Publié le 31 Octobre 2022

Vendredi 31 octobre 1952 - la herse et le brabant

Vent d'ouest très fort et rafales de pluie à la nuit

Le matin avons fini de labourer les bords du champ du souleilla le soir hersé les de(ux) champs du lotier et labouré les bords 

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Publié le 30 Octobre 2022

Lauragais d'Autrefois (191) : les farinettes de notre enfance

Il suffit de prononcer le mot "farinettes" et beaucoup d'entre nous sont ramenés à l'enfance, au souvenir de ce dessert qu'on servait le dimanche ou lors des moments cruciaux de l'année qui réunissait les grandes tablées (lors des vendanges, lors des battages, lorsqu'on tuait le cochon, parfois à Noël...). On le réalisait parfois juste pour faire plaisir aux enfants dont les yeux s'emplissaient de gourmandise à cette simple évocation.

Chez nous, c'était mon arrière-grand-mère Joséphine qui les faisait avec beaucoup de savoir-faire. Celle qu'on appelait tendrement mémé Fine savait faire de ce dessert simple un plat de fête.

A l'origine, las farinetas, en occitan, désignaient des bouillies de céréales ou de maïs.

Grâce à Berthe Tissinier qui me l'a transmise, voici la recette de ce dessert tirée des souvenirs d'Emma Colombies de Baziège.

Les proportions sont indicatives. Les farinettes sont encore meilleures lorsqu'on les fait a vista de nas (à vue de nez) et puis chaque métairie avait son secret, sa petite touche finale...

1 litre de lait

4 càs de farine

20 morceaux de sucre 

1 zeste d'orange ou du chocolat (ou de la vanille)

1 pincée de sel

Verser le lait dans la casserole.

Délayer la farine dans le lait à travers une passoire.

Ajoutez sel, sucre et parfum.

Mettre sur le feu en remuant sans arrêt.

A ébullition, laisser cuire encore 3 à 4 min tout en remuant puis versez dans un saladier.

Bonne dégustation !

Si vous connaissez d'autres recettes traditionnelles du Lauragais, n'hésitez pas à me les adresser. Nous constituerons une petite collection ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez me les adresser à lauragais@lescarnetsdemile.fr . Nous les partagerons dans les posts ici. 

Un immense merci à Berte Tissinier pour la transmission de la recette.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Publié le 30 Octobre 2022

Jeudi 30 octobre 1952 - les rafales de pluie

Vent d'ouest assez fort et rafales de pluie le soir. Avons jeté 18 balles de super au souleilla et 10 au grand champ et 6 sous le petit bois à l'avoine

Yves a fini de semer au champ des artichauts 

Semé en tout 13 sacs 

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Rédigé par Emile

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Publié le 29 Octobre 2022

Mercredi 29 octobre 1952 - le patron et le tracteur

Beau temps brume à trois heures

Avons continué de semer l'avoine au champ des artichauts 

Gaston est venu le matin labourer au souleilla, le soir j'ai fini le champ et suis allé rendre le tracteur au Tivoli. Avant midi avons jeté 8 balles de super au fond du champ du Souleilla 

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Publié le 29 Octobre 2022

Mardi 28 octobre 1952 - semer l'avoine

Avons commencé de semer l'avoine au champ des artichauts 

Gaston a continué à labourer au souleilla avec le camion

Il a pris 18 dindons

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Publié le 29 Octobre 2022

Lundi 27 octobre 1952 - le champ du pailler

Beau temps, vent marin léger

Avons continué à labourer. Fini le haut du champ du pailler fourrage et commencé au souleilla

Hersé pour l'avoine au champ des artichauts et labouré les bords 

Le camion de la coopérative de Baziège a porté 50 balles d'engrais

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Rédigé par Emile

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Publié le 26 Octobre 2022

Dimanche 26 octobre 1952 - l'Etoile de Choisy

Beau temps 

Le matin j'ai fait une civière pour le fumier. Elie de Roou est venu échanger deux sacs de blé Etoile et ils a pris 3 sacs pour Lachuries dit Poplé de Vallègue. Les Seloudres sont venus. Emile est venu se faire tailler les cheveux 

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Publié le 25 Octobre 2022

Samedi 25 octobre 1952 - l'avoine encore

Ciel couvert pluie fine à trois heures

Avons continué à semer d'avoine mis sous le petit bois 3 sacs 1/2 et et commencé au ruisseau. Gaston a fini de labourer au même champ la luzerne. Il a porté 3 sacs d'avoine de plus 15 sacs semence qu'il nous a fourni à lui seul.

