Publié le 31 Janvier 2024
Glace froid très vif vent du nord
J'ai fait un chevalet pour lier les fagots de bois.
Papa et maman sont allés dîner à Estèbe. Alfred Cazenneuve est venu les chercher avec l'auto.
Les carnets d'Emile en Lauragais
Les carnets d'Emile sont les souvenirs de mes aïeux, métayers dans le Lauragais, qui consignaient chaque jour le labeur familial sur un journal de bord. Nous sommes en 1951 au coeur de l'Occitanie. Je recueille aussi la mémoire des traditions, des méthodes de travail, du quotidien au fil des saisons grâce à des documents authentiques (blog participatif) contact : lauragais@lescarnetsdemile.fr
Publié le 31 Janvier 2024
Glace froid très vif vent du nord
J'ai fait un chevalet pour lier les fagots de bois.
Papa et maman sont allés dîner à Estèbe. Alfred Cazenneuve est venu les chercher avec l'auto.
Publié le 30 Janvier 2024
Nuages vent d'ouest un peu froid
J'ai continué à couper du bois au fond du pré. Camille et Yves sont revenus en couper et faire des fagots finis à la Ginelle.
Publié le 29 Janvier 2024
Beau temps
J'ai continué à couper du bois au fond du pré. Le matin avons monté du fourrage sur la grange. Camille et Yves ont continué à faire du bois à la Ginelle.
Publié le 28 Janvier 2024
A l'invitation de l'ARBRE et de son président Lucien Ariès, J'au rai le plaisir d'intervenir lors de la soirée occitane le samedi 3 février à 16 heures salle de la Coopé.
J'y présenterai mon nouveau roman Le Silence de la Combe aux Editions du 38 et interviendrai sur les premières années de guerre et leurs conséquences dans les campagnes lauragaises sur la base de témoignages et documents d'époque.
A samedi
Entrée libre
Publié le 28 Janvier 2024
Vent marin froid gelée le matin et un peu de pluie le soir
Camille et Yves ont continué à couper du bois à la Ginelle. Moi j'ai commencé à en couper pour moins au fond du pré.
Publié le 27 Janvier 2024
Grâce aux photos confiées par Jean-Claude Rouzaud, nous redécouvrons aujourd'hui des moissonneuses-batteuses d'antan, certaines tractées, les autres étaient automotrices.
Les moissonneuses tractées disposaient parfois de leur propre moteur outre cela du tracteur. La moissonneuse-batteuse McCormick F 64 disposait par exemple d'un moteur 4-cylindres. Ces machines à moteurs auxiliaires disparaîtront au fur et à mesure que la puissance des tracteurs augmentera.
La moissonneuse-batteuse automotrice affirmera sa suprématie entre 1955 et 1965 pour devenir l'engin de référence.
Si cela vous rappelle des souvenirs, n'hésitez pas à miles adresser pour publication ici.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 27 Janvier 2024
Vent d'ouest froid, quelques rafales de grêlons
Avons commencé à couper du bois pour le château au bois de la Ginelle. Marie Rouquet ma soeur est venue dîner.
Publié le 26 Janvier 2024
Pluie et neige presque tout le jour
J'ai blanchi la chambre à coucher. Eux ont fait des piquets pour la vigne.
Publié le 25 Janvier 2024
Publié le 24 Janvier 2024
Vent marin léger beau temps
J'ai semé des petits pois. Camille et Paulette sont allés à la fête à Lux.
Publié le 23 Janvier 2024
Publié le 22 Janvier 2024
Beau temps
avons coupé et charrié et brûlé les mauvaises herbes du pré et commencé à faire les trous pour replanter les manquants à la vigne vieille
Publié le 21 Janvier 2024
Publié le 20 Janvier 2024
Voici deux cartes postales qui m'ont été gentiment offertes il ya quelques temps déjà. Elles ont une signification particulière pour moi et pour les Carnets d'Emile puisqu'Airoux est le village où Emile et les siens ont été métayers de 1953 à 1989.
Une vue du bassin, l'autre de la place...
Un pan de vie dont on témoigne ici dan Sun si joli village du Lauragais...
Si vous avez photos ou cartes postales représentas le Lauragais d'autrefois, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons la petite collection de ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile
Publié le 20 Janvier 2024
Beau temps chaud
J'ai labouré et passe le décavillonneur à la vigne vieille. Camille et Yves ont jeté de l'engrais super au fourrage
Publié le 19 Janvier 2024
Beau temps vent marin léger
Suis allé tuer le cochon à la Chartreuse avec Camille Paulette Huguette et Fine
Le matin Camille et Yves ont charrié les piquets de vigne
Publié le 18 Janvier 2024
Publié le 17 Janvier 2024
Beau temps avons fait la saucisse
Auguste Rouquet est venu avec Marie
Louis Rey est venu souper
Henri Bonaire de la Ginelle nous a payé le lait du mois de décembre 6400 f et 5 du lait du château 860
Veaux de laite vendus à Revel 12000
19260
Publié le 16 Janvier 2024
Avons tué les cochons 178 et 176 kg
Sont venus nous aider Julie Emile et Jean de la Chartreuse. Elie Anna et Camille de Roou. Claude Rey d'En toupet qui les a tués et Moïse et Ginette sont venus souper Henri Lucienne Rose d'Estèbe
Publié le 15 Janvier 2024
Beau temps
Avons préparé tout pour tuer les cochons demain. Monsieur Pierre Castaing est venu nous voir.
