Publié le 28 Février 2021
Vent d'ouest froid
Le matin avons continué à peindre et réparer les vélos. Le soir avons fini de tailler la vigne vieille et relevée les buissons de la haie de la vigne. Commencé à tailler la vigne jeune
Les carnets d'Emile en Lauragais
Les carnets d'Emile sont les souvenirs de mes aïeux, métayers dans le Lauragais, qui consignaient chaque jour le labeur familial sur un journal de bord. Nous sommes en 1951 au coeur de l'Occitanie. Je recueille aussi la mémoire des traditions, des méthodes de travail, du quotidien au fil des saisons grâce à des documents authentiques (blog participatif) contact : lauragais@lescarnetsdemile.fr
Publié le 28 Février 2021
Vent d'ouest froid
Le matin avons continué à peindre et réparer les vélos. Le soir avons fini de tailler la vigne vieille et relevée les buissons de la haie de la vigne. Commencé à tailler la vigne jeune
Publié le 28 Février 2021
Depuis bientôt 5 années, les Carnets d'Emile recueillent la mémoire de l'agriculture et de la vie paysanne d'antan dans le Lauragais, au coeur de l'Occitanie et vous proposent au quotidien d'authentiques carnets d'un métayer dans le Lauragais des années 50.
Si vous avez des témoignages, des documents photographiques, des anecdotes, des recettes traditionnelles, des dictons sur la vie rurale dans les fermes et métairies lauragaises des année 30, 40 ou 50, n'hésitez pas à me les faire parvenir à ou à me contacter pour publication sur ce blog : lauragais@lescarnetsdemile.fr ou 06 25 54 93 45
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Ceux de la Borde Perdue est un web roman feuilleton sous forme de saga qui raconte la vie d'une famille de métayers dans les années 50. Chaque mercredi depuis juillet 2020, vous pouvez retrouver un nouvel épisode sur www.bordeperdue.fr.
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@ bientôt !
Publié le 27 Février 2021
Un mariage à la campagne... l'événement dans une métairie demandait beaucoup de préparatifs. Du menu au hangar de réception, rien n'était laissé au hasard (pas même l'étable). Ce sont les souvenirs savoureux des préparatifs que nous narre aujourd'hui Aimé Boyer.
Élaborer le menu
"La première étape était de trouver une cuisinière qui, le jour du mariage, ferait la cuisine et se mettre d’accord dur ses émoluments. Il fallait ensuite fixer le menu, en accord avec les deux familles, acheter toutes les fournitures pour accompagner les produits de la maison.
On prévoyait ainsi les poules pour le bouillon, les ingrédients pour la farce. On envisageait aussi de un veau ou un agneau, quelques jours avant mais pas trop tôt car il n’y avait pas de chambre froide, ni frigidaire. On réservait les poulets, les pintades et on commandait le poisson : sandre ou brochet. On mettait de côté les œufs pour la mayonnaise et la crème.
Je garde un souvenir ému des hors d’œuvre : les œufs mimosa ou aux anchois. Pardon si j’en oublie...
Dans les bordes, il y avait souvent un four à pain, bien sûr. Le grand-père prenait parfois en charge la fabrication du pain pour cette noce et surtout la madeleine qui allait servir à la fin du repas à éponger la crème.
Préparer les fagots pour porter le four à température, le pétrin, mélanger le blé - le porter au préalable - chez le meunier ! Tout ce qu’il fallait pour réussir cette tâche : du savoir-faire….
Préparer la borde
Quelques jours avant on avait formé des équipes avec des amis, des voisins, en répartissant les rôles pour tout préparer autour de la maison. D’abord le vacher et la basse-cour. Il fallait également que l’écurie soit bien propre. En effet, avant de se mettre à table, les anciens allaient souvent faire un tour dans l’étable. C’est là qu’on estimait la capacité de traction de la borde.