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Rédigé par Emile

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Publié le 24 Octobre 2022

Vendredi 24 octobre 1952 - le blé au trieur

(Mort de la grand-mère d'Yves Fauré Mme Besombes à l'âge de 76 ans)

Beau temps très chaud 

J'ai labouré avec le tracteur des deux tracteurs les deux champs du lotier qui sont en fourrage et commencé à la luzerne au ruisseau. Camille et Yves ont passé 13 sacs de blé au trieur 

LMucien Cosinus est venu dire à Yves Fauré que sa grand-mère. Besombes était morte ce soir

 

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Rédigé par Emile

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Publié le 23 Octobre 2022

Jeudi 23 octobre 1952 - 4 sacs de Reali 11

Pluie fine jusqu'à midi le matin j'ai fait une auge pour les petits cochons 

Le soir avons commencé à labourer les petits champs de fourrage du lotier. Gaston est venu partir 4 sacs de réali 11 semence. il a porté en tout 9 sacs

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Publié le 22 Octobre 2022

Le tome 2 de Ceux de la Borde Perdue est là

Le tome 2 de Ceux de la Borde Perdue aux Editions I est Midi sera disponible le 31 octobre prochain.

Cependant, il est d'ores et déjà disponible sur le site de l'éditeur en exclusivité :

Septembre 1952. Alors qu’ils sont installés à la Borde Perdue depuis près d’un an, les Bourrel espèrent enfin y avoir trouvé un peu de quiétude. Germain, seul depuis son veuvage, voit son cœur battre à nouveau pour Solange, la fille du forgeron. Louise, tourmentée par ses sentiments pour lui, s’éloigne du clan pour tenter de guérir son mal d’amour.
Mais lorsque des incendies se déclenchent dans leur précédente métairie, le poison de la rumeur et du soupçon va soudain les rattraper.
Une plongée romanesque au cœur du quotidien des métayers d’autrefois dans les paysages époustouflants du Lauragais

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Rédigé par Emile

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Publié le 22 Octobre 2022

un pique-nique dans les années 30 (photo JC Rouzaud)

un pique-nique dans les années 30 (photo JC Rouzaud)

Voici un témoignage d'Aimé Boyer sur les labours au brabant lorsqu'il était enfant. Quand les terres étaient un peu éloignées de la métairie, s'organisait un pique-nique.

"Les commerçants, artisans, particuliers avaient des terres, de petites surfaces disséminées autour de Caraman. Mes parents qui avaient une petite ferme exploitaient certaines de ces parcelles. Celle de l’épicière était près de Caraman mais assez éloignée de notre métairie (environ 2 km). Aussi lorsque nous allions faire les gros travaux comme les labours, nous y passions la journée.

A midi ma mère avec son vélo équipé d’un porte bagage, posé sur le devant - qui servait aussi à me porter quand j’étais petit – venait nous apporter le repas. Dans un bouteillon, il ya avait la soupe, dans une tourtière enveloppée d’un chiffon pour conserver la chaleur, une sauce, un civet ou, parfois, les incontournables haricots vvec leurs morceaux de salé sans oublier la tranche de jambon et aussi le boudin. Pour le dessert une pomme, quelques noix ou amandes tirés de nos arbres faisaient l’affaire, il y avait rarement du fromage. Bien-sûr, l’incontournable vin avait toute sa place à tous les repas et même pour le 4 heures sans oublier  la grosse marque de pain qui allait servir à éponger toutes ses sauces.

Pendant que ma mère étalait une couverture, installait les assiettes et couverts, mon père déliait les quatre vaches.

