Publié le 31 Janvier 2021
Gelée ciel couvert et froid
Le matin avons arraché la vieille clôture du jardin, le soir avons jeté 1500 kg de superphosphate au grand champ 10 balles et cinq au petit champ du lotier.
Les carnets d'Emile en Lauragais
Les carnets d'Emile sont les souvenirs de mes aïeux, métayers dans le Lauragais, qui consignaient chaque jour le labeur familial sur un journal de bord. Nous sommes en 1951 au coeur de l'Occitanie. Je recueille aussi la mémoire des traditions, des méthodes de travail, du quotidien au fil des saisons grâce à des documents authentiques (blog participatif) contact : lauragais@lescarnetsdemile.fr
Publié le 31 Janvier 2021
Gelée ciel couvert et froid
Le matin avons arraché la vieille clôture du jardin, le soir avons jeté 1500 kg de superphosphate au grand champ 10 balles et cinq au petit champ du lotier.
Publié le 30 Janvier 2021
Au cours du vingtième siècle les ailes de s moulins dont le Lauragais était hérissé ont peu à peu cessé de tourner. Ils ne reste aujourd'hui que quelques témoignages et nom de lieux de cette architecture typique et peut-être... quelques traces dans les proverbes, expressions et dictons occitans. En voici quelques-uns...
Per un ase mort on tanca pas le molin.
Pour un âne mort, one ne ferme pas le moulin.
Se volès pas èstrer blanc, te fretes pas al molinièr.
Si tu ne veux pas être blanc, ne te frotte pas au meunier.
L'aiga del mes de junh anima le molin a punt.
L'eau du mois de juin anime le moulin à point.
Vira (brasseja) coma un molin a vent.
Il tourne (s'agite avec les bras) comme un moulin à vent
Plan fin le molinièr que ten son molin dreit al mes de febrièr
Bien fin le meunier qui tient son moulin droit au mois de février.
Le vent : Plega las telas , molinièr ! Se las plegas pas, ieu te las plegarai.
Le vent : Plie les voiles, meunier ! Si tu ne les plie pas, moi je le ferai.
Merci à Serge Arnaud pour les photos.
Si vous connaissez d'autres dictons ou proverbes sur les moulins, les meuniers, la farine qui étaient usités en Lauragais, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 30 Janvier 2021
Même temps - Suis allé à l'anniversaire de Tante Maria à Montferrand. Camille et Paulette sont allés souper en Touzet.
Publié le 29 Janvier 2021
Ciel couvert froid - Suis allé aider à tuer le cochon avec Joséphine En Touzet
Camille et Paulette sont allés souper En Naudet chez sa tante Maria Sacaze.
Publié le 28 Janvier 2021
Pluie froide - papa maman Camille et Paulette sont allés au baptême de Robert Rouquet à Labsatide d'Anjou
Publié le 27 Janvier 2021
Chapitre 28 - Quand s'annoncent les moissons
Germain passait tous les jours près des champs d'orge. Ils murmuraient sous le vent et tandis que juin mourait peu à peu, leurs têtes allaient s'inclinant chaque jour davantage. Ils avaient ...
https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-28-quand-s-annoncent-les-moissons
Publié le 27 Janvier 2021
Beau temps chaud vent marin froid à la nuit
Avons coupé deux vieux saules à la vigne
La truie de cabas a mis bas 9 cochons.
Le soir avons émondé les ormeaux du champ du jardin pour clôturer le jardin
Publié le 26 Janvier 2021
temps doux, pluie à la nuit
Le matin suis allé à la foire à Villefranche, le soir avons fini de faire les fagots au bois
Publié le 25 Janvier 2021
Publié le 24 Janvier 2021
Vente marin léger - Joséphine est à la Chartreuse pour faire la saucisse. Moi je suis allé tuer le cochon chez Jean-Marie Pagès à la métairie de l'Hers
Publié le 23 Janvier 2021
Nous avons déjà évoqué ici les animaux de trait. Voici quelques photos de différents contributeurs assorties du témoignage d'Aimé Boyer qui éclaire de ses souvenirs la période avant le tracteur où la force motrice des campagnes était constituée par ces différents animaux :
"Chez nous, les vaches étaient utilisées au même titre que les bœufs. Les bœufs étaient lents mais plus puissants. Les vaches plus légères, plus rapides, mais elles contribuaient en plus au renouvellement du troupeau, à la production de lait et de viande.