Pour réunir ces grandes tablées, on choisissait parfois le hangar si le grenier était trop petit pas facile d’accès. Pas de souci, on savait faire ! Les repas des battages, des vendanges, pour tuer les cochons, lors des deuils lorsque les gens venaient de loin et bien d’autres…
Quelques jours avant, on avait fait le tour chez les voisins, avec la charrette, pour aller chercher des tables, des tréteaux, des chaises, des nappes, quelques bassines, casseroles, couverts, etc…
La veille du grand jour
Tout le personnel de service était de bonne heure sur le pont : battage, plumage parage… Chacun avait sa charge sous la houlette de la cuisinière. Cela se faisait dans une ambiance joyeuse de discussions et de rires.
Les jeunes gens prenaient part avec les anciens à la mise en place : par exemple pour poser des draps tout autour avec des courdils pour cacher le petit tas de foin ou un vieux mur etc… Au préalable, tout le matériel avait été sorti du hangar.
Venait le moment de poser les tables, caler les bancs, installer les nappes, décorer avec des guirlandes selon l’imagination de chacun quelques fois on recommençait… Pour l’événement, les jeunes filles fabriquaient des roses en papier, des guirlandes, que les garçons venaient chercher pour les poser.
Dans la cuisine, la veille du grand jour, il y avait l’équipe qui plumait et une autre préparant le repas du jour pour nourrir tous les participants à midi. Si on avait prévu l’abattage de gros agneaux ou veaux, une équipe était à la découpe, au parage.
A midi/13 heures, on mangeait la soupe, la cochonnaille, une sauce préparée avec des abats et morceaux récupérés le matin même de bonne heure. Rien ne se perdait. Quelques fruits pour le dessert. On entamait parfois la barrique prévue pour le lendemain. S’il y avait du café, il y avait aussi le pouce. On commençait à célébrer les futurs époux qui participaient à ces préparatifs entrecoupés par la venue du coiffeur ou l’essayage des tenues.
On était impatients. Le lendemain serait un jour de fête."
Je remercie Aimé Boyer pour ce témoignage tellement précieux.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 27 Février 2021
Pluie tout le jour
Avons démonté et peint le vélo de Joséphine. J'ai réparé le paravent du concasseur
Publié le 26 Février 2021
Vent d'ouest et pluie presque tout le jour
Suis allé à Castelnaudary pour vendre 50 sacs d'avoine. Je l'ai vendu à Mandou Etienne à 21 francs le kg. Mesal de Caraman est venu chercher 50 sacs de maïs pour le patron et 10 pour nous les sacs de 75 kg. Il nous a payé les 10 à 43 f le kg. Donné 32250 f.
Publié le 25 Février 2021
Pluie dans la nuit et la matinée vent d'ouest froid
J'ai fini un panier et j'ai fait une grande corbeille
Publié le 24 Février 2021
Chapitre 32 - Borde Perdue, Borde Basse et Montplaisir
Angelin Lavalette était un homme jovial dont les traits surmontés de cernes noirs trahissaient une grande fatigue. Tout comme son intérieur. Si la pièce de la grande borde de Montplaisir n'éta...
https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-32-borde-perdue-borde-basse-et-montplaisir
Publié le 24 Février 2021
Un peu de pluie dans la nuit et le soir à quatre heures
Le matin avons ventilé et empoché 10 sacs de maïs le soir avons continué à tailler la vigne. Quand il a plu j'ai commencé un panier. Françoise Bressolles de St Jean est venu àa la veillée.
Publié le 23 Février 2021
Beau temps. Suis allé à Villefranche. J'ai vendu 10 sacs de maïs à 43 f le kg à Mesal de Caraman. Le soir avons continué à tailler la vigne vieille.
Publié le 22 Février 2021
Vent d'ouest assez fort pluie dans la nuit
Gaston Lanegrasse est venu pour ventiler le maïs 55 sacs vendus à Vaissal de Caraman 40 le kg. Marie ma soeur est venue, elle a couché ici. Yves est allé aider à tuer le cochon à la Courège chez Jaseraud.
