaines apparaissaient de petits canetons. Commençait alors un long travail de surveillance de toute cette petite famille car la cane suivait le cours d’un petit ruisseau et se perdait avec sa petite famille dans la campagne. Combien d’heures avons-nous passé à arpenter la campagne à leur recherche pour les ramener à la maison ? Ma mère mettait à intervalles réguliers des œufs à couver pour pouvoir, l’hiver venu, gaver une couvée lorsque la précédente était mise « en salé ». Cet élevage demandait un suivi particulier car il fallait en amener le plus grand nombre possible jusqu’au gavage."

Le gavage commencait, vers 13 ou 14 semaines, pour une période d’une trois semaines Avec un entonnoir muni d’une manivelle entraînant une vis sans fin, un embuc, on remplissait le jabot du canard avec du maïs préalablement gonflé à l’eau. On s’astreignait à cet exercice matin et soir. La femme chargée de ce travail saisissait le canard qu’elle immobilisait entre les jambes, parfois dans une caisse de bois munie d’un couvercle à rabat sur lequel elle s’asseyait permettait de ne laisser dépasser que le cou de l’animal puis elle introduisait l'embuc tandis qu’elle aidait d’une autre main à faire circuler le grain vers le jabot. De son savoir-faire dépendait la réussite de l’entreprise. Il fallait connaître les canards pour les gaver de manière optimale sans atteindre l’excès qui pouvait leur être fatal.

Berthe témoigne : "Le gavage se faisait le matin très tôt et le soir très tard, avec du maïs blanc récolté à la ferme. C’était un travail supplémentaire très dur pour les femmes. Au terme de trois semaines, environ, les canards étaient prêts. La veille on les faisait jeûner, le matin avec l’aide des hommes de la maison les canards étaient « saignés », puis plumés par mes sœurs et de cousines venues ainsi passer quelques jours à la maison. Plumage à sec d’abord car on gardait le duvet pour en faire les fameux édredons (la couette du temps jadis) qui nous tiendraient chaud tout l’hiver, ou bien vendre ce duvet aux chiffonniers qui passaient alors dans les campagnes."

Dans les années 50, le foie gras était déjà un produit de luxe et, même à la métairie, il etait réservé aux occasions spéciales telles les fêtes de famille, à l’occasion, par exemple, d’un baptême, d’un mariage mais il pouvait aussi être servi lors des grandes tablées réunies pour les vendanges, la dépiquaison ou lorsqu’on tuait le cochon.

Dans le cadre du métayage, on partageait avec le propriétaire comme le raconte Berthe : "Le lendemain les patrons venaient chercher leur part, c’était prévu dans le contrat, et bien entendu ils choisissaient….les plus beaux ! Mais c’était le jeu !"

Berthe se rappelle encore de la préparation qui suivait: "Venait alors le découpage et la mise au sel. Le lendemain était réservé à la cuisson, dans un grand chaudron en cuivre, et la mise dans les grand pots de grès, on recouvrait la viande de graisse chaude, le lendemain ou le surlendemain quand la graisse avait bien pris, on recouvrait le pot d’un épais papier kraft sur lequel on notait la date et l’on remisait ces pots au frais, sur la plus haute étagère de la cuisine ou d’une pièce froide, cela assurait la nourriture pour toute l’année."

Une grande partie était destinée à la consommation de la famille, des clients fidèles viennent à la métairie se servir directement mais on écoule aussi cette marchandise sur les foires et marchés du secteur. On gavait ainsi plusieurs petites cohortes de canards d’affilée à la fin de l’automne et au début de l’hiver.

Mes remerciements à Berthe et sa famille pour le témoignage et le cliché présenté.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Rédigé par Emile

Publié dans #Lauragais agricole d'autrefois, #Occitan, #Lauragais, #Occitanie

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Publié le 24 Février 2024

Mercredi 24 février 1954 - le camion des silos

Ciel couvert temps doux

Le matin avons fait des piquets pour clôturer les pins que nous avons plantés hier. Le soir avons continué à tailler la vigne. 

