Publié le 31 Janvier 2024

Dimanche 31 janvier 1954 - les fagots

Glace froid très vif vent du nord

J'ai fait un chevalet pour lier les fagots de bois.

Papa et maman sont allés dîner à Estèbe. Alfred Cazenneuve est venu les chercher avec l'auto.

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Publié le 30 Janvier 2024

Samedi 30 janvier 1954 - les fagots

Nuages vent d'ouest un peu froid

J'ai continué à couper du bois au fond du pré. Camille et Yves sont revenus en couper et faire des fagots finis à la Ginelle.

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Publié le 29 Janvier 2024

Vendredi 29 janvier 1954 - à la grange

Beau temps

J'ai continué à couper du bois au fond du pré. Le matin avons monté du fourrage sur la grange. Camille et Yves ont continué à faire du bois à la Ginelle.

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Publié le 28 Janvier 2024

Dédicace à Baziège le samedi 3 février à 16 heures

A l'invitation de l'ARBRE et de son président Lucien Ariès, J'au rai le plaisir d'intervenir lors de la soirée occitane le samedi 3 février à 16 heures salle de la Coopé.

J'y présenterai mon nouveau roman Le Silence de la Combe aux Editions du 38 et interviendrai sur les premières années de guerre et leurs conséquences dans les campagnes lauragaises sur la base de témoignages et documents d'époque.

A samedi

Entrée libre 

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Publié le 28 Janvier 2024

Jeudi 28 janvier 1954 - le bois

Vent marin froid gelée le matin et un peu de pluie le soir

Camille et Yves ont continué à couper du bois à la Ginelle. Moi j'ai commencé à en couper pour moins au fond du pré.

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Publié le 27 Janvier 2024

Photo coll.J-C Rouzaud

Photo coll.J-C Rouzaud

Grâce aux photos confiées par Jean-Claude Rouzaud, nous redécouvrons aujourd'hui des moissonneuses-batteuses d'antan, certaines tractées, les autres étaient automotrices.

Les moissonneuses tractées disposaient parfois de leur propre moteur outre cela du tracteur. La moissonneuse-batteuse McCormick F 64 disposait par exemple d'un moteur 4-cylindres. Ces machines à moteurs auxiliaires disparaîtront au fur et à mesure que la puissance des tracteurs augmentera.

La moissonneuse-batteuse automotrice affirmera sa suprématie entre 1955 et 1965 pour devenir l'engin de référence. 

Si cela vous rappelle des souvenirs, n'hésitez pas à miles adresser pour publication ici.

 

Merci à Jean-Claude Rouzaud pour ce partage.
Merci à Jean-Claude Rouzaud pour ce partage.

Merci à Jean-Claude Rouzaud pour ce partage.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Publié le 27 Janvier 2024

Mercredi 27 janvier 1954 - pour le château

Vent d'ouest froid, quelques rafales de grêlons 

Avons commencé à couper du bois pour le château au bois de la Ginelle. Marie Rouquet ma soeur est venue dîner.

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Publié le 26 Janvier 2024

Mardi 26 janvier 1954 - les murs de la chambre

Pluie et neige presque tout le jour

J'ai blanchi la chambre à coucher. Eux ont fait des piquets pour la vigne.

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Publié le 25 Janvier 2024

Lundi 25 janvier 1954 - la vigne, le froid

Vent marin assez froid

Avons continué à déchausser la vigne

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Publié le 24 Janvier 2024

Dimanche 24 janvier 1954 - les petites pois

Vent marin léger beau temps

J'ai semé des petits pois. Camille et Paulette sont allés à la fête à Lux.

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Publié le 23 Janvier 2024

Samedi 23 janvier 1954 - déchausser

Beau temps

Avons déchaussé à la vigne vieille. Yves est allé tuer le cochon chez son frère René.