Publié le 21 Février 2021
Rafales de vent d'ouest avec pluie
Je suis allé avec Fine aider à tuer le cochon 220 kg à St Jean
Camille a continué à tailler la vigne vieille.
Publié le 20 Février 2021
Vent marin
Avons continué à tailler la vigne vieille. Camille et Paulette sont allés à la Foire de Montmaur. Fine aussi
Publié le 19 Février 2021
Publié le 18 Février 2021
Pluie légère presque tout le jour
Philippe Sacaze de Naudet son gendre sa fille et Alain et Martine ses petits sont venus.
Publié le 17 Février 2021
Publié le 17 Février 2021
Chapitre 31 - Dans les tourments du Rioulet
Lorsque les hangars de la Borde Perdue eurent accueilli ce qu'ils pouvaient contenir de gerbes d'orge puis de blé, il fallut envisager l'édification de gerbiers à proximité des bâtiments. Ils ...
https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-31-dans-les-tourments-du-rioulet
Publié le 16 Février 2021
Beau temps
Avons fini de clôturer le jardin
Fine et Paulette sont allées à Villefranche vendre des pigeons à 400 F la paire
Publié le 15 Février 2021
Beau temps
Avons commencé à clôturer le jardin.
Le soir avons fait douze claies aux ormeaux du fond du jardin
Publié le 14 Février 2021
Beau temps
Le matin avons fini d'égrener le maïs du patron
le soir avons semé un autre sac de pommes de terre et arraché les ravenelles du plantier de la vigne
Publié le 13 Février 2021
Le mois de février est déjà bien installé, voilà qui nous donne l'occasion de passer en revue quelques dictons et proverbes qui le concernent.
C'est le mois le plus court de l'année qui, les années ordinaires, commence le même jour de la semaine que mars et novembre. Au cours des années bissextiles, il commence le même jour de la semaine que le mois d'août.
Il tient son nom du latin Februarius, dernier mois du calendrier romain au cours duquel avait lieu les rites du purification universelle comme les Lupercales (13 au 15 février).
Mais revenons à l'occitan...
La neige de février est comme de l'eau dans un panier, si elle s'installe elle couve comme une glousse.
La neige de février ne passe pas la nuit sur le tas de fumier.
Il ne vaut pas grand chose le mois de février s'il ne fait pas fleurir l'amandier
S'il tonne au mois de février, il faut mettre les barriques au grenier.
Si février pleur, avril rit
Février est le mois des chats mais chat miauleur n'est pas chasseur.
Si vous connaissez d'autres dictons, expressions ou proverbes sur ce thème, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons la petite collection de ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Merci à Berthe pour les photos formidables.
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Publié le 13 Février 2021
Beau temps. Avons travaillé tout le jour à égrener le maïs du patron Gaston et Marcellin Fauré sont venus
Publié le 12 Février 2021
Vent marin pluie dans la nuit - Avons préparé et semé quelques pommes de terre à côté de la vigne. Mort de la mère de Cruzel du Parc.
Publié le 11 Février 2021
Beau temps
Vent marin léger
J'ai monté un système pour tirer les liens de fil de fer. Le soir j'ai mis des buissons sur la garenne du puits neuf. Camille Puget est venu souper.
Emile de la Chartreuse est revenu aujourd'hui de la Clinique de Castelnaudary.
Publié le 10 Février 2021
Juillet 1952 - le soleil luit sur les champs d'orge et de blé mûrs. La faucheuse fait sont oeuvresur les coteaux du Lauragais , les moissons sont enclenchées... Un rude travail qui va s'inscrire sur des semaines et des semaines... Pour se replonger dans les moissons d'antan, suivez ce nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue
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Chapitre 30 - Dans les champs moissonnés
Les journées de moissons étaient interminables. La chaleur de début juillet rendait les travaux pénibles et l'on veillait à commencer le plus tôt possible en attendant cependant que toute la ...
https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-30-dans-les-champs-moissonn%C3%A9s
Publié le 10 Février 2021