Pour les labours au brabant, j’étais chargé de conduire l’équipe de devant avec l’aiguillon (le tocado). On disait alors « tirer les vaches ». D’ailleurs, c’était ainsi que c’était écrit sur un petit papier que je donnais le lendemain à l’institutrice pour expliquer mon absence à l’école : « Aimé n’est pas venu hier, nous avions besoin de lui pour tirer les vaches ».

Les vaches libérées de leurs jougs allaient s’éparpiller dans le champ et en bordure pour y chercher de l’herbe à leurs goût. Tambour le chien fidèle les contrôlait sans perdre une seconde - les champs des voisins étaient toujours attirants - pendant que nous mangions de bon appétit. Le plein air, ça creuse.

A la fin, ma mère commençait à rassembler tous les ustensiles d’une table improvisée mais bien garnie. Elle prenait soin de rassembler dans la couverture les mies de pain pour les éparpiller dans la cour en arrivant à la maison : tous les animaux arrivaient alors.

Mon père s’allongeait un moment à l’ombre d’un azerolier, j’en faisais autant. Mais cela ne durait guère (Anen, dròlle, i cal tournar : allons petit, il faut s’y remettre). Mais auparavant, il roulait une grosse cigarette de tabac gris qu’il conservait dans une blague en cuir, à la poche, avec un papier cigarette Job. Il l’allumait avec son briquet amadou qu’il rangeait après avoir tiré une bonne bouffée.

Il prenait alors le joug, vérifiait si les juilles n’étaient pas emmêlées et appelait les vaches par leurs  noms. Tambour faisait un petit tour pour s’assurer  qu’acune ne renâcle. Les vaches venaient se positionner en s’étirant, 

En face mon père posait le joug sur l’une et je me mettais en mesure de lier pendant qu’il s’occupait de l’autre.

Là j’ai vu son petit plus ! Pendant le repas il avait glissé quelques croûtons dans ces poches  dont les vaches étaient friandes.

Pour lier le joug aux vaches, il y avait des gestes précis, autour des cornes en suivant une progression apprise depuis la nuit des temps. Sans oublier de poser sur leur front un coussin épais, qui allait permettre au juilles de ne pas frotter sur l’os temporal, sous les cornes, ce qui pouvait agacer certains animaux.

Quelques fois il me disait « Mena un bricon, vau far una cigarreta » (Conduis un peu le brabant je vais faire une cigarette).

Inutile de vous dire que je prenais cette charge avec l’aguillada avec mille plaisirs."

 

Un immense merci à Aimé Boyer pour son précieux témoignage et à Jean-Claude Rouzaud pour le partage de sa photo.

 

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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Publié le 22 Octobre 2022

Mercredi 22 octobre 1952 - la barrique

Beau temps lourd

Avons commencé à semer d'avoine sous le petit bois

Gaston a commencé à labourer avec le tracteur au champ des artichauts

Il a porté une barrique de mazout 200l et 25l d'huile. Le chirurgien Seroude est venu voir papa

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Rédigé par Emile

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Publié le 21 Octobre 2022

Mardi 21 octobre 1952 - l'oeil de papa

Beau temps chaud

Avons fini de labourer la moitié sud du champ au ruisseau pour l'avoine. Le médecin Izard est venu voir l'oeil de papa

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Publié le 20 Octobre 2022

Lundi 20 octobre 1952 - au ruisseau

Vent marin fort et pluie à quatre heures

Avons continué à labourer au champ du ruisseau pour l'avoine. Julien Baissières est venu chercher 2 sacs 1/2 à 300 f le sac

il nous a donné 7500 f

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Rédigé par Emile

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Publié le 19 Octobre 2022

Dimanche 19 octobre 1952 - la queue des boeufs

Vent marin fort

Le matin j'ai tondu la queue aux boeufs. le soir Cadte de St Jean Germain de Ramelou Rose d'Estève sont venus voir papa. Louis de Segadennes est venu se faire payer la saillie de 3 vaches à 600 f

réduction sur la vieille de 300 = 1500 f

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Rédigé par Emile

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Publié le 18 Octobre 2022

Samedi 18 octobre 1952 - le tracteur du patron

Vent marin fort

Avons fini de labourer sous le petit bois pour l'avoine. Gaston est venu labourer avec le tracteur aux champ des artich

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Rédigé par Emile

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Publié le 17 Octobre 2022

Vendredi 17 octobre 1952 -  les trois charrues

Beau temps chaud

Avons continué à labourer avec les trois charrues sous le petit bois pour l'avoine. Gaston est venu porter 12 sacs d'avoine semence et il a pris deux cochons de l'année sur quatre

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Rédigé par Emile

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Publié le 16 Octobre 2022

Cet article est reposté depuis les fetes du lauragais.