Le camion des silos de Castelnaudary a porté 1500 kg de super et 500 kg d'ammoniaque pour la terre de maïs.

Camille Paulette et Huguette sont à Roou pour tuer le cochon. Elise et son fils Rouquet de Montmaur sont passés nous voir.

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Publié le 23 Février 2024

Mardi 23 février 1954 - 350 fagots

Beau temps soleil très chaud

Avons charrié 350 fagots de bois et en avons clôturé le blé du champ du poste. Henri de la Ginelle nous a porté six pins de Lambert que nous avons plantés ce soir. Camille est allé à Roou pour tuer le cochon demain. Paulette et Huguette sont parties hier au soir.

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Publié le 23 Février 2024

Lundi 22 février 1954 - les cerisiers

Beau temps chaud

Le matin avons fait quatre trous pour planter des cerisiers. le soir avons continué à tailler la vigne

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Rédigé par Emile

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Publié le 21 Février 2024

Dans l'émission I tréma de Sébastien Claret, j'ai présenté l Silence de la Combe (Editions du 38) et mon travail sur le Lauragais d'autrefois.

Interview complète ci-dessous

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Rédigé par Emile

Publié dans #Presse, Médias, Interventions

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Publié le 21 Février 2024

Dimanche 21 février 1954 - derrière le four

Assez beau temps

Le matin j'ai nettoyé derrière le four. Le soir j'ai commencé à tailler la vigne. Camille Puget a couché ici. Catherine de Merbiac et sa fille sont venus après dîner. Julie aussi.

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Publié le 20 Février 2024

Samedi 20 février 1954 - les boeufs à la foire

J'ai mené les boeufs noirs à la foire à Montmaur et je ne les ai pas vendus. Le soir j'ai piqué du bois pour faire des fagots. temps froid rafales de pluie glacée.

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Rédigé par Emile

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Publié le 19 Février 2024

Vendredi 19 février 1954 - le moulin à vent

Vent d'ouest avec rafales de pluie

Le matin Camille et Yves sont allés aux prestations. Le soir avons commencé à remonter le moulin à vent. Paulette est allée à Estèbe lui aider à faire la saucisse. Camille est allé la chercher et souper.

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Rédigé par Emile

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Publié le 18 Février 2024

Jeudi 18 février 1954 - peser les boeufs

Vent du nord très froid

Camille et Yves sont allés aux prestations. Moi suis allé à Airoux faire peser les boeufs noirs qui ont pesé 1625 kg. Le soir suis allé aux Clauzes chercher deux sacs de farine. Les Seloudres sont venus.

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Rédigé par Emile

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Publié le 17 Février 2024

Photo coll. Rouzaud

Photo coll. Rouzaud

Les fèves avaient une place de choix dans les exploitations agricoles d'antan pour l’alimentation, qu'elle soit animale ou humaine, et la rotation culturale. On semait quand on le pouvait les graminées sur les légumineuses et vice versa.

 

Des semis avec le brabant - Semenar las favas

Aimé Boyer se souvient :

"On les semait le plus souvent, sur une milliaire, avec le brabant sans oublier d'incorporer le fumier.

À partir du 11 novembre suite au déménagement - au changement de borde pour les métayers - lorsque c'était le cas et jusqu’en février. On allait au champ avec un sac de fèves posé sur le brabant, sans oublier un petit panier. On faisant un premier sillon en rabattant le labour sur un bord de champ. C'était le labour à plat.

Et, au troisième sillon, le panier posé et bien calé sur le brabant, tout en menant les vaches qui savaient ce qu'elles avaient à faire. on semait en égrenant sans forcément s’appliquer à le faire graine par graine. Puis on posait le panier au sol, avant de tourner le brabant, on faisait trois sillons supplémentaires, et on reprenait le panier qui était resté au bout, Et on répétait cette opération sur un hectare environ."

