Publié le 28 Février 2023

Samedi 28 février 1953 - les betteraves

Beau temps

Sommes allés avec Fine à l'anniversaire d'oncle Cadet Rey Guillaume d'en Touzet Montmaur le soir. J'ai préparé la terre pour les betteraves. Camille a commencé à tailler la vigne. Yves a passé le rouleau.

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Publié le 27 Février 2023

Vendredi 27 février 1953 - deux dents arrachées

Beau temps chaud

Suis allé à Villefranche me faire arracher deux dents. Continué à passer le rouleau. Le soir avons fait des semis au jardin.

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Publié le 26 Février 2023

Jeudi 26 février 1953 - l'anniversaire

Huguette Durand un an aujourd'hui

Avons continué à passer le rouleau. Camille a travaillé les asperges. Yves est allé tuer le cochon chez son frère Henri de Gaumès.

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Publié le 25 Février 2023

Mercredi 25 février 1953 - les asperges

Beau temps

Camille et Yves ont travaillé les asperges. Moi j'ai passé le rouleau au blé du champ du ruisseau.

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Publié le 24 Février 2023

Mardi 24 février 1953 - le rouleau

Beau temps. gelée

Avons fini de semer les pommes de terre 200 kg à 40 f. Yves a continué à passer le rouleau.

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Publié le 23 Février 2023

Lundi 23 février 1953 - préparer la terre

Beau temps - Avons préparé la terre pour les pommes de terre et commencé de les semer, les femmes ont fait la lessive.

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Publié le 22 Février 2023

Dimanche 22 février 1953 - l'oncle Jules

Beau temps - Suis allé. voir l'oncle Jules Pagès à l'Anglais de Renneville 

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Publié le 21 Février 2023

Samedi 21 février 1953 - la paumelle

Beau temps. Avons jeté 1200 kg d'ammonite au blé et à la paumelle

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Publié le 20 Février 2023

Vendredi 20 février 1953 - la foire à Montmaur

Beau temps

Le matin j'ai fini le cageot à volailles. Le soir avons fait des fagots. Camille et Paulette sont allés à la foire à Montmaur.

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Publié le 19 Février 2023

Jeudi 19 février 1953 - les fagots

Beau temps moins froid

J'ai continué à faire le cagot. Camille et Yves ont fait des fagots.

Rose d'Estebe est venu nous voir.

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Publié le 18 Février 2023

Photo Serge Visentin

Photo Serge Visentin

Louis Bruno était agriculteur en Lauragais, fermier plus exactement. Retraité, il a consigné ses souvenirs dans des cahiers que sa famille a partagé avec nous. Je vous propose aujourd'hui de les redécouvrir. Avant de décrire une année entière de travaux des champs, il décrit les différentes structures des exploitations lauragaises. Un témoignage exceptionnel et passionnant.

Dans son introduction, Louis Bruno estime la moyenne des exploitations "de 15 à 30 arpents (un arpent =60 ares), exceptionnellement quelques unités qualifiées de grandes pouvaient comporter 60 ou 80 arpents". Il détaille ensuite les différents types d'exploitations avec force détails.

1- Les grands domaines avec maîtres-valets

Louis Bruno évoque donc l'existence de quelques grands domaines avec château ou maison de maître. Les terres labourables étaient subdivisées en plusieurs bordes, chacune gérée par un maître-valet.

Il écrit :

"Sur ces domaines, existait souvent un régisseur ou homme d'affaires payé par le propriétaire lequel supervisait et dirigeait travaux et affaires surtout dans le cas d'exploitation par des familles de gagés ou maîtres-valets. Ces derniers agissaient sur ordres donnés ne prenant eux-mêmes aucune initiative. Ils recevaient outre quelque maigre salaire en espèces, des gages en nature : blé, maïs, vin, pourcentage sur les étables, un lopin de terre pour leurs légumes et la possibilité d'un petit élevage de basse-cour."

2 - Les bordes ou métairies

"Le métayage était très courant, dans ce cas les initiatives concernant la conduite de l'exploitation étaient prises en concertation entre le bailleur et le preneur. On partageait les récoltes, les ventes issues des étables, les portes,oies, dindons, canards, seulement les poules et poulets bénéficiaient aux mi-fruitiers moyennant une rente annuelle au propriétaire établie sur un nombre d'oeufs et de paires de poulets prêts à rôtir. Les fournitures diverses, frais d'exploitation, les services et les engrais éventuels à part égale preneur-bailleur."

3 - Les fermes

"Le bail de fermage existait aussi, hélas un peu moins courant faute d'avances chez les preneurs. Le cas échéant, les terres et les bâtiments étaient donnés à bail de 3-6-9 ans résiliable ou renouvelable (sans statut avant 1945) avec inventaire de cheptel vif c'est à dire bêtes de somme pour le travail et cheptel mort matériel d'exploitation. Lequel se résumait à peu de choses par rapport à nos jours le preneur payait une rente annuelle fixée en nombre de sacs de blé loyal et marchand d'un poids de 80 kg l'un. Le fermier travaillait à sa guise tout en respectant les classes sur le bail."