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Rédigé par Acib

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Publié le 16 Octobre 2022

Jeudi 16 octobre 1952 - les canards et l'avoine

Vent marin modéré

Avons fini de labourer où était le maïs au fond du grand champ et commencé pour l'avoine sous le petit bois. Avons tué les canards Elie et Anna Puget sont venus souper

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Rédigé par Emile

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Publié le 16 Octobre 2022

Lauragais d'Autrefois (189) : le timon de la charrette

Dans un précédent article (voir ici), Aimé nous avait parlé de la charrette et de toutes les pièces qui la composaient. Aujourd'hui, il se souvient pour nous de la façon méticuleuse avec laquelle on choisissait un chêne pour en faire un timon, pièce maîtresse.

" Le timon ( Tirado) Colonne vertébrale de la fabrication de la charrette est tout simplement un chêne droit sans nœud, tiré du bois de la métairie, c’est le charron qui vient choisir parmi les files destinées à cet usage, une bonne longueur, ni trop gros ni trop petit. sans branche le long du tronc.   

Il faut rester dans l’esprit de ne pas avoir à l’équarrir, ce qui pourrait couper le fil du bois. Cette file on va la couper en sève descendante avec la bonne lune, pas nouvelle pas trop vieille. On va le stoker bien à plat pas trop longtemps le chêne se travaille plutôt vert. Cet arbre était jalousement surveillé, il y a eu quelques vol de guides, c’est l’autre nom qu’on lui donnait.

On peut aussi le cultiver. En se promenant dans un bois, en levant la tête, il y a des vides, qui laissent passer le jour  le soleil même la pluie Si vous aviez la chance d’avoir un petit chêne, qui poussait en face de ce vide, il fallait couper les petites branches, ne laisser que le bouquet de tête et l’orienter éventuellement avec un tuteur, et rapidement il allait rejoindre le trou laissé à la cime par les autres arbres comme pour l’accueillir. Au bout de quelque temps, en montant, vers le jour, il allait aussi grossir mais pas trop. C’est ici, qu’intervenait le charron : "on coupe ou on attend un peu ?"

Quelques mesures indicatives : longueur utile du Plateau entre 3 mètres 40 centimètres,  largeur du plateau. 80 centimètres. Diamètre du Timon sous le Joug ! à 10 centimètres Diamètre a l’arrière de la Charrette  14 à 15 centimètres. 

Toute la réalisation de la charrette allait tourner autour de ce timon comme nous le montre la photo ci-dessous."

Mes remerciements sincères et amicaux à Aimé Boyer pour ce partage.

 

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Lauragais d'Autrefois (189) : le timon de la charrette

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Rédigé par Emile

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Publié le 15 Octobre 2022

Mercredi 15 octobre 1952 - le retour de la clinique

Beau temps brouillard le matin vent marin léger le soir

Avons continué à labourer au même champ

Alfred Cazeneuve du Mas est venu porter papa de la clinique du Lauragais. Ils ont payé la clinique 15000 f

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Rédigé par Emile

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Publié le 14 Octobre 2022

Mardi 14 octobre 1952 - labour

Beau temps vent d'ouest fort

Avons continué à labourer au maïs avec les trois charrues

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Rédigé par Emile

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Publié le 13 Octobre 2022

Lundi 13 octobre 1952 - grand champ

Beau temps pluie fine à la nuit

Continué à labourer au fond du grand champ

Le matin suis allé avec Joséphine voir papa à la clinique

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Publié le 12 Octobre 2022

Dimanche 12 octobre 1952 - avec la moto

Beau temps

Suis arrivé de Castelnaudary à neuf heures et y sommes revenus avec Camille en moto l'après-midi

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Rédigé par Emile

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