Une bête de trait, il fallait la dresser. Ce la se faisait, au fil des semaines, avec savoir-faire et patience. Au sevrage, on choisissait l’animal en fonction de la qualité de ses géniteurs. Il fallait veiller à la forme des cornes d l’animal lors de leur développement -comme pour les dents aujourd’hui - avec un appareil que mon père avait fabriqué avec une vis, qu’on réglait un peu tous les jours, sans forcer. Ainsi à l’âge d’être attelée, le joug ne les blessait pas. Un peu plus tard, on habituait les oreilles à la corde, pour que l’animal supporte ensuite les guides, le moment venu. Quelques temps avant de poser le joug de travail, on les habituait à la jouate et on les mettait en appairage avec une vache dressée. Cela demandait beaucoup de tendresse et de patience.
S’il y en a qui parlent aux oreilles des chevaux, d’autres parlaient alors aux oreilles des vaches.
Les bœufs, eux étaient plus lents mais puissants. Le brabant, la faucheuse lieuse – le seul engin agraire qui a résisté une fois attelé au tracteur – étaient tractés par les bœufs. On les employait aussi pour débarder des arbres. Pour labourer la vigne, ils avaient la tête beaucoup plus haute, cela permettait de passer avec le joug à coulisse au dessus des piquets.
Ces attelages de traits avaient un nom, pour les boeufs Le Mule, Le Marelh (Occitan de Caraman
Pour les attelages de vaches La Falbe, la Marelha
Ces noms correspondaient à la position, à leur poste de travail. J’ai oublié qui était l’animal de base (à gauche) chargé de suivre le sillon tracé et particulièrement pendant le labour en planche. Pour la faucheuse, c’est l’animal de droite.
Pour les autres travaux non pas d’obligation de base (Le brabant, l’allairre la canadienne)
Le cheval, lui, est plus rapide. La faneuse la bineuse, le râteau, travailler au milieu de la vigne, apporter les produits alimentaire au marché, se déplacer avec la carriole et d’autres encore étaient des tâches qui lui convenaient.
Le médecin, le vétérinaire, le boulanger , eux, étaient équipés d’un cheval.
L’âne et le mulet étaient utilisés surtout par les producteurs de légumes, le rémouleur , le rétameur.
Et tous les ans, le passant qui vendait des pierres à briquets, des lacets, des mèches amadou entre autres et qui entretenaient le lien rural."
Découvrez aussi mes romans sur la vie des paysans et les traditions d’autrefois Ceux de la Borde perdue et Le silence de la Combe sur le site www.sebastiensaffon.com
Merci à tous les contributeurs des carnets d'Emile pour le partage des ces photographies : famille Nardèse, Aimé Boyer , Laure Pagès, Serge Arnaud, Christiane et Jean Françoise Bruno, Jean-Claude Rouzaud, Bernard Bnnaval. Merci Aimé pour le témoignage.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
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Publié le 23 Janvier 2021
Vent marin léger. Suis allé avec Joséphine aider à tuer le cochon à la Chartreuse 200 kg. Camille et Paulette sont allés en Estève
Publié le 22 Janvier 2021
Beau temps
Suis allé à la foire de Villefranche. Le soir j'ai fini de couper les arbres au grand bois pour les piquets de la vigne
Publié le 21 Janvier 2021
Publié le 20 Janvier 2021
Chapitre 27 - Les secrets de la vigne en été
Juin était aussi le moment de relever la vigne. Léonce n'aimait pas confier cette tâche à quiconque d'autre et, toutes affaires cessantes lorsqu'il jugeait le moment venu, il y consacrait beauc...
https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-27-les-secrets-de-la-vigne-en-%C3%A9t%C3%A9
Publié le 20 Janvier 2021
Brume le matin vent d'ouest
Avons continué de couper les arbres pour faire des piquets pour la vigne
Maria Sacaze de Nodet est venue inviter Camille et Paulette pour tuer les cochons dimanche prochain
Publié le 19 Janvier 2021
Vent d'ouest très fort. Avons fini de clôturer le vivier le soir avons fait 100 faits de bois au grand bois
Publié le 18 Janvier 2021
Vent d'ouest très fort et pluie le matin
J'ai fait une échelette pour charrette. Le soir avons clôturé autour du vivier.
