Publié le 23 Janvier 2025
Publié le 22 Janvier 2025
Publié le 21 Janvier 2025
Pluie fine tout le jour
Avons démonté la charrette vieille et changé les traversins. Fine est allée à Estèbe aider à Faire la saucisse.
Publié le 20 Janvier 2025
Plis le matin assez beau temps le soir
Suis allé avec Camille tuer le cochon à estebe. J'ai mené la jeune truie au verrat à la Ginelle.
Publié le 19 Janvier 2025
Vent marin froid avec pluie
Avons fait des bûches et mis de l'ordre au sol et j'ai commencé à faire des traversins pour réparer la vieille charrette. Camille et Paulette sont allés tuer les cochons à la Ginelle.
Publié le 18 Janvier 2025
Pluie dans la nuit ciel couvert vent frais
Avons nettoyé le poulailler et charrié des arbres morts et fait des bûches le soir et fait de la farine. Henri Rouquet est venu nous inviter pour tuer le cochon jeudi.
Publié le 16 Janvier 2025
Vent. marin avec quelques gouttes de pluie. Plus abondante à la nuit.
Avons monté les crêtes du hangar sur la grange et recompté les balles de paille au hangar. Fine est alée à Castel vendre 4 canards gras à 400 f le kg. Henri nous a payé le lait 6000f.
Publié le 16 Janvier 2025
Le matin temps doux à deux heures grand vent d'ouest avec pluie
J'ai remonté mon vélo. Le soir j'ai clôturé derrière la maison. Rose d'Estebe et ma belle-mère sont venues voir maman.
Publié le 15 Janvier 2025
Beau temps chaud
J'ai coupé du bois et fait des fagots au petit vivier. Camille est allé à la Ginelle et ils ont fini les fagots.
Mr Pierre est reparti à Thil. Avons tué 16 canards. Marie ma soeur est venue et Julie nous aider . Yves est allé tuer le cochon chez sa soeur Juliette au Rivaillé à Avignonet.
Publié le 14 Janvier 2025
Beau temps pluie dans la nuit
Continué à faire des fagots à la Ginelle moi ici. Avons vendu les porcelets à Malaterre à 370f le kg.
84 kg à 370 f = 31080
Le Docteur Paul Izard est venu voir maman.
Publié le 13 Janvier 2025
Beau temps chaud pluie dans la nuit
Avons monté du fourrage sur la grange le soir avons charrié du bois mort au château. Paulette et Huguette sont arrivées de Roou. Camille Puget les a portées en auto.
Publié le 12 Janvier 2025
Beau temps lourd
Continué à couper du bois à la Ginelle et moi ici. Mr Pierre Castaing est venu nous voir.
Publié le 11 Janvier 2025
Temps doux quelques averses de pluie
J'ai continué à faire du bois au pré. Camille et Yves ont continué au château.
Publié le 10 Janvier 2025
Ciel mi-couvert assez beau temps
J'ai coupé du bois aux arbres sur e petit vivier. Camille et Yves sont allés couper des pins secs à la ginelle. Fine est allée à Castelnaudary.
Publié le 9 Janvier 2025
Beau temps
J'ai lié des fagots et clôturé derrière la maison. Fine est allée dîner à Roou. Yves et allé tuer le cochon chez René.
Publié le 8 Janvier 2025
Pluie fine tout le jour
Sommes allés aider à tuer le cochon à Elie Puget à Roou Camille Paulette Huguette et moi
Publié le 7 Janvier 2025
Pluie tout le jour. Le matin avons fait un sac de farine, le soir j'ai commencé une brouette et suis allé à Labastide porter ma bicyclette à réparer. Camille Puget est venu chercher Camille Paulette et Huguette pour le cochon.
Publié le 6 Janvier 2025
Temps lourd pluie à la nuit
Continué à couper et piquer du bois derrière la maison. Camille et Yves sont revenus en couper à la Ginelle.
Publié le 5 Janvier 2025
Je vous propose de redécouvrir ce témoignage publié il y a près de quatre ans dans le cadre des témoignages des campagnes lauragaises en 39-45. Aujourd’hui, voici un extrait des souvenirs de Laurence Raymond de Baziège, extrait du livre d’or des Anciens Combattants de la commune. Serge Arnaud, qui l’a recueilli, l’a partagé avec nous et je l’en remercie.
Je me rappelle toujours les paroles que nous disait un cousin de Maman qui était questeur au Sénat: « Pauvres enfants, je vois beaucoup de nuages sur vos têtes et un avenir bien sombre!!! ». Cela se passait pendant les vacances d'août 1938...
Hélas, l'été 39 devait lui donner raison… Ce fut une année noire pour les Français... et très triste dans ma famille car mon grand-père et ma grand-mère nous quittaient le jour des Rameaux et le jour de Pâques. Pour moi qui étais à peine adolescente, cela fut un grand choc. A la fin août, mon père était mobilisé en tant que réserviste, ayant déjà fait la guerre de 14-18 et été gazé. Voilà comment je me suis retrouvée seule avec Maman.