4 - Les petites propriétés

"Enfin, quelques familles de plus ou moins petits propriétaires possédant leur unité de travail les conduisaient avec soin et persévérance et vivaient dans un confort relatif et en toute sécurité."

5- De l'instabilité et des changements

Louis Bruno évoque enfin le peuplement et l'instabilité assez répandue de certains preneurs et bailleurs.

" Du fait que les fermes étaient bien plus nombreuses, les campagnes étaient nettement plus peuplées. En 1954, 30 exploitations étaient encore ouvertes à Mauremont, commune totalisant 550 hectares très peu mécanisées. Une main d'oeuvre considérable s'imposait au minimum un UTH (unité de travail homme) et un attelage de boeufs ou chevaux par tranche de 10 hectares.

En ces temps là, les déménagements n'étaient pas choses rares et ce pour diverses raisons. Soit à cause d'incompatibilité entre preneur et bailleur ou bien parce que les enfants avaient grandi et il fallait un peu plus d'espace vital pour que chacun gagnât sa croûte. D'autres pauvres bougres, on ne savait trop pourquoi, roulaient leur bosse tous les ans, cherchant fortune d'un lieu à l'autre et c'était aussi néfaste pour les familles concernées que pour les terres qui faisaient l'objet d'un minimum de soins et s'appauvrissaient au fil des changements."

Louis Bruno dessine là un portrait précis des campagnes Lauragais des années 40 et 50 et de la façon de vivre. Dans les prochaines publications issues de ses écrits, on s'intéressera au travail et aux tâches relatives à chaque saison de l'année.

 

Un immense merci à Daniel Bruno - ainsi qu'à Christiane et Jean-François Bruno - pour avoir partagé les écrits passionnants de Louis. Merci à Serge Visentin pour la photo.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Publié le 18 Février 2023

Mercredi 18 février 1953 - le maïs du patron

Glace temps clair beau temps

J'ai continué à faire le cageot pour pigeons

Messal de Caraman est venu chercher le maïs du patron 56 sacs à 60 kg.

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Publié le 17 Février 2023

Mardi 17 février 1953 - le camion de Rougé

Glace froid et vif vent d'ouest

J'ai continué à faire la cage. Le camion de Rougé est venu chercher 43 balles de pailles pour Elie Puget de Roou. Camille Puget est venu dîner.

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Publié le 16 Février 2023

Lundi 16 février 1953 - la cage pour les pigeons

Neige très mauvais temps

J'ai commencé une cage pour déménager les pigeons 

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Publié le 15 Février 2023

Dimanche 15 février 1953 - les bûches

Mauvais temps ciel couvert

Vent d'ouate très froid

Le soir suis allé à Roou faire des bûches avec la poudre

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Publié le 14 Février 2023

Samedi 14 février 1953 - du froid

Glace vent d'ouest très frais

Avons fini de faire les prestations

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Publié le 13 Février 2023

Vendredi 13 février 1953 - une vente

Rafales de neige froide

Suis allé à Villefranche vendre une truie à Palosse qui est venu la chercher ce soir 195 k à 145 f = 28275 f 

Le soir avons,s continué aux prtestations

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Publié le 12 Février 2023

Jeudi 12 février 1953 - les prestations

Rafales de neige vent d'ouest froid

Avons continué à arracher les arbres en Sicre comme prestations

 

Les prestations étaient la déclinaison en nature de la taxe vicinale dont chaque propriétaire pouvait s'acquitter en jours de travail ou en monnaie sonnante et trébuchante selon la surface de ses propriétés. Souvent les propriétaires faisaient le choix d'y envoyer leurs métayers. Ces journées étaient dédiés à des travaux communaux (arrachage d'arbres comme ici, taille des haies, empierrée de chemins, curage de fossés)

Voir cet article pour plus de détails : https://www.lescarnetsdemile.fr/2022/01/lauragais-d-autrefois-156-les-prestations-et-la-taxe-vicinale.html

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Publié le 11 Février 2023

Pierre Touja m'a contacté pour me parler de son enfance dans le Lauragais des années 30. Dans la première partie (qu'on peut retrouver en cliquant ici), il révélait que ses parents, originaires de Gardouch, travaillaient au château de Dabeaux où étaient  alors accueillis des enfants qui avaient des difficultés familiales. A peine âgé de trois ans, le petit garçon échappant à la surveillance de ses parents, fut victime d'un accident. La faucheuse dans le pré, suite à un mouvement des animaux de trait, lui sectionna définitivement la jambe gauche. On lui sauva cependant la vie.