Publié le 17 Janvier 2021
Beau temps - Avons fini de mettre de l'ordre aux cochons que nous avons tués
Le soir Gaston est venu chercher le dernier grain
Publié le 16 Janvier 2021
Dans les Carnets d'Emile, pas une semaine sans que les boeufs, force motrice de la métairie, ne soient évoqués... Dans Ceux de la Borde Perdue (http://www.bordeperdue.fr), on voit à quel point les trois paires de boeufs sont sollicitées pour les travaux quotidiens.
Ils sont si importants dans le travail des bordes d'autrefois qu'ils ont même venus se glisser dans les dictons du quotidien. En voici quelques-uns...
Uròs coma un buòu a la grupia
Heureux comme un boeuf à la mangeoire
S'i entendre coma un buòu a ratar
S'y entendre comme un boeuf à rater (chasser les rats)
(expression qui existe aussi avec le cochon)
Buòu vielh fa rega dreita
Vieux boeuf fait raie droite
Los jorns alongan : per Nadal d'un pè de gal, per l'an nòu d'un pè de buòu
Les jours allongent : pour Noël d'un pied de coq, pour l'an neuf d'un pied de boeuf.
Les buòus se menan per las banas, les òmes per la lenga
Les boeufs se mènent par les cornes, les hommes par la parole.
S'as pas de buòu fa laurar l'ase
Si tu n'as pas de boeuf, fais labourer l'âne
Grand merci à JC Rouzaud et S. Arnaud pour les photos.
Si vous connaissez d'autres dictons ou proverbes sur les boeufs qui étaient usités en Lauragais, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 16 Janvier 2021
Beau temps avons continué à faire la saucisse. Le soir Borde et Alegri sont venus chercher 245 balles de paille à 3f 25 le kg.
Avons mené la jeune vache au taureau à Segadènes pour la 2e fois ........ le 17 janvier
Publié le 15 Janvier 2021
Pluie fine toute la matinée
Avons tué les cochons 195 kg chacun
Sont venus nous aider Louis et Claude Rey Elie Anna et Camille Puget Emile et la grand-mère de la Chartreuse Florentine et Françoise de Saint Jean Jean_marie et Noé de l'Hers
Publié le 14 Janvier 2021
Pluie vent d'ouest assez fort
Le matin avons préparé tout pour tuer les cochons demain. Le soir j'ai fini de réparera la charrette vieille.
Henri Rouquet Marcel Bacharan Alfred et Mimi et Richard Cazeneuve sont venus nous annoncer la naissance de Robert Rouquet fils de Henri Rouquet et Lucienne.
Emile de la Chartreuse est venu coucher
Publié le 13 Janvier 2021
Chapitre 26 - Juin sur les champs lauragais
Le mois de juin arriva bien vite. Bien trop vite. Ce mois de juin qui engraissait et faisait luire les herbes folles en alternant comme des couches superposées pluie et chaleur. A peine fauché, l...
https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-26-juin-sur-les-champs-lauragais
Publié le 13 Janvier 2021
Brume le matin assez beau temps le soir
Camille et moi sommes allés à Revel avec Gaston Lanegrasse qui nous a porté un veau avec l'auto. Nous l'avons vendu 220 F le kg. Il pèse 161 kg, on nous l'a payé 35500 francs. Avons pris 9 paires de poules que nous avons vendues 8, 7 et 690 la paire. En toute 6700 F. Yves est allé tuer le cpchon chez son frère René à Gardouch