Publié le 31 Août 2020
Beau
Continué à labourer aux penchants
Mis 550 kg de super au champ long et commencé à labourer au même champ.
Chargé le dernier fourrage 3e coupe
Les carnets d'Emile en Lauragais
Les carnets d'Emile sont les souvenirs de mes aïeux, métayers dans le Lauragais, qui consignaient chaque jour le labeur familial sur un journal de bord. Nous sommes en 1951 au coeur de l'Occitanie. Je recueille aussi la mémoire des traditions, des méthodes de travail, du quotidien au fil des saisons grâce à des documents authentiques (blog participatif) contact : lauragais@lescarnetsdemile.fr
Publié le 31 Août 2020
Beau
Continué à labourer aux penchants
Mis 550 kg de super au champ long et commencé à labourer au même champ.
Chargé le dernier fourrage 3e coupe
Publié le 30 Août 2020
Beau
Fini de labourer avec le tracteur autour du moulin du poivre
Continué avec les boeufs aux mêmes champs
Etendu le fumier au champ long
Publié le 29 Août 2020
Louis Bruno était agriculteur en Lauragais, fermier plus exactement. Retraité, il a consigné ses souvenirs dans des cahiers que sa famille partage avec nous aujourd'hui. Dans de précédents posts, il racontait les moissons (voir ici), et les battages (voir là). Dans l'extrait d'aujourd'hui, il présente les autres activités du mois d'août à la métairie.
"Parallèlement à ce travail capital qu'était le battage que faisait-on à la borde en ce mois d'août ?
Eh bien par exemple on avait arraché les haricots secs très consommés à ce moment-là. On les battait au sol puis on les nettoyait au tarare suivant le même procédé que les fèves. On déchaumait quelque peu avec la petite charrue.
On repassait aussi quelques jachères destinées au prochain semis de blé. On écimait le maïs après que les pollens de la crête eussent fécondé l'épi. Cette opération activait la maturité quelque peu au détriment du rendement en grain mais la masse végétale qu'elle procurait était très précieuse pour la consommation des bovins surtout au cours des années de sécheresse estivale.
Les pâturages étaient réduits en paillasson et les coupes de de regain réduites à peu ou rien du tout, ce qui créait d'énormes difficultés pour assurer la nourriture des bêtes d'étable et d'écurie. S'ajoutait à cela une baisse considérable des rendements et des difficultés d'approvisionnement en eau.
De ces années là, il y en eut une très longue série entre 1940 et 1950, période où il convient de citer la triste et mémorable traversée de la guerre, cortège de peine et de malheurs, départ des hommes valides, occupation, captivité, déportation... sans commentaire. "
La suite des écrits de Louis Bruno, prochainement, avec notamment un post sur les marchés hebdomadaires.
Vous pouvez aussi retrouver les témoignages d'Aimé Boyer sur l'entretien du maïs (cliquez ici) et sur les fèves (voir là).
Un immense merci à Daniel Bruno - ainsi qu'à Christiane et Jean-François Bruno - pour avoir partagé les écrits passionnants de Louis.
Merci à Berthe pour les photo transmises
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 29 Août 2020
Publié le 28 Août 2020
Beau
Nous sommes allés dîner à la fête à Labastide.
Ouverture de la chasse. Papa a tué un lièvre petit*
* construction typique de l'occitan avec l'adjectif après le nom
Publié le 27 Août 2020
Orageux
Labouré au moulin du poivre. Biné la vigne.
Le soir, j'ai mené la charrue chez Malrieu pour y faire mettre des socs.
Yves Fauré est venu souper.
Publié le 27 Août 2020
Les métayers installés, les travaux peuvent commencer sur les nouvelles parcelles. Chaque membre de la famille a son rôle à jouer... Les mystères de la métairie planent toujours insinuant un peu d'inquiétude chez les Bourrel...
A découvrir dans le nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue paru ce mercredi et qui s'intitule "Ferrer les mouches"
C'est par ici : http://www.bordeperdue.fr
Publié le 26 Août 2020
Publié le 25 Août 2020
Vent d'autan
Fini de labourer sous la Perrière et commencé au champ sous le moulin du poivre. Coupé et chargé du fourrage 1 R
Mon beau-père est venu voir Mr pierre
Publié le 24 Août 2020
Vent d'autan
Commencé à labourer sous la Perrière
Je suis allé chez Malrieu faire arranger le relevage du tracteur que des tirefonds avaient cédé
Coupé du fourrage au champ du Poste
Paulette est allée à Roou.