 

Grandir

Et c’est ainsi que je grandis à Dabeaux au fil des ans sans plus être un enfant caché. Les effectifs du château grossirent et on eut plus que jamais besoin de mes parents. Mon enfance fut rendue singulière par mon absence de jambe et les tentatives que l’on fit pour la compenser furent couronnés de succès très mitigés. Les prothèses pouvaient alors peser jusqu’à 8 kg, ce qui est bien lourd pour le dos fragile d’un jeune enfant en plein croissance. Pour ne pas le léser davantage, on revint quelques temps à des béquilles de fortune d’une fabrication simple et rudimentaire.

L’enfance reprit bien vite ses droits. Je rentrais souvent à Gardouch passer quelques vacances chez mes grands-parents, ma tante et mon oncle qui me choyaient. L’insouciance chevillée au corps, j’avais cependant conscience d’avoir un statut un peu spécial. Je lisais souvent dans le regard de mes camarades la curiosité que mon état leur inspirait.

 

Des étés insouciants

L’été, nous nous baignions à l’abreuvoir au bord du Canal. Robert Boulech, l’instituteur, nous recommandait d’attendre que les péniches s’éloignent car leurs fonds plats soulevaient la vase mais nous étions trop impatients et replongions aussitôt. Aux voûtes de Villefranche, nous organisions des concours de natation et, malgré mon handicap, je me débrouillais plutôt bien à ma grande fierté.

 

 

Une opération dans la cuisine

L’adolescence venant, la croissance de ce qui restait de tibia et de péroné devenait dangereuse et provoquait des risques de blessures sur le moignon. Nous consultâmes le docteur Paul Izard qui estima qu’une nouvelle opération devenait nécessaire. On ne m’en dit pas grand-chose sur l’instant. On essaie toujours de préserver les enfants des peurs qu’on pourrait leur provoquer.

Un jour on m’indiqua que le vendredi suivant, je ne mangerais pas ou alors rien d’autre que du chewing gum . La date de l’intervention redoutée avait enfin été fixée.

La cuisine de mes grands-parents fut, ce jour-là, entièrement recouverte de draps tendus. Je me souviens encore de l’arrivée la voiture du professeur toulousain. Sur la galerie, une table avec un piètement métallique avait été solidement fixée.

Il était flanqué de son assistante qui ne fit pas montre d’une bienveillance débordante même au moment de m’endormir à l’aide d’un masque à l’éther. « Respire, petit, respire », m’encourageait le docteur Izard. Sa présence me réconfortait grandement.

Et c’est ainsi que je fus opéré dans la cuisine gardouchoise de mes grands-parents par un bel après-midi. Dehors le soleil brillait.

La convalescence dura quelques temps. On prit le plus grand soin de moi.  On me nourrit de pigeon pour me rendre mes forces et, pour me distraire, ma tante me promenait grâce à une brouette dans son jardin au bord du canal.

 

Les années passant, l’adolescent laissa place à l’homme. Et tout au long de ma vie, j’ai pu voir les progrès de la technologie médicale et les prothèses qui sont devenues de plus en plus perfectionnées, légères et ergonomiques. Comme elle est loin cette première prothèse si lourde dont on m’harnachait et qui me déformait le dos. Je garde de ces années le souvenir d’une enfance singulière au cœur du Lauragais avec en point d’orgue cette opération, un vendredi après-midi dans une cuisine villageoise.

 

 

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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Publié le 11 Février 2023

Mercredi 11 février 1953 - les rafales

Rafales de neige et de pluie vent d'ouest fort mauvais temps

Avons égrené du maïs le matin. Le soir avons commencé les prestations arraché des arbres en Sicre

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Publié le 10 Février 2023

Mardi 10 février 1953 - les cochons et le maïs

Vent d'ouest et pluie

Suis allé aider à tuer les cochons en Touzet. Gaston est venu empocher le maïzena épis, soixante-cinq saches.

Les silos de Castelnaudary sont venus chercher 32 sacs de blé.

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Publié le 9 Février 2023

Lundi 9 février 1953 - les arbres du forgeron

Petites rafales de pluie

Avons commencé à égrener notre maïs et avons scié des arbres pour le forgeron

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Publié le 8 Février 2023

Dimanche 8 février 1953 - l'auto nouvelle Citroën

Gelée beau temps moins froid

J'ai fait des manches aux pioches

Le soir j'ai fait six balais de genet. Rey Louis est venu nous dire qu'il tue les cochons mardi. Il est venu avec l'auto nouvelle Citroën

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Publié le 7 Février 2023

Samedi 7 février 1953 - le blé du solelha

Glace froid

Continué à faire des fagots. Le soir j'ai passé le rouleau au blé du souleilla. elie Anna et Camille Puget de Roou sont venus à la veillée. Yves est allé tuer le cochon chez son frère René 

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Publié le 6 Février 2023

Vendredi 6 février 1953 - le marché à Villefranche

Glace froid

Avons continué à faire des fagots. Camille et Paulette sont allés à Villefranche

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