Publié le 31 Juillet 2021

Mardi 31 juillet 1951 - Les gerbes du Souleilla

Vent marin orageux avec un petit orage à la nuit

Avons continué à gerboyer au blé du Souleilla et fini la gerbière

(erreur dans le quantième du mois il s'agit du 31 et non du 30 comme l'indique Jean)

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Publié le 30 Juillet 2021

Lundi 30 juillet 1951 - la gerbière de blé

Vent marin assez fort

Avons commencé une gerbière de blé. Marius et Marcelin sont venus nous aider après souper. Ils sont allés dépiquer aux Touzets je les ai payés à 500 f par jour 3500 f

(erreur dans le quantième du mois il s'agit du 30 et non du 29 comme l'indique Jean)

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Publié le 29 Juillet 2021

Dimanche 29 juillet 1951 - le moulin à vent de poche
Dimanche 29 juillet 1951 - le moulin à vent de poche

Vent marin fort

Le matin avons chargé et déchargé deux charrettes de fourrage. Le soir j'ai fait de la farine de  pommelle avec le moulin à vent et j'ai taillé les melons et relevé quatre rangées de vigne à la vieille. Camille et Paulette sont allés à Roou après dîner.

(erreur dans le quantième du mois il s'agit du 29 et non du 28 comme l'indique Jean)

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Publié le 28 Juillet 2021

Lauragais d'antan : descolefer le maïs à la veillée

Les derniers jours d'octobre 1952 sont un peu frisquets. Louise revient enfin à la Borde Perdue. Elle sait que les Bourrel sont soucieux. Une veillée de travail pour descolefer le maïs est l'occasion idéale pour quelques confidences...

Un nouvel épisode de la saga des métayers du Lauragais à retrouver ici :

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Publié le 28 Juillet 2021

Samedi 28 juillet 1951 - gerboyer l'avoine

Beau temps très chaud vent marin à la nuit.

Avons fini de gerboyer l'avoine et commencé le blé. Marius et Marcelin fauyré sont venus nous aider. Yves Fauré et Camille Puget sont venus en permission et ont soupé ici

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Publié le 27 Juillet 2021

Vendredi 27 juillet 1951  - l'avoine

Beau temps chaud

Avons continué de gerboyer l'avoine fini au grand champ

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Publié le 26 Juillet 2021

Jeudi 26 juillet 1951 - gerboyer l'avoine

Beau temps 

Avons commencé de gerboyer l'avoine au grand champ Marius et Marcelin Fauré du Tivoli sont venus nous aider l'après-midi

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Publié le 25 Juillet 2021

Mercredi 25 juillet 1951 - le grand hangar

Beau temps vent d'ouest frais

Le matin avons déchargé quatre charrettes de fourrage dans le grand hangar. Le soir avons gerboyé le blé resté  de sous le vivier du bois

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Publié le 24 Juillet 2021

Un pique-nique dans les années 30 (photo coll. Rouzaud)

Un pique-nique dans les années 30 (photo coll. Rouzaud)

Voici un témoignage d'Aimé Boyer sur les labours au brabant lorsqu'il était enfant. Quand les terres étaient un peu éloignées de la métairie, s'organisait un pique-nique.

"Les commerçants, artisans, particuliers avaient des terres, de petites surfaces disséminées autour de Caraman. Mes parents qui avaient une petite ferme exploitaient cxrtaines de ces parcelles. Celle de l’épicière était près de Caraman maios assez éloignée de notre métairie (environ 2 km). Aussi lorsque nous allions faire les gros travaux comme les labours, nous y passions la journée.

A midi ma mère avec son vélo équipé d’un porte bagage, posé sur le devant - qui servait aussi à me porter quand j’étais petit – venait nous apporter le repas. Dans un bouteillon, il ya avait la soupe, dans une tourtière enveloppée d’un chiffon pour conserver la chaleur, une sauce, un civet ou, parfois, les incontournables haricots vvec leurs morceaux de salé sans oublier la tranche de jambon et aussi le boudin. Pour le dessert une pomme, quelques noix ou amandes tirés de nos arbres faisaient l’affaire, il y avait rarement du fromage. Bien-sûr, l’incontournable vin avait toute sa place à tous les repas et même pour le 4 heures sans oublier  la grosse marque de pain qui allait servir à éponger toutes ses sauces.

Pendant que ma mère étalait une couverture, installait les assiettes et couverts, mon père déliait les quatre vaches.

Pour les labours au brabant, j’étais chargé de conduire l’équipe de devant avec l’aiguillon (le tocado). On disait alors « tirer les vaches ». D’ailleurs, c’était ainsi que c’était écrit sur un petit papier que je donnais le lendemain à l’institutrice pour expliquer mon absence à l’école : « Aimé n’est pas venu hier, nous avions besoin de lui pour tirer les vaches ».