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Publié le 22 Janvier 2024

Vendredi 22 janvier 1954 - les mauvaises herbes

Beau temps

avons coupé et charrié et brûlé les mauvaises herbes du pré et commencé à faire les trous pour replanter les manquants à la vigne vieille

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Publié le 21 Janvier 2024

Jeudi 21 janvier 1954 - l'engrais

Avons continué à jeter l'engrais et fini

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Publié le 20 Janvier 2024

Lauragais d'Autrefois (218) : Airoux, il y a longtemps

Voici deux cartes postales qui m'ont été gentiment offertes il ya quelques temps déjà. Elles ont une signification particulière pour moi et pour les Carnets d'Emile puisqu'Airoux est le village où Emile et les siens ont été métayers de 1953 à 1989.

Une vue du bassin, l'autre de la place...

Un pan de vie dont on témoigne ici dan Sun si joli village du Lauragais...

Si vous avez photos ou cartes postales représentas le Lauragais d'autrefois, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons la petite collection de ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr 

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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Lauragais d'Autrefois (218) : Airoux, il y a longtemps

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Publié le 20 Janvier 2024

Mercredi 20 janvier 1954 - décavaillonner

Beau temps chaud

J'ai labouré et passe le décavillonneur à la vigne vieille. Camille et Yves ont jeté de l'engrais super au fourrage

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Publié le 19 Janvier 2024

Mardi 19 janvier 1954 - les piquets de vigne

Beau temps vent marin léger

Suis allé tuer le cochon à la Chartreuse avec Camille Paulette Huguette et Fine

Le matin Camille et Yves ont charrié les piquets de vigne

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Publié le 18 Janvier 2024

Lundi 18 janvier 1954 - les acacias

Beau temps chaud

Avons coupé des acacias dans le bois de la Ginelle pour faire des piquets de vigne

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Publié le 17 Janvier 2024

Dimanche 17 janvier 1954 -  le lait de décembre

Beau temps avons fait la saucisse 

Auguste Rouquet est venu avec Marie

Louis Rey est venu souper

Henri Bonaire de la Ginelle nous a payé le lait du mois de décembre 6400 f et 5 du lait du château 860

Veaux de laite vendus à Revel 12000

19260

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Publié le 16 Janvier 2024

Samedi 16 janvier 1954 - du monde

Avons tué les cochons 178 et 176 kg

Sont venus nous aider Julie Emile et Jean de la Chartreuse. Elie Anna et Camille de Roou. Claude Rey d'En toupet qui les a tués et Moïse et Ginette sont venus souper Henri Lucienne Rose d'Estèbe

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Publié le 15 Janvier 2024

Vendredi 15 Janvier 1954 - demain

Beau temps

Avons préparé tout pour tuer les cochons demain. Monsieur Pierre Castaing est venu nous voir.

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Publié le 14 Janvier 2024

Jeudi 14 janvier 1954 - un banc pour le cochon

Pluie fine vent d'ouest

J'ai commencé un banc pour couper les os du cochon. Le soir suis allé à la Ginelle pour voir s'il fallait couper des acacias pour faire des piquets pour la vigne avec Mr Pierre.

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Publié le 13 Janvier 2024

photo Coll. Nardèze

photo Coll. Nardèze

La ruscada était la lessive du linge du quotidien qu'on faisait environ une fois par semaine. Mais pour les grandes pièces de linge comme les draps, il existait la Granda bugada. Parfois, on trouvait cela dans le bail de métayage : les femmes de la maison se chargerait de cela pour le propriétaire. Voici un témoignage recueilli auprès de Paulette D.

Elle y relate les journées de grande lessive, la granda bugada (la grande buée) et le travail que cela représentait.

"La lessive habituelle que l’on faisait une fois par semaine, le plus souvent le lundi, ne ressemblait pas aux grandes buées que l’on faisait deux ou trois fois par an pour laver les draps.

Une fois par semaine, on triait le linge et grâce à l’eau tirée du puits ou, à la Rigole (nb : le cours d'eau à proximité) lorsque la saison s’y prêtait, on lavait et on battait le linge de toute la famille avant de le mettre à sécher sous un hangar. On utilisait pour la ruscada (lessive en occitan) une lessiveuse, du savon et de l’huile de coude pour frotter vigoureusement

On lavait aussi les draps de toute la maisonnée du propriétaire. On attendait qu’il y en ait suffisamment car c'était un sacré travail. La granda bugada (la grande buée en occitan) avait lieu ainsi trois ou quatre fois par an, en général, au début du printemps et de l’automne.Toutes les femmes des métayers étaient réunies pour cette occasion.