 

Un sarclage difficile au début du printemps -sarclar et deserbar

Il poursuit :

« Quant elles était nées, il fallait les sarcler, ce n’était pas une mince affaire ! Elles avaient étés semées l’hiver donc la terre était molle. Cela signifie que le printemps venu, il n’y avait pas de terre meuble. C'était surtout le désherbage manuel qui était l’essentiel de l’action. Et quelques fois il fallait le faire deux fois avant quelles fleurissent."

Vers la table - A taula !

Apres la floraison, dès que le grain était formé, un premier ramassage permettait d'en déguster à croque sel.

En omelette, on faisait revenir les fèves dans la poêle et on vidait dessus les œufs battus. On les cuisinait en sauce, préparées un peu comme la mongetada. On les servait aussi en soupe avec des légumes classiques.  

Les petites fèves mélangées avec le pain dans la soupière et consommées aussi avec les légumes après la soupe. La soupe était une recette à base de pain. 

La soupe était épaisse tellement que la cuillère tenait debout dans l’assiette. Elles étaient cuites en purée, vidées sur le pain dans la soupière.  Quelle joie de déjeuner avec une assiette de soupe refroidie, un carré de lard coupé en dés, sur une tranche de pain tiré de la marque et arrosée du vin de la vigne. 

Cela constituait notre régime alimentaire journalier durant un bon mois de l'année."

 

La récolte des fèves sèches - batre las favas

« Quant elles étaient mûres bien noires, pied compris, on les ramassait le matin avec la rosée, sinon elles s’égrenaient. De petits tas étaient rassemblés toutes les trois ou quatre rangées. Il fallait aussi les charger sur les charrettes disponibles.     

Il fallait ensuite se préoccuper de la préparation du terrain pour les battre avec le rouleau en bois à traction animale.

La préparation consistait, sur un sol plat, à couper l’herbe en faisant glisser le dessous du sarcloir sans faire de trou dans la terre.On formait un espace circulaire, pour permettre à l’attelage de tourner sans faire de manœuvre. 

Le jour J, les fèves était étalées sur le sol en bonne couche en prenant soin de ne pas en mettre au centre, toujours pour la même raison de manœuvres à réaliser.  Le rouleau en bois tiré par nos braves vaches allait tourner en rond toute la journée. Cela s'entrecoupait de longues pauses. Quand on avait fais quelques tours sur les fèves qui craquaient sous le pois du rouleau, on écartait l’attelage hors de l'espace, à l'ombre, et avec la fourche on retournait les pieds. On brassait pour faire tomber les fèves au sol et redonner du volume à la récolte. On reprenait alors nos vaches qui en avaient profité pour ruminer.

On refaisait quelques tours de plus et on allait délier les vaches qui avaient suffisamment tourné en rond.

 

Puis c'était à notre tour de jouer, équipés de chapeaux, un mouchoir calé dessous comme les légionnaires, on tournait en donnant du volume on faisait tomber les dernières fèves rebelles accrochées aux fanes. On faisait plusieurs tas de toutes ces tiges et feuilles qui n’étaient pas tombées car elles allaient être rentrées à l’abri pour être consommées plus tard en récompenses à nos bonnes vaches.

Avec le revers du râteau à foin, on poussait pour faire plusieurs tas de graines mais aussi de résidus divers : feuilles, tiges cassées, fanes écrasées sans oublier de la terre portée du champ avec les racines et du sol de battage.

On installait ensuite au pied d’un tas, une ou deux couvertures ou draps. Et on posait dessus le moulin, à ventiler à traction manuelle. Toute la famille participait, chacun avait son poste, avec pour mission de remplacer de temps en temps le chauffeur.

Avec une pelle ou un seau ont alimentait la trémie, quelqu’un tournait le ventilateur qui activait aussi plusieurs grilles de différentes dimensions superposées en étages et animées en va-et-vient. Elles étaient suffisamment inclinées pour que les fèves descendent sur une dernière grille de dimension adaptée afin d'éliminer les derniers rejets trop lourds pour le ventilateur comme la terre par exemple. 

Une personne était chargée de récupérer les graines et de remplir des saches pas trop abondamment : il allait falloir les monter au grenier. 