Les vaches libérées de leurs jougs allaient s’éparpiller dans le champ et en bordure pour y chercher de l’herbe à leurs goût. Tambour le chien fidèle les contrôlait sans perdre une seconde - les champs des voisins étaient toujours attirants - pendant que nous mangions de bon appétit. Le plein air, ça creuse.

A la fin, ma mère commençait à rassembler tous les ustensiles d’une table improvisée mais bien garnie. Elle prenait soin de rassembler dans la couverture les mies de pain pour les éparpiller dans la cour en arrivant à la maison : tous les animaux arrivaient alors.

Mon père s’allongeait un moment à l’ombre d’un azerolier, j’en faisais autant. Mais cela ne durait guère (Anen, dròlle, i cal tournar : allons petit, il faut s’y remettre). Mais auparavant, il roulait une grosse cigarette de tabac gris qu’il conservait dans une blague en cuir, à la poche, avec un papier cigarette Job. Il l’allumait avec son briquet amadou qu’il rangeait après avoir tiré une bonne bouffée.

Il prenait alors le joug, vérifiait si les juilles n’étaient pas emmêlées et appelait les vaches par leurs  noms. Tambour faisait un petit tour pour s’assurer  qu’acune ne renâcle. Les vaches venaient se positionner en s’étirant,

En face mon père posait le joug sur l’une et je me mettais en mesure de lier pendant qu’il s’occupait de l’autre.

Là j’ai vu son petit plus ! Pendant le repas il avait glissé quelques croûtons dans ces poches  dont les vaches étaient friandes.

Pour lier le joug aux vaches, il y avait des gestes précis, autour des cornes en suivant une progression apprise depuis la nuit des temps. Sans oublier de poser sur leur front un coussin épais, qui allait permettre au juilles de ne pas frotter sur l’os temporal, sous les cornes, ce qui pouvait agacer certains animaux.

Quelques fois il me disait « Mena un bricon, vau far una cigarreta » (Conduis un peu le brabant je vais faire une cigarette).

Inutile de vous dire que je prenais cette charge avec l’aguillada avec mille plaisirs."

 

Un immense merci à Aimé Boyer pour son précieux témoignage et à Jean-Claude Rouzaud pour le partage de sa photo.

 

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Publié le 24 Juillet 2021

Mardi 24 juillet 1951 - Arracher  les fèves

Vent d'ouest frais . Le matin avons coupé du fourrage sous le petit bois et arraché des fèves le soir avons fini de charger le fourrage du grand champ trois charrettes et une de débris

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Publié le 23 Juillet 2021

Lundi 23 juillet 1951 - la paille d'avoine
Lundi 23 juillet 1951 - la paille d'avoine

Vent d'ouest fort avec rafales de pluie le soir à la nuit

Avons coupé le petit champ de dessus du lotier le fourrage 

Jules Pech est venu chercher 88 balles de paille d'avoine à 2f 25. Avons ramassé le fourrage du grand champ et y avons chargé une charrette et trois au grand champ du pailler et déchargé le tout.

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Publié le 22 Juillet 2021

Dimanche 22 juillet 1951 - les 900 plants de vigne

Beau temps ciel couvert temps frais

Lze matin avons ramassé le fourrage du pailler Moi j'ai nettoyé arraché l'herbe des 900 jeunes plants de vigne. Yves Fauré est venu en permission. Emile Pagès est venu souper.

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Publié le 21 Juillet 2021

Lauragais d'antan : Louise à bicyclette

Dans la soupente du hangar, il y a une vieille bicyclette qui pourrait rendre Louise plus libre de ses déplacements; Pour se rendre à la Borde Perdue par exemple où l'inquiétude se fait jour et où les amours se nouent.

Alors même que la récolte des maïs se poursuit en octobre 1952 

Un nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue à retrouver ici

 

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Publié le 21 Juillet 2021

Samedi 21 juillet 1951 - la 2e coupe du grand champ

Beau temps très chaud 

Avons coupé le fourrage 2e coupe au grand champ. Chargé une charrette aux frênes et le reste sous le petit bois. Le soir gerboyé la pommelle de derrière la maison 5 charrettes

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Publié le 20 Juillet 2021

Vendredi 20 juillet 1951 - Quatre charrettes

Beau temps très quad 

Le matin avons coupé le fourrage du champ du Pailler et chargé. la luzerne de sous le petit bois. Le soir avons déchargé quatre charrettes de fourrage

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Publié le 19 Juillet 2021

Jeudi 19 juillet 1951 - Dépiquer la pommelle

Beau temps chaud - Le matin sommes allés, Camille sa mère et moi à la Planette dépiquer deux charrettes de pommelle 500kg de grain. Avons chargé le fourrage du champ des frênes et du ruisseau six charrettes et déchargé trois. Ramassé la luzerne sous le petit bois