Les draps étaient mis à tremper la veille dans le dorc, c’était un grand cuvier de bois cerclé de fer, muni d’une bonde et d'un tuyau sur le côté permettant l’évacuation de l’eau. (nb : L’appelation dorc désigne communément un pot à graisse en occitan mais dans ce cas, c'est également le cuvier) 

Les draps trempaient une nuit entière avec de la cendre qu'on mettait par dessus, enfermée dans un vieux drap. Le matin, les femmes des métayers se réunissaient et nous mettions l’eau à chauffer dans une lessiveuse ou un grand chaudron. Cette eau était versée petit à petit sur les draps, récupérée par l'évacuation et remise à chauffer. L’opération devait être suffisamment lente pour que l’eau monte lentement en température au fur et à mesure, de la buée se répandant dans tout le local, le plus souvent nous faisions cela sous un vieil hangar. Une eau bouillante déversée directement aurait pu faire s’amalgamer les saletés plutôt que des les dissoudre grâce aux propriétés détergentes de la cendre. 

Le lissieu, l’eau de lessive, faisait ainsi plusieurs cycles au fur et à mesure dans le dorc. Au bout de deux à trois heures, lorsqu’elle bouillait, on évacuait alors toute cette eau sale. Parfois, on n'était pas d'accord, il y avait de petites chamailleries.  Certaines considéraient que l’eau était suffisamment chaude, d’autres préféraient en verser encore davantage. Après utilisation l’eau de lessive était répandue  sur le tas de fumier le plus proche à grands coups de seaux en fer blanc. Les draps encore lourds de l’eau qu’ils contenaient, lorsqu’ils étaient un peu refroidis, étaient entassés dans de grandes panières ou des comportes.

Il fallait alors attendre l’intervention des hommes qui, grâce à des brouettes, ou à la force des bras, les apportaient jusqu’au bord de la Rigole de la plaine.

Il fallait alors entreprendre le rinçage. Selon la saison, le travail était de taille, on pouvait en cumuler jusqu’à cinquante. Les abords de la Rigole n'étaient pas aménagés pour cette opération et elle n’en était rendue que plus délicate. Un drap pouvait nous échapper et être emporté par le courant pour aller s’échouer dans les racines sur les berges. L’eau dévalant du barrage de Saint Ferréol pour aller alimenter le Canal du Midi pouvait être très froide à certains moments de l'année, on ne sentait plus nos mains glacées.

Les draps rincés, il fallait enfin les essorer. On se mettait alors deux par deux pour les tordre et leur faire rendre le plus d’eau possible. Cette tâche pénible n’était pas la dernière, puisqu’il fallait encore les étendre sous un hangar le long de fils prévus pour cela."

Je remercie Paulette D. pour son témoignage et la famille Nardèze qui m'a confié de précieux clichés dont celui de la lessive.

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Publié le 13 Janvier 2024

Mercredi 13 janvier 1954 - la pierre

Beau temps

Avons fini de sortir la pierre qui était devant la porte pour empierrer le devant du hangar.

Camille et Paulette sont allés tuer le cochon à la Ginelle.

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Publié le 12 Janvier 2024

Mardi 12 janvier 1954 - la cabane pour chauffer l'eau

Beau temps

Avons fini de construire la cabane pour faire chauffer l'eau. Camille est allé à Airoux chercher une bouteille de gaz chez Malrieu payé 1100

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Publié le 11 Janvier 2024

Lundi 11 janvier 1954 - un grand chaudron en cuivre

Ciel nuageux assez beau temps

Suis allé à Castemnaudary acheter 3 tôles ondulées pour la cabane 12f pièce 

un grand chaudron en cuivre 9500 f et une meule à aiguiser 600 f

Le soir j'ai continué à bâtir la cabane. Camille est au lit grippé. 

Monsieur Casting est arrivé le soir de Til.

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