Publié le 31 Juillet 2020
Publié le 30 Juillet 2020
Novembre 1951. Les Bourrel arrivent enfin à destination. La nouvelle métairie au drôle de nom si inquiétant est à découvrir et à aménager. Il faut vite s'installer et s'occuper des animaux...
Traditions, méthodes de travail, mode de vie dans le Lauragais d'antan colorent ce récit.
Pour suivre les péripéties, de cette famille de métayers à la recherche de la quiétude et d'une vie moins contrainte, rendez-vous sur http://www.bordeperdue.fr
Publié le 30 Juillet 2020
Vent d'autan orageux - pluie
Déchaumé aux champs sous la Rigole
La CAL a retiré 92 sacs de. blé tendre pour Mr Castaing
Publié le 29 Juillet 2020
Publié le 28 Juillet 2020
Publié le 27 Juillet 2020
Publié le 26 Juillet 2020
La sécheresse estivale actuelle si elle n'est pas rare n'en fait espérer que plus fort la pluie. L'occasion sur une nouvelle page de nos Carnets de recenser quelques dictions occitans de circonstance.
Parfois dès l'aube l'espoir naît
Alba roja vent o ploja
Aube rouge, vent ou pluie
Mais souvent dans le Lauragais, c'est le vent d'autan qui l'emporte.
Lorsque la sécheresse dure, on s'accroche aux espoirs des lendemains :
Longa secada, longa pluejada
Longue sécheresse, longue période de pluie
Mais quand la pluie vient...
Corta pluèja, grand fangas
Courte pluie, grande boue
Qui peur s'appliquer à un certain nombre de situations de la vie courante...
Puèja menuda, cap de gota perduda
Pluie fine, aucune goutte perdue
L'orage s'invite parfois même dans les situations de la vie courante.
Plou pas cada cop que trona
Il ne pleut pas chaque fois qu'il tonne
Les plus observateurs, à la campagne, savent que le nid des pies est un signe :
Quand l'agaça fa bas son nis trona sovent l'estiu
Quand la pie fait son nid bas, il tonne souvent durant l'été
Pour les plus résignés :
Totjorn plou sus banhats
Il pleut toujours sur les mouillés
C'est aussi le titre du 1er chapitre du web roman feuilleton lauragais lancé cette semaine et que je vous invite à suivre sur : https://www.bordeperdue.fr
Si vous connaissez d'autres dictons, expressions ou proverbes sur l'eau, la pluie, l'orage, la sécheresse, le tonnerre, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons la petite collection de ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile
Publié le 26 Juillet 2020
Beau chaud
Avons emballé 230 balles de paille sur le fourrage nouveau
En avons porté une remorque à Faugères au Segala
Publié le 25 Juillet 2020
Publié le 24 Juillet 2020
Le prologue et le 1er chapitre de "Ceux de la Borde Perdue" sont désormais en ligne sur le nouveau site Borde Perdue
Il s'agit un travail de fiction inspiré de la vie des métayers des années 50 que nous explorons ici depuis plus de 4 ans maintenant.
C'est le destin de Louise, jeune femme d'une trentaine d'années, que vous y découvrirez. Elle vit chez les Bourrel, famille de métayers qui n'a pas été épargnée par le destin à tel point qu'au village, en chuchotant, on les appelle les "maffrés". Ils s'installent en novembre 51 à la Borde Perdue, sur la commune de Florac-Lauragais. Pourquoi ont-ils changé de bail aussi brutalement, à la surprise générale, alors qu'ils travaillaient la métairie d'En Peyre depuis les années 20 ? Louise, accaparée par le quotidien de la métairie, trouvera-t-elle encore sa place au sein de cette singulière famille ?
Bonne lecture. N'hésitez pas, si cela vous plaît, à le partager et faire connaître.
Twitter : @Borde_Perdue
Publié le 24 Juillet 2020
Publié le 23 Juillet 2020
Publié le 22 Juillet 2020
Publié le 21 Juillet 2020
Publié le 20 Juillet 2020
Publié le 19 Juillet 2020
Nous avons pris l'habitude depuis 4 ans de partager le quotidien d'Emile, grâce à la publication quotidienne de ses écrits mais aussi de faire des focus sur des sujets particuliers ayant trait à l'agriculture d'antan grâce à vos photos et témoignages dans la page Lauragais d'Autrefois.
Votre fidélité et vos visites sont un encouragement à poursuivre le travail autour de cette mémoire qui constitue une partie de notre patrimoine du Lauragais.
Cet été, je vous propose une nouvelle aventure, celle de la fiction. Elle aura le cadre que nous aimons, les bordes des années 50 et le travail de la terre. Elle prendra la forme d'un nouveau site sur lequel vous pourrez retrouver à intervalles plus ou moins réguliers les épisodes de ce web roman feuilleton intitulé Ceux de la Borde Perdue.