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Publié le 18 Juillet 2021

Mercredi 18 juillet 1951 - deus charrettes de pommelle

Beau temps - avons fini de biner les vignes; Aujourd'hui j'ai travaillé à la ferme. Ramassé le fourrage du champ des frênes et chargé deux charrettes de pommelle pour les aller dépiquer demain à la Planette chez Bayssières

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Publié le 18 Juillet 2021

Mardi 17 juillet 1951 - les deux paires de boeufs

Beau temps - Avons biné la vigne vieille avec les deux paires de boeufs et commencé à relever et attacher la jeune

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Publié le 17 Juillet 2021

Lauragais d'Autrefois (138) : dictons occitans de l'été (l'estiu)

Alors que la chaleur semble vouloir enfin s'installer, un petit détour par les dictons occitans de l'été...

 

Del bon estiu le pagés viu.

Du bon été le paysan vit.

 

Le que pana pas a l'estiu vei pas la façade de Diu.

Celui qui ne profite pas de l'été ne voit pas la face de Dieu.

 

Le que travalha pas l'estiu, a sovent talent l'ivern.

Celui qui ne travaille pas l'été a souvent faim l'hiver. 

 

La pleja d'estiu mena le fresc al riu.

La pluie d'été amène la fraîcheur au ruisseau.

 

Le que parla mal de l'estiu, parla mal de son paire.

Celui qui dit du mal de l'été dit du mal de son père.

 

Quand les auriòls arrivan, es signe de calor.

Quand les loriots arrivent, c'est signe de chaleur.

 

Quand le blat es en flor, la cloca es al pausador 

Quand le blé est en fleur, la poule qui couve se repose

 

Per la santa Magdalena la notz es plena.

A la sainte Madeleine, la noix est pleine.

 

Si vous connaissez d'autres dictons ou proverbes sur l'été, la chaleur, les moissons etc, etc..., n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr 

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Publié le 17 Juillet 2021

Lundi 16 juillet 1951 - le champ des frênes

Beau temps vent d'ouest frais

Avons fini de moissonner coupé la pommelle derrière la maison. Le matin coupé le fourrage du champ des frênes 

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Publié le 15 Juillet 2021

Dimanche 15 juillet 1951 - la moto

Un peu de pluie dans le début de la nuit beau temps dans la journée

`Le matin suis allé à Villefranche chercher de la viande et j'ai coupé du blé couché au champ du jardin.

Ma soeur et Auguste sont venus dîner.

Je suis allé porter avec la moto à Labastide d'Anjou.

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Publié le 14 Juillet 2021

Lauragais d'antan : la récolte du maïs

Dans les champs de maïs en octobre 1952, avec le punto, les paniers et les saches de jute, on récolte le maïs. Il faudra ensuite le descolefer à la veillée avant de le stocker dans le crib. La vie des métayers au coeur des saisons se poursuit dans Ceux de la Borde Perdue, la saga lauragaise...

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Publié le 14 Juillet 2021

Papillons en Lauragais (5) : le Machaon

Claude Bouche est un passionné de photographie et d'entomologie. Il arrête son objectif sur les insectes qu'il croise dans le Lauragais et notamment les papillons.

Nous vous proposons d'en découvrir quelques-uns au fil de billets postés ici.

Aujourd'hui, nous découvrons le Machaon.

C'est un des plus grands papillons de notre faune. On le trouve dans l'Europe entière (excepté en Irlande), en Afrique du Nord et en Asie.

Il aime les zones découvertes et ensoleillées, les bordures de chemins et les berges. 

L'adulte butine de nombreuses fleurs et la chenille se développe sur les apiacées comme la carotte sauvage.

Les ailes antérieures sont triangulaires, jaune pâle à jaune vif avec des tâches noires. Les ailes postérieures se prolongent d'une sorte de queue. On trouve des taches bleues et noires.

Un grand merci à Claude pour le partage de son travail avec les lecteurs des Carnets d'Emile.

A bientôt pour la découverte d'un nouveau papillon

Merci de ne pas utiliser ces photographies sans autorisation de leur auteur.

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Publié le 14 Juillet 2021

Samedi 14 juillet 1951 - orages sur l'ouest

Vent marin orageux tonnerre à la nuit orages sur l'ouest. Avons moissonné les deux petits champs de blé du puits et commencé la pommelle au fond du champ derrière la maison

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Publié le 13 Juillet 2021

Vendredi 13 juillet 1951 - l'avoine et le blé

Vent marin orageux

Avons mis en tas toute l'avoine et le blé que nous avons coupé hier avec le tracteur au grand champ.

Le forgeron est venu chercher 107 litres de  v à 25 f = 2675 f

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