Tandis que les premiers rayons du printemps sont encore hésitants à réchauffer la terre lauragaise, Emile et les siens n'ont pas manqué d'activité tout au long de ces deux mois. On s'affaire, on prépare la pleine saison, on joue à cache-cache avec la météo, jonglant d'une activité à l'autre et adaptant sans cesse son emploi du temps en fonction des caprices du temps.
Mars est consacré pour partie à couper du bois.
On laboure et fume la vigne (avec du fumier, bien-sûr, mais aussi du sulfate de fer) et, par sections, on remplace quelques ceps.
On égrène du maïs de la saison précédente dans la perspective de le vendre.
Un retour est opéré au potager : semis des fèves, installation des pommes de terre...
En avril, on commence à préparer les champs pour certains semis (passage de la canadienne, des dentails...) et notamment pour le maïs, ce qui prend beaucoup de temps au regard des mentions nombreuses dans le carnet concerné.
On vend ce qu'il reste de fourrage encore stocké.
Au potager, on installe les baraquets (haricots blancs), on sème carotte, navets, melons et concombres (c'est ainsi qu'on appelle parfois les courgettes).
Le 30 avril, tout est prêt.. On peut voir mai venir !