C'est le destin de Louise, jeune femme d'une trentaine d'années, que vous y découvrirez. Elle vit chez les Bourrel, famille de métayers qui n'a pas été épargnée par le destin à tel point qu'au village, en chuchotant, on les appelle les "maffrés". Ils s'installent en novembre 51 à la Borde Perdue, sur la commune de Florac-Lauragais. Pourquoi ont-ils changé de bail aussi brutalement, à la surprise générale, alors qu'ils travaillaient la métairie d'En Peyre depuis les années 20 ? Louise, accaparée par le quotidien de la métairie, trouvera-t-elle encore sa place au sein de cette singulière famille ?
A suivre bientôt sur le site dédié qui porte le nom de cette métairie de fiction, la Borde Perdue : www.bordeperdue.fr
Vous serez prévenus ici lorsque le site sera en ligne, d'ici quelques jours. Encore un peu de patience...
Twitter : @Borde_Perdue
Publié le 19 Juillet 2020
Publié le 18 Juillet 2020
Brumeux
Nettoyé de vieilles vannes autour du ?
Avons commencé à dépiquer avec la machine de Faugères, fait 69 sacs de blé
Publié le 17 Juillet 2020
Nous avons évoqué récemment les premières moissonneuses-batteuses pour lesquelles il fallait faire des sacs de grain à même la machine (voir ici).
Voici la suite du témoignage d'Aimé Boyer à ce sujet. Ce système n'a pas duré très longtemps au profit du vrac :
"Ces machines n’avaient pas de cabine aussi l'année suivante avait-on installé des parasols attachés avec des ficèlles de Lieuse pour le chauffeurs et les enssacheurs pour un confort... rudimentaire.
Est venu ensuite le vrac, d'abord pour faire des sacs au sol, avec des trémies fabriquées maison. Il s'agissait d'une grande caisse carrée, posée sur la remorque. A l'intérieur posé au fond de la caisse, un montage triangulaire avec la pointe en haut permettant au grain de s'écouler vers les bords où deux trappes était aménagées de chaque côté de la caisse avec une fermeture à glissière, ouvrant vers le haut, pour laisser passer le grain, qui s'écoulait dans une sache, tenue sur le côté par deux crochets.
Pour finir de vider le caisson, on passait la main dans les angles, scétait plus que parfait, il n'y avait plus qu’à décrocher le sac et L'attacher. Stoker celui-ci, si possible à l'abri. Progrès en marche.
La fabrication de ces trémies maison a occasionné un chamboulement commercial.
On sollicitait :
La scierie: chevrons, Planches, Tasseaux, etc....
La quincaillerie: Pointe, Boulons, Cornières, Vis à bois, Perceuses Mèches à bois, à fer.
La droguerie: quelques-uns la peignaient
Le forgeron: Il fallait donner des formes, les trappes à glissières fonctionnaient mieux en fer qu'en bois (fluctuant avec l'humidité).
Cette méthode n'a duré que quelques temps. On est ensuite passé au vrac total, après quelques temps de planches incliné, fabriqués par des forgerons astucieux, et vendues dans le commerce.
On peut citer un autre exemple, la pipe. C'est le nom donné aux vis sans fin qui équipaient les moissonneuses-batteuses atteuses,pour vider le grain en vrac
Les premières machines était équipées de pipes pliables, quand on était rentré dans le champ, avec une tringle adaptée, on tirait et plaquait la vis à la machine avant de la fermer avec un verrou à levier tandis que la tringle était posée, tendue au bout de la pipe pour soutenir le balancement. de celle ci.
On ne refermait la pipe que le champ fini, et la trémie vidée. Si un incident empêchant de vider celle ci il était prévu une trappe pour vider par dessous. Je ne vous dis pas l'opération, avec un seau...
Assis sous mon tilleul je les ai vus, l'autre jour, rien n'a changé, dans le geste, sauf le perfectionnement des machines.
Les bennes ont fait leur apparition. Et un peu plus tard encore, les containers, posés dans les champs par les camions des coopératives, ou les marchands de grains. Cela perdure encore aujourd'hui.
Toutes ces modifications ont été entraînées par la modernisation des fabricants de matériel agricole (toujours plus performants). Il a fallu suivre. Dans les années 50-60, des Agriculteurs on créés des entreprises qui on permis un atout à la modernisation du machinisme."
Un grand merci à Aimé pour son témoignage. Nous reviendrons prochainement sur les moissons.
Si vous avez vous-aussi des souvenirs, des témoignages, des photos liés aux moissons, n'hésitez pas à me les adresser. Nous les publierons ici. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile
Publié le 17 Juillet 2020
Beau chaud
Avons mis de l'ordre autour de la maison
Le matin je suis allé voir la machine de Faugères à Pezet à Souilhanels
Publié le 16 Juillet 2020
Publié le 15 Juillet 2020
Publié le 14 Juillet 2020
Publié le 13 Juillet 2020
Fini de biner la vigne. Charrié des arbres à la Ginelle.
Henri d'Estève est venu chercher 72 kg d'avoine et 67 kg orge
Publié le 12 Juillet 2020