Publié le 31 Juillet 2022

Jeudi 31 juillet 1952 - à la Chartreuse

Beau temps chaud

Avons fini de labourer les fèves au petit champ du jardin; Le soir suis allé avec Fine dépiquer à la Chartreuse. Gaston est venu déchaumer.

Dans la marge :Le vétérinaire Heuiller est venu tuberculiner les boeufs jeunes.

La vache Millette a mis bas une velle.

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Publié le 30 Juillet 2022

Lauragais d'autrefois (180) : un deuil paysan

Les moments de deuil à la ferme, lorsqu’ils survenaient, étaient empreints de rituels précis, de traditions à respecter et une solidarité remarquable était mise en œuvre autour de la famille endeuillée. Grâce aux souvenirs d’Aimé Boyer, nous allons redécouvrir comment étaient vécu ces moments. Première partie aujourd’hui, lorsque le deuil survenait…

Lorsque la mort frappait une famille paysanne, le premier geste était celui d’arrêter les pendules de la maison comme pour suspendre le temps. Seule la montre dans la poche du gilet continuait à marquer le temps. 

Prévenir l’entourage, s’organiser

Immédiatement, un membre de la famille s’en allait prévenir les voisins, amis. Ils étaient chargés d’aller chercher les autres voisins au nombre de quatre ou cinq. On prévenait également le médecin pour certifier le décès et le maire afin de délivrer le permis d’inhumer.

En même temps, on rencontrait le prêtre de la paroisse rapidement pour les derniers sacrements et fixer l’heure de la cérémonie religieuse.

Le menuisier, lui, était chargé de fabriquer le cercueil dans la journée.

S’occuper du disparu

Sans perdre de temps, on procédait à la toilette et l’habillage du défunt qu’on installait ensuite sur le lit. On aménageait la chambre, poser quelques chaises La table de nuit, comme un reposoir, était recouverte d’un linge blanc où l’on posait un crucifix, une chandelle, récupérée à la chandeleur, une assiette avec de l’eau bénite de Pâques, une branche de laurier bénie le jour des rameaux et réservée pour ces évènements. 

Prévenir alentours : le glas

Il fallait ensuite prévenir le carillonneur.  Celui-ci se rendait de suite à l’église et sonnait avec la grosse cloche trois coups pour un homme, deux coups pour une femme. S’ensuivait une mélodie avec toutes les cloches, de frappes lentes qui donnaient un air lugubre.  Il en était ainsi qu’à chaque angélus, à l’arrivé du cercueil devant l’église , à l’élévation,  à la sortie de la messe en cortège vers le cimetière. La préposée à l’entretien de l’église l’ornait avec des parements violets, couleur de deuil.
Le menuisier était averti pour le cercueil qu’il fabriquait dans la journée. Soit il le portait ou bien on allait le chercher.

Une solidarité remarquable envers la famille endeuillée

Dès lors, la famille ne touchait plus à l’exploitation hormis pour quelques conseils discrets. 

On organisait l’emploi du temps de chacun. Le voisin immédiat ou un ami proche prenait en charge l’étable et formait les équipes pour aller mander (Mandadors / mandaires = messagers) les parents et amis de la famille. Lorsqu’ils étaient trop loin, on envoyait un télégramme.

Les femmes participaient à la toilette et à l’habillage du défunt.

Plus tard, elles prenaient en charge la basse cour, la cuisine car on allait nourrir les mandataires trois jours aux moins ainsi que les proches, invités aux obsèques le jour de la cérémonie. Cela nécessitait d’aller faire les courses chez le boulanger, l’épicier du village. Dans les petits villages où il n’y avait pas de fossoyeur, les proches de la famille se chargeaient même de creuser la tombe. D’autres prévenaient les parents les plus éloignés géographiquement qui venaient parfois dormir la veille de l’enterrement à vélo ou à pied.

Très souvent les tables pour nourrir tout ce monde étaient installées dans l’étable. On y servait œufs durs, sardines à l’huile, haricots sans viande cuits à la graisse de cochon, du fromage, du vin mais pas de café, deuil oblige.

à suivre...

Un immense merci à Aimé Boyer pour le partage de ses souvenirs si riches et précis.

 

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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Publié le 30 Juillet 2022

Mercredi 30 juillet 1952 - la canadienne

Beau temps chaud le soir

Avons passé la canadienne et labouré aux fèves du petit champ du jardin

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Publié le 29 Juillet 2022

Mardi 29 juillet 1952 - battre les fèves

(erreur date 29 et non 28)

Beau temps nuit fraîche

Le matin avons fini de sortir le fumier. Le soir avons battu les fèves 2 sacs et deux cinquièmes. Moi j'ai fini de biner la vigne vieille et commencé aux jeunes 900 plants. Anna de Roou est venue rendre une roue de vélo.