Publié le 23 Août 2020
Vent d'autan
Fini de labourer à 6h du matin 3 ha
Je suis allé chercher le tracteur chez Rouzau qui avait un joint qui perdait
Chargé du fourrage 3e coupe
Publié le 22 Août 2020
Vent d'autan
Avons labouré avec le matériel de Garoste. Champ noir sous le chemin des Clauzes et petit champ sous le pont. Maurice Rouquet et Moïse Rey
Publié le 21 Août 2020
Publié le 20 Août 2020
Coupé du fourrage et fini de labourer la pointe et de sulfater. Les Rouzeau sont venus pour le tracteur qui fait de l'huile
Publié le 19 Août 2020
Un nouveau épisode est disponible. Adrien Mandoul lève un coin du voile sur les mystères de la Borde Perdue.
A retrouver, ainsi que tous les épisodes précédents sur http://www.bordeperdue.fr
Publié le 19 Août 2020
Publié le 18 Août 2020
Orageux pluie
La CAL a retiré
92 sacs 7383 kg Blé tendre
22 sacs 1773 kg Blé dur
_______________________________
22 sacs 1773 kg Blé dur Castaing
Labouré
Publié le 17 Août 2020
Vent d'autan
Commencé à labourer à la pointe
Après dîner je suis allé dépiquer chez Montsarat
Taillé la vigne
Publié le 16 Août 2020
Nous opérons aujourd'hui un retour sur une tradition des campagnes lauragaises : la fête de la Saint Roch qui a perduré jusque dans les années 50. Saint-Roch était imploré pour la protection du bétail et des récoltes et cela donnait lieu à des cérémonies annuelles dans nombre de villages du Lauragais.
Aimé Boyer décrit l'une d'entre elles :
"Le 16 août, on allait avec une paire de bœufs, vaches, chevaux sur la place du village faire bénir les animaux et les récoltes. On choisissait la plus belle paire. Les bêtes étaient cardées, brossées, les queue frisées, un peu de blanc d’Espagne, le joug vernis.
Sur le joug, on déposait un spécimen des cultures : des épis de blé, orge, avoine, quelques pieds de maïs avec leurs cabosses, fèves, tresses d’ail, d'oignons... On agrémentait cela de quelques pieds de luzerne, fétuque etc… et bien-sûr quelques fleurs.
Le tout était arrangé en forme de couronne posée sur le joug et attaché avec un long sarment de vigne avec ses grappes de raisins.
On se rendait au village. En route bien-sûr, le convoi s’allongeait, on s’interpellait, on racontait quelques blagues.
En arrivant on s’installait en rond, le prêtre venait en procession, la croix, l’aspersoir et bénissait les animaux un par un, avec les prières adaptées à la situation. Il y avait beaucoup de monde. La famille se déplaçait y compris le propriétaire des métairies ou les régisseurs. On déposait l’incontournable panière des offrandes, toujours des produits de la ferme. "
Au retour, certaines familles faisaient consommer des éléments végétaux qui avaient été bénis lors de la cérémonie aux animaux qui étaient restés à la borde.
Lorsque cette tradition s'est perdue, elle a toutefois perduré parfois sous une forme plus intimiste avec, ce jour-là, la visite du prêtre dans les bordes qui le souhaitaient pour bénir maison, animaux et récoltes.
Un immense merci à Aimé Boyer pour ses témoignages toujours passionnants
Merci à Berthe Tissinier pour les photo transmises
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 16 Août 2020
Beau chaud
Commencé à labourer le sainfoin derrière la maison.
Planté des choux
Papa maman Huguette sont allés à Castel
Publié le 15 Août 2020
Publié le 14 Août 2020
Publié le 13 Août 2020
Publié le 12 Août 2020
Lorsque les Bourrel, métayers de leur état, s'installent à la Borde Perdue en novembre 1951, ils espèrent y trouver de meilleurs conditions de travail, une vie plus apaisée. Louise qui a bien du mal à trouver sa place dans la famille la trouvera-t-elle enfin ?
Le quatrième épisode intitulé "le malheur, ça donne soif" est maintenant disponible ainsi que les premiers épisodes.
Ceux de la Borde Perdue est un web roman feuilleton qui se déroule au coeur du Lauragais, dans le monde des derniers métayers au début des années 50. A suivre sur : http://www.bordeperdue.fr
Publié le 12 Août 2020