Publié le 30 Novembre 2020
Porté du fumier au verger
Avons fait castrer 8 porcelets 1200 F à marquer
La CAL a livré 300 kg blé de semence Bidi 17
Les carnets d'Emile en Lauragais
Les carnets d'Emile sont les souvenirs de mes aïeux, métayers dans le Lauragais, qui consignaient chaque jour le labeur familial sur un journal de bord. Nous sommes en 1951 au coeur de l'Occitanie. Je recueille aussi la mémoire des traditions, des méthodes de travail, du quotidien au fil des saisons grâce à des documents authentiques (blog participatif) contact : lauragais@lescarnetsdemile.fr
Publié le 30 Novembre 2020
Porté du fumier au verger
Avons fait castrer 8 porcelets 1200 F à marquer
La CAL a livré 300 kg blé de semence Bidi 17
Publié le 29 Novembre 2020
La Dépêche de l'Aude a consacré un article au web feuilleton lauragais Ceux de la Borde Perdue (http://www.bordeperdue.fr).
Chaque mercredi désormais, plus de 100 lecteurs retrouvent les Bourrel, ces métayers qui au début de l'année 1952 s'installent à la Borde Perdue au coeur du Lauragais. La vie n'a pas été tendre avec eux jusqu'alors, le sera-t-elle davantage ?
Tous les travaux des champs et de la ferme rythment en temps réel le quotidien de nos héros, la narration s'appuyant sur les faits relatés dans les Carnets d'Emile.
Les épisodes sont hebdomadaires mais ils sont disponibles dans leur intégralité dans l'onglet dédié pour commencer le web roman du début.
Je remercie Christelle Marty pour son écoute attentive et pour sa plume qui relate avec précision l'aventure de la Borde Perdue.
Article à retrouver ici : https://www.ladepeche.fr/2020/11/23/sebastien-saffon-perpetue-la-tradition-des-romans-feuilletons-sur-le-web-9215575.php
Publié le 29 Novembre 2020
Beau froid
La matin descendu du blé et traité les pommes de terre
Mis de l'ordre au verger
Paulette est allée tuer les canards en Touzet
Publié le 28 Novembre 2020
C’est un autre type de carnet qui m’a été confié dont je vous ai proposé des extraits il y quelques semaines (voir : http://www.lescarnetsdemile.fr/2020/09/lauragais-d-autrefois-94-un-journal-de-ferme-de-1936.html ) dans ce nouveau post. Il nous ramène en amont de la période que nous avons l’habitude de traiter ici puisqu’il date des années 30. Nous nous arrêterons aujourd’hui sur l’année 1938 qui se tient sur 3 pages. Il est tenu par Germain Fauré.
L'écrit est un peu plus bref que les carnets d’Emile - chacun créait son outil de travail, outil de mémoire en fonction de son besoin et de ses habitudes - mais d’autres détails y figurent sur lesquels il est intéressant de se pencher.
Tous les jours de l’année n’y sont pas traités, la météo n’y est pas non plus évoquée. Il sert beaucoup d'aide mémoire. On y trouve ainsi les mentions des boeufs et des chevaux lorsqu'ils sont ferrés, les réglages du semoir.
D'autre part, on y trouve aussi l'adresse de professionnels : électriciens, vendeurs de porcs...
Parmi les événements de l'année, le creusement et la construction d'un puits sont mentionnés.
Les quantités de maïs ainsi que les surfaces dédiées au fourrage pour la graine sont renseignées. Enfin comme en 1936, sont notés tous ceux qui sont venus aider pour les battages notamment. En quelques lignes est ainsi brossé le bilan d'activité d'une année à la ferme.
Nous reviendrons prochainement sur les cahiers de Germain Fauré pour y découvrir d'autres détails.
Je remercie sincèrement Paul Escrieut de me les avoir confiés pour les partager avec vous.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 28 Novembre 2020
Pluie la nuit
Le matin avons coupé un arbre au champ sous le jardin
Le soir je suis allé à Castel commander 300 kg de blé dur
Publié le 27 Novembre 2020
Publié le 26 Novembre 2020
Beau chaud
Nous sommes allés avec Paulette acheter une table 18000 chez Carousse
Mis de l'ordre au verger et mis du fumier aux choux
Publié le 25 Novembre 2020
Mars 1952 : quand le printemps revient à la métairie, il faut tailler la vigne avant qu'elle ne pleure, passer la herse avec les boeufs, préparer la terre du potager...
La vie au fil des saisons dans un nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue à retrouver ici : https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-19-un-printemps-lauragais
Publié le 25 Novembre 2020
Publié le 24 Novembre 2020
Publié le 23 Novembre 2020
Pluvieux
Avons porté 3 remorques de pierre devant la porte. Les Seloudres sont venus chercher 4 kg 500 de foie de canard à 2300 le kg
Publié le 22 Novembre 2020
Orage dans la nuit
Avons tué 25 canards mulards
Sont venus nous aider ma belle-mère, Lucienne et Julie
Avons arraché de la pierre pour mettre devant la porte
Publié le 21 Novembre 2020
Publié le 20 Novembre 2020
Vent d'autan
Le matin nous sommes allés à la messe des combattants à Airoux.