Publié le 14 Janvier 2024
Pluie fine vent d'ouest
J'ai commencé un banc pour couper les os du cochon. Le soir suis allé à la Ginelle pour voir s'il fallait couper des acacias pour faire des piquets pour la vigne avec Mr Pierre.
Publié le 13 Janvier 2024
La ruscada était la lessive du linge du quotidien qu'on faisait environ une fois par semaine. Mais pour les grandes pièces de linge comme les draps, il existait la Granda bugada. Parfois, on trouvait cela dans le bail de métayage : les femmes de la maison se chargerait de cela pour le propriétaire. Voici un témoignage recueilli auprès de Paulette D.
Elle y relate les journées de grande lessive, la granda bugada (la grande buée) et le travail que cela représentait.
"La lessive habituelle que l’on faisait une fois par semaine, le plus souvent le lundi, ne ressemblait pas aux grandes buées que l’on faisait deux ou trois fois par an pour laver les draps.
Une fois par semaine, on triait le linge et grâce à l’eau tirée du puits ou, à la Rigole (nb : le cours d'eau à proximité) lorsque la saison s’y prêtait, on lavait et on battait le linge de toute la famille avant de le mettre à sécher sous un hangar. On utilisait pour la ruscada (lessive en occitan) une lessiveuse, du savon et de l’huile de coude pour frotter vigoureusement.
On lavait aussi les draps de toute la maisonnée du propriétaire. On attendait qu’il y en ait suffisamment car c'était un sacré travail. La granda bugada (la grande buée en occitan) avait lieu ainsi trois ou quatre fois par an, en général, au début du printemps et de l’automne.Toutes les femmes des métayers étaient réunies pour cette occasion.
Les draps étaient mis à tremper la veille dans le dorc, c’était un grand cuvier de bois cerclé de fer, muni d’une bonde et d'un tuyau sur le côté permettant l’évacuation de l’eau. (nb : L’appelation dorc désigne communément un pot à graisse en occitan mais dans ce cas, c'est également le cuvier)
Les draps trempaient une nuit entière avec de la cendre qu'on mettait par dessus, enfermée dans un vieux drap. Le matin, les femmes des métayers se réunissaient et nous mettions l’eau à chauffer dans une lessiveuse ou un grand chaudron. Cette eau était versée petit à petit sur les draps, récupérée par l'évacuation et remise à chauffer. L’opération devait être suffisamment lente pour que l’eau monte lentement en température au fur et à mesure, de la buée se répandant dans tout le local, le plus souvent nous faisions cela sous un vieil hangar. Une eau bouillante déversée directement aurait pu faire s’amalgamer les saletés plutôt que des les dissoudre grâce aux propriétés détergentes de la cendre.
Le lissieu, l’eau de lessive, faisait ainsi plusieurs cycles au fur et à mesure dans le dorc. Au bout de deux à trois heures, lorsqu’elle bouillait, on évacuait alors toute cette eau sale. Parfois, on n'était pas d'accord, il y avait de petites chamailleries. Certaines considéraient que l’eau était suffisamment chaude, d’autres préféraient en verser encore davantage. Après utilisation l’eau de lessive était répandue sur le tas de fumier le plus proche à grands coups de seaux en fer blanc. Les draps encore lourds de l’eau qu’ils contenaient, lorsqu’ils étaient un peu refroidis, étaient entassés dans de grandes panières ou des comportes.
Il fallait alors attendre l’intervention des hommes qui, grâce à des brouettes, ou à la force des bras, les apportaient jusqu’au bord de la Rigole de la plaine.
Il fallait alors entreprendre le rinçage. Selon la saison, le travail était de taille, on pouvait en cumuler jusqu’à cinquante. Les abords de la Rigole n'étaient pas aménagés pour cette opération et elle n’en était rendue que plus délicate. Un drap pouvait nous échapper et être emporté par le courant pour aller s’échouer dans les racines sur les berges. L’eau dévalant du barrage de Saint Ferréol pour aller alimenter le Canal du Midi pouvait être très froide à certains moments de l'année, on ne sentait plus nos mains glacées.
Les draps rincés, il fallait enfin les essorer. On se mettait alors deux par deux pour les tordre et leur faire rendre le plus d’eau possible. Cette tâche pénible n’était pas la dernière, puisqu’il fallait encore les étendre sous un hangar le long de fils prévus pour cela."
Je remercie Paulette D. pour son témoignage et la famille Nardèze qui m'a confié de précieux clichés dont celui de la lessive.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 13 Janvier 2024
Beau temps
Avons fini de sortir la pierre qui était devant la porte pour empierrer le devant du hangar.
Camille et Paulette sont allés tuer le cochon à la Ginelle.
Publié le 12 Janvier 2024
Beau temps
Avons fini de construire la cabane pour faire chauffer l'eau. Camille est allé à Airoux chercher une bouteille de gaz chez Malrieu payé 1100
Publié le 11 Janvier 2024
Ciel nuageux assez beau temps
Suis allé à Castemnaudary acheter 3 tôles ondulées pour la cabane 12f pièce
un grand chaudron en cuivre 9500 f et une meule à aiguiser 600 f
Le soir j'ai continué à bâtir la cabane. Camille est au lit grippé.
Monsieur Casting est arrivé le soir de Til.