Pour les derniers débris laissés sur place, la basse-cour, les pigeons, pies et corbeaux allaient s’occuper du nettoyage sans oublier les tourterelles et oiseaux nombreux.

 

Toutes ces graines, une fois la semence réservée de côté, étaient consommées de différentes façons selon les animaux. »

 

 

Merci à Aimé Boyer pour son témoignage ainsi qu'à Jean-Claude Rouzaud pour le partage de ses clichés.

 

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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Rédigé par Emile

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Publié le 17 Février 2024

Mercredi 17 février 1954 - la grange

Vent du nord froid

Le matin avons chargé une charrette de fourrage sur la grange de la Ginelle pour la porter ici. Le soir Camille et Yves sont allés aux prestations. Moi j'ai coupé des broussailles au fond du pré.

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Publié le 16 Février 2024

Mardi 16 février 1954 - les fagots, les prestations

Temps brumeux un peu froid

J'ai continué à faire des fagots. Camille et Yves sont allés aux prestations.

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Publié le 15 Février 2024

Lundi 15 février 1954 - les prestations

Temps doux pluie à trois heures

Camille et Yves sont allés aux prestations. Moi j'ai piqué du bois et allé chercher des betteraves à la Ginelle chez Joseph Jeanjean

Ma belle-mère est venue.

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Publié le 14 Février 2024

Dimanche 14 février 1954 - la moto à Lassalle

Beau temps pluie à trois heures

J'ai nettoyé le fossé du petit pré. Le soir Henri Rouquet de Prat du Ségala est venu nous voir. Camille et Paulette sont allés à Roou. Camille est allé chercher la moto à Lassalle chez Imbert qui était en réparation; Payé 900 f.

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Publié le 13 Février 2024

Samedi 13 février 1954 - pour le repas de noce

Beau temps et pluie à trois heures

Camille et Yves sont allés aux prestations. Moi et les femmes avons continué à faire des fagots au fond du pré. 

Julien Millabet d'en Gil Belesta le futur beau-père de sa fille ainsi et Roger Puget d'en Bezombes sont passés et m'ont pris à Labastide chez Belinguier Hotel pour voir le prix du repas de la noce de sa fille.

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Publié le 12 Février 2024

Vendredi 12 février 1954 - prestations et fagots

Beau temps

Camille et Yves sont allés aux prestations. Moi et les femmes Avon,s fait des fagots de bois au fond du pré.

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Publié le 11 Février 2024

Jeudi 11 février 1954 - le dossier pour les assurances

Vent d'ouest fort avec petites rafales de pluie

Camille et Yves sont allés aux prestations moi j'ai fait des fagots. Suis allé à Airoux me faire signer une déclaration pour établir un dossier pour les assurances sociales et j'ai fait réponse.

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Rédigé par Emile

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Publié le 10 Février 2024

Réalisation d'un pailler en Lauragais dans les années 50

Réalisation d'un pailler en Lauragais dans les années 50

Dans les posts précédents consacrés aux battages, a été évoqué largement le pressage des balles de paille. Leur stockage sous les hangars lorsqu'on avait de la place était une préoccupation importante. Pour le surplus, à l'extérieur, on réalisait un pailler.

 

"Pour réaliser le pailler, on montait sur trois ou quatre rangs droits, rectangulaires, avec une méthode précise pour croiser les balles.    

Puis on continuait à monter en réduisant les rangs pour finir par un sommet pyramidal ou en escalier qui était rempli de paille en vrac et terminé au faîtage avec une méthode et un savoir-faire méticuleux pour ne pas qu’il y ait des gouttières ni des infiltrations d'eau. Car la paille était aussi un élément important pour les animaux de la métairie. 

Il y avait aussi le pailler en vrac mais ça, c’est une autre histoire. Pendant la guerre, les agriculteurs qui n’avaient pas pu trouver du fil de fer au marché noir, n’utilisaient pas la presse  et utilisaient donc une autre méthode pour réaliser ce pailler en vrac."

Je remercie Aimé Boyer  pour son témoignage et la famille Nardèze qui m'a confié de précieux clichés dont celui du pailler présenté ici.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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