Beau temps chaud. Avons commencé à dépiquer

Pluie dans la nuit assez belle journée

Avons préparé pour dépiquer demain. La batteuse de Baissières est arrivée à la nuit. Avons acheté une cuisinière à gaz à Castle 47500 f.

Louis Bruno était agriculteur en Lauragais, fermier plus exactement. Retraité, il a consigné ses souvenirs dans des cahiers que sa famille partage avec nous aujourd'hui. Dans de précédents posts (ici et là), nous avions découvert sa description des travaux de printemps puis les activités de début d'été (là). 

"Pas de trêve possible, piquage des faux et leur mise en condition pour détourer les champs et permettre le premier passage de la moissonneuse lieuse, lesquelles avaient été pourvues de leurs toiles élévatrices et vu leurs lames passées à la meule à aiguiser.

On faisait aussi ferrer de neuf les boeufs et les chevaux car désormais leurs onglets ou sabots ne supporteraient pas le coup.

La moisson devait se faire par temps sec en l'absence de rosée mais avant la surmaturité, le grain finissant mieux en gerbes assemblées en "tavels" tas de douze unités assemblées tout à la suite du passage de la lieuse tirée par des attelages de boeufs ou chevaux que l'on remplaçait deux fois par jour afin de profiter des heures favorables et avancer le plus vite possible craignant aussi le risque d'égrenage (grêle ou vent d'autan).

Avait-on tout juste fini la "sego" que sans même prendre le temps de souffler on étrennait l'aire de battage ou sol par l'égrenage des fèves récoltées, tiges entières, arrachées à la main , étalées au sol et battues au rouleau de pierre.

Commençait alors le gerboyage qui consistait à acheminer la récolte sur l'aire précitée et la rassembler en de beaux gerbiers dressés jusqu'à 8 à 10 mètres de haut ou bien entreposée dans les hangars pour ceux qui en avaient suffisamment. Vers la fin de la deuxième décade de juillet, les dépiquions pouvaient commencer mais entre temps, il fallait aussi faire une deuxième coupe de regain toujours précieuse pour les réserves d'hiver, abondante ou modeste, tributaire des orages d'été."
 

(les battages à suivre dans un nouveau post)

Un immense merci à Daniel Bruno - ainsi qu'à Christiane et Jean-François Bruno - pour avoir partagé les écrits passionnants de Louis.

Merci àJ -C Rouzaud pour la photo transmise

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

Ciel couvert temps lourd

Le matin avons coupé du fourrage au champ du pailler.

Le soir avons préparé pour dépiquer

Beau temps chaud

Avons fini de rentrer les gerbes.

Beau temps

Avons continué à gerboyer le fond du grand champ blé Etoile de Choisy

Beau temps ciel mi-couvert

Le matin avons déchargé quatre charrettes de gerbes de blé. ET le soir en avons chargé quatre. Elie Anna et Camille Puget sont venus dîner à l'occasion que nous avons offert Huguette.

Vent marin très chaud

Avons fini de dépiquer à neuf heures chez le patron et Ramelou du haut. Le soir avons continué à gerboyer le blé du grand champ. Le vétérinaire Euillet est venu voir la vache  Millette qui a une mamelle qui n'a pas de lait.

Dans la marge : Millette la vache a mis bas une velle aujourd'hui 

Vent marin calme et chaud

Avons continué à gerboyer le blé au fond du grand champ. Camille et Yves sont allés dépiquer au Tivoli. Joséphine est allée à Estèbe dépiquer aussi. Moi je suis allé après souper à Ramelou du haut.

Ciel couvert un peu de brume à midi

Avons continué à gerboyer le blé. Gaston est venu nous commander pour dépiquer demain.

Ciel couvert temps lourd

Avons fini de rentrer la paumelle et commencé à gerboyer le blé au champ du pailler

Vent marin chaud

Le matin avons chargé sur le camion de Mandou 2800 kg de fourrage ée coupe à 12 f = 33600 f

Le soir avons fini de gerboyer l'avoine et commencé continué la paumelle au champ des aygalots 

Beau temps chaud vent marin à la nuit

Avons fini de gerboyer l'avoine. Etienne Mandou est venu nous acheter 3500 kg de fourrage é eme coupe à 12f les 100 kg à charger dans le champ.

Beau temps

Avons étendu fourrage et gerbes d'avoine et paumelle.

Emile Pagès et André des Bourrels est venu s faire tailler les chevaux

Ciel couvert temps frais

Avons continué à gerboyer l'avoine et ramassé le fourrage derrière la maison.

Vent marin orageux. vous commencé de rentrer des gerbes, rentré le champ de paumelle de la vigne et commencé aux aygalots

Rosée vent marin modéré

J'ai fini de biner la vigne et avons fini de moissonner. Coupé la paumelle du ruisseau

Beau temps

Avons fini de couper le blé du souleilla

Ciel couvert sans soleil tout le jour

Le matin avons fini de tailler les pousses de la vigne. Le soir avons repris de moissonner au blé du souleilla 

En avons coupé les moitié

Forte pluie dans la nuit sans tonnerre 

Le matin avons déchargé quatre charrettes de fourrage. Le soir Camille et Yves ont fait les passages à la paumelle du ruisseau. Moi j'ai taillé les sarments 2eme pousse de la vigne. Camille Paulette et Huguette sont allés coucher à Roou.

Temps lourd

Le matin suis allé avec Fine planter des poireaux aux Quatre Cussous . Le soir avons mis l'avoine du ruisseau en tas et 'j'ai relevé 4 rangs de vigne.

Beau temps

Avons mis la paumelle en tas et en avons lié. Le soir avons fait les passages au blé du souleilla et moi j'ai commencé à biner la vigne.

Beau temps frais

Avons coupé la paumelle au champ des aygalots

Beau temps ciel couvert

Le matin avons mis l'avoine en tas

Le soir avons coupé la paumelle de la vigne

Beau temps avons continué à moissonner

Gaston est parti avec le tracteur. Il a fini de couper l'avoine et un peu de blé.

Marie Rouquet ma soeur est venue le matin.