 

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Publié le 28 Juillet 2022

Lundi 28 juillet 1952 - les ronciers de la vigne

(erreur date : 28 et non 27)

Ciel nuageux vent d'ouest frais

Le matin avons arraché des ronces à la vigne vieille. Le soir continué à passer la bineuse. Camille et René sont allés dépiquer en Touzet Montmaur

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Publié le 27 Juillet 2022

Nouvelle d'été, la suite...

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Publié le 27 Juillet 2022

Dimanche 27 juillet 1952 - des visites

Matinée chaude et orageuse. Orage manqué l'après-midi

J'ai fini de tailler la remise de la vigne vieille. Elie Anna et Camille son fils Puget sont venus dîner. Rey Louis est venu nous commander pour dépiquer demain. Le soir Camille et Paulette sont allés à la fête de Mouilles.

Dans la marge : Camille a mené la vache au taureau à Ségadennes

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Publié le 26 Juillet 2022

Samedi 26 juillet 1952 - l'abonnement au Chasseur Français

Beau temps très chaud

Avons continué à sortir du fumier

J'ai payé l'abonnement au Chasseur Français 

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Publié le 25 Juillet 2022

Vendredi 25 juillet 1952 - le haut du grand champ

Beau temps chaud vent d'ouest

Avons fini de curer le vivier à midi

Le soir avons commencé de sortir le fumier au haut du grand champ

Paulette est allée à Villefranche

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Publié le 24 Juillet 2022

Jeudi 24 juillet 1952 - De l'orage encore ?

Beau temps chaud et orageux

Avons continué à curer le vivier

Camille Puget est venu à la veillée

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Publié le 23 Juillet 2022

Mercredi 23 juillet 1952 - curer le vivier

Orage et très peu de pluie à la nuit

Le matin j'ai continué à tailler la remise à la vigne vieille. Camille et René ont fini à midi de dépiquer à la métairie de folcarde. Le soir avons commencé de curer le vivier.

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Publié le 22 Juillet 2022

Mardi 22 juillet 1952 - Dépiquer à Folcarde

Très peu de pluie dans la matinée

Temps orageux le soir, ciel mi-couvert

Le matin avons déchargé deux charrettes de fourrage 

Le reste de la journée, j'ai taillé la remise de la vigne vieille. Camille et René sont allés dépiquer à la métairie de Folcarde chez Subra

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Publié le 21 Juillet 2022

Lundi 21 juillet 1952 - vendre le boeuf gros

Temps orageux très chaud

J'ai biné à la vigne vieille le matin et taillé et arraché des ronces le soir

Camille et René dépiquent à la Garrigue chez Dagada. Marty de Vallègue est venu nous acheter le boeuf gros de 2000kg à 130f le kg = 260000 et avons fait l'affaire d'une paire de jeunes au prix de 230000 donc il nous rendra 30000 f

Dans la marge : Boeufs jeunes 230000 f

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Publié le 20 Juillet 2022

Une nouvelle d'été sur le site de la Borde Perdue
Sur le site de la Borde Perdue, retrouvez, en deux épisodes une nouvelle intitulée Autan... que ça bouge ! Il s'agit d'une fantaisie sur l'Occitanie et le vent. Un homme, au soir de sa vie, du haut d'un promontoire nage un dialogue avec le vent d'autan. Cette nouvelle a obtenu le 3e prix du concours de nouvelle de la Section Interministérielle d'Action Sociale d'Occitanie en 2021.
 
En avril, le feuilleton "Ceux de la Borde Perdue" est paru aux éditions Il Est Midi. Le livre est disponible commande chez votre libraire, au Tabac Presse Massip à Baziège, à la Librairie du Beffroi à Revel, à la librairie Calmy à Castelnaudray et à Hyper U Villefranche de Lauragais mais aussi les plateformes habituelles .
 
Vous pouvez aussi le commander en suivant le site des Editions Il est Midi (port gratuit et réduction de 20% actuellement avec le code ETE2022 ) :
 
 
Renseignements mail/contact : contact@bordeperdue.fr
 
Je vous souhaite un bel été
Sébastien

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Publié le 20 Juillet 2022

Dimanche 20 juillet 1952 - le fourrage du lotier

Beau temps très chaud, orages sur les Pyrénées mais pas de pluie ici.

Chargé un peu de fourrage au lotier et j'ai taillé deux rangées de vigne à la vieille. Gaston