Après-midi nous sommes allés à la Castagne
Publié le 20 Novembre 2020
Parfois le propriétaire de la métairie en possédait plusieurs, pour coordonner et superviser certains travaux, il avait un régisseur. Voici le témoignage au sujet de ces rapports - pas toujours simples - entre régisseur et métayers dans le lauragais d'autrefois que nous confie aujourd'hui Aimé :
"Le lavage des barriques au château fait partie des travaux que devait le métayer au bailleur. Comme la granda Bugada, couper et fendre le bois, nettoyer les greniers ou encore tailler les haies du parc ou même approvisionner l’eau des citernes du château. etc…
La granda bugada, la lessive a été détaillée dans Ceux de la Borde Perdue (voir https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-14-a-la-granda-bugada )
Laver la futaille faisait partie de ces corvées.! Pour avoir du bon vin, il fallait aussi avoir des récipients propres non seulement à la décuvaison mais aussi dans le courant de l’année car il fallait transvaser deux ou trois fois.
D'abord, le régisseur venait la veille avec son petit chapeau et ses bottes de cheval bien cirées.
Après avoir fait un tour dans l’écurie, il nous disait : "demain on lave les barriquessans demander si l'on pouvait. Donc à l’heure dite, le lendemain, nous allions à la cave où un copieux petit déjeuner nous était proposé. Au menu : boudin, jambon, lard, quelquefois un fromage, un fruit du verger du château, et du vin à volonté
Il y avait aussi bien-sûr la marque de pain, dans laquelle chacun coupait une tranche, avec son propre couteau du type Opinel ou autre...
Eh oui, le couteau faisait parti de la panoplie du paysan, car avec la traction animale, il arrivait parfois d'avoir à délier les attelages en urgence : charrette, renversée, rouleau coincé à un arbre, essaim de guêpes...
Il fallait couper les juilles (lanière servant à attacher le joug sur la tête des boeufs) qu’on réparait plus tard avec des rivets plats, le marteau, le pli de la charrue renversé en guise d’enclume, sans oublier l’alène (poinçon) pour faire le passage pour le rivet.
Nettoyer la futaille consistait à vider un ou deux seau d’eau dans la barrique par l’orifice qu'on appelait infonil . Quelquefois, on faire descendre une chaîne à l'intérieur pour décaper le tartre. On l' attachait avec un fil de fer coincé avec la bonde et replié sur celle-ci.
On se mettait sur le côté de la barrique, une main à chaque tête, on faisait balancer. Celle-ci étant oblongue, ce geste n’était pas trop pénible. Une fois lancée, elle se balançait presque seule, il n’y avait plus qu’a changer les mains de place pour la faire tourner, sur place.
Après plusieurs tours il fallait la vider après avoir enlevé la bonde : on la faisait rouler sur une échelle couchée au sol ! Ceci était répété deux ou trois fois. Ici le régisseur intervenait, il sentait dans la barrique. S’il avait un petit différent avec un métayer, il la lui faisait laver plusieurs fois ! Ce qui n’arrangeait pas les rapports.
Le foudre de 500 litres était plus difficile à manoeuvrer : l’ovale de l’ellipse était plus court, il fallait se mettre à deux et bien s’entendre.
Tout au long de ce travail, chacun avait son verre du déjeuner et allait de temps en temps au robinet de la barrique sans restriction."
Sincères et amicaux remerciements à Aimé Boyer pour le partage de ses souvenirs.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 19 Novembre 2020
Pluie le matin
Je suis allé à Revel commander une pompe à la BP
Après avons fini une caisse pour les lapins
Publié le 18 Novembre 2020
En février 1952, la fièvre aphteuse envahit les étables lauragaises (et plus largement en France). Certaines bordes sont mises en quarantaine, un confinement difficile à vivre quand les animaux sont à l'arrêt et les travaux dans l'attente.
A lire ici : https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-18-isolement-en-lauragais
Ceux de la Borde Perdue, un web roman feuilleton au coeur du Lauragais...
Publié le 18 Novembre 2020
Beau
nettoyé le bord au champ du jardin et rentré 3 remorques de betterave
Mis une plaque au chemin de la Ginelle
Publié le 17 Novembre 2020
Pluie après-midi
Le matin avons arraché de la betterave
Le soir travaillé à faire une cage pour les lapins
Publié le 16 Novembre 2020
Publié le 15 Novembre 2020
Publié le 14 Novembre 2020
Chemin faisant (camin fasent), l'auteur de ces lignes se demanda quelles expressions et dictons occitans il pouvait cueillir au bord de la route. En voici un petit florilège :
Le que court sus un camin peiregos es un asard se ne trabuca pas.
Celui qui court sur un chemin pierreux, c'est un hasard s'il ne trébuche pas.
Se l'ivèrn sièc son camin, arriva a Sant Martin.
Si l'hiver suit son chemin, il arrive à la Saint Martin.
Vielh coma un camin.
Vieux comme un chemin.
A la sant Marti, la lèbre es pel cami, a Nadal la lèbre es al pè de l'ostal.
A la Saint Martin, le lièvre est dans le chemin, à Noël il est au pied de la maison.
Esser per camins et carrièras
Être par voies et par chemins
Si vous connaissez d'autres dictons ou proverbes sur la route, le sentier, le chemin qui étaient usités en Lauragais, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
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Publié le 14 Novembre 2020
Beau
Rouzau est venu pour le tracteur que la batterie est à plat. Le soir hersé à la milliaire du champ de la Ginelle
Publié le 13 Novembre 2020
Beau
Le matin je suis allé à Villefranche chez Izard pour Régine.
Après dîner nous sommes allés à la Castagne
Publié le 12 Novembre 2020
Pluie
Nous sommes allés à Castel faire mettre des semelles orthopédiques pour Régine. Payé 1760 F
Payé Rouzau 7565