Je devais rentrer le 1er octobre, dans une école tenue par des Religieuses pour y apprendre la couture et la broderie comme toute fille de bonne famille, mais vu la situation il n'en était plus question... Autre orientation... je devais aider Maman à travailler dans les champs et soigner les bêtes... il fallait dépiquer le blé qui était en gerbière : je me rappelle que les jeunes gens qui n'étaient pas partis pour le front, sont venus nous aider ainsi que d'autres voisins. Finalement, j'en garde un très bon souvenir...
Puis, il a fallu faucher, sécher et rentrer le regain; octobre est arrivé, nous avons vendangé, aidées par des cousins et des voisins, puis effectué la cueillette des pommes. Papa a eu une première permission pour les semailles. Nous avons rentré du bois pour l'hiver car, en ce temps-là, la cheminée avait un grand succès. La récolte du maïs dont l'effeuillage se faisait à la maison, donnait lieu à des réunions entre voisins et jeunes: nous mangions des châtaignes et gouttions le vin nouveau quand le travail était terminé…
Et la TSF diffusait toujours le même communiqué: « Rien à signaler sur le front: tout est calme.» Les mois ont passé et Papa a été démobilisé. Puis, les événements se sont précipités sur le front: nous avons eu un afflux de réfugiés belges et alsaciens. Pendant quelques mois, nous avons hébergé deux jeunes filles dont les parents étaient accueillis dans une autre famille en attendant de les réunir dans une maison.
Parmi ces réfugiés, il y avait un couple d'une grande discrétion: tous les jours, il venait chercher du lait à la ferme. Le mari demandait à mon père s'il n'avait pas du travail pour lui et son épouse. Nous avons très vite compris qu'ils ne manquaient pas d'argent mais qu'ils avaient faim. Nous les avons aidés dans la mesure de nos possibilités en les invitant à. partager nos repas assez souvent. Lui s'intéressait beaucoup à la politique. Un jour, il a demandé à mon père s'il pouvait venir écouter les informations à la TSF, pas Radio Paris, mais Radio Londres. Cette dernière commençait ses émissions par une chanson qui disait:
« N'écoutez pas Radio Paris, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand » Le monsieur venait tous les jours mais, à la belle saison, nous étions encore dans les champs à 1'heure des informations; alors mes parents ont décidé de faire confiance à cet homme et lui ont enseigné l'endroit ou était cachée la clef de la porte. Il rentrait, écoutait le poste, refermait et s'en allait. Cela a duré jusqu'à la fin de la guerre.
Avant de partir, ils sont venus tous les deux nous remercier et nous ont montré leurs vrais papiers d'identité: ils étaient Juifs Allemands et avaient fui le nazisme. Ils sont partis et jamais plus nous n'avons eu de leurs nouvelles. Nous avons gardé d'eux un bon souvenir.
Mes remerciements Serge Arnaud pour le partage de ce témoignage.
Merci à Laure Pagès pour la photo d'illustration.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 5 Janvier 2025
Vent marin modéré
J'ai commencé à faire des fagots derrière la maison. Camille et Yves sont allés couper du bois à la Ginelle.
Publié le 4 Janvier 2025
Publié le 3 Janvier 2025
Vent marin fort tourné à la nuit avec pluie
Avons fait des bûches tout le jour
Camille et Paulette sont allés à Castelnaudary cendre des oeufs à 200F. Camille a payé le 4eme trim des A sociales 1350f
Publié le 2 Janvier 2025
Publié le 1 Janvier 2025
Publié le 1 Janvier 2025
Bonne année à tous les lecteurs des Carnets d'Emile.
Ce blog aura 9 ans - eh oui déjà - au mois de mai. J'en profite pour vous remercier de votre fidélité et de votre intérêt.
Que 2025 vous soit douce, agréable, sereine et jalonnée de santé !
Voici pour commencer quelques dictons de saison :
- L’ivèrn es pas bastard s'arriba pas d'ora arriba tard.
L'hiver n’est pas bâtard, s'il n'arrive pas de bonne heure, il arrive tard.
- Quand les corbasses son a l'ensús, l'ivèrn nos tomba dessus ; quand les corbasses son a l'enbàs, l'ivèrn es passat
Quand les corbeaux volent haut, l'hiver nous tombent dessus, quand les corbeaux volent bas, l'hiver est fini
- Se trona al mes de janvièr, i aura de blat a plens sestièrs
S'il tonne au mois de janvier, il y aura du blé à pleins setiers.
- Quand janvièr es jornalièr, n'es pas ni mars ni febrièr
Quand janvier est journalier, il n'est ni mars ni février.
Bona annada a totis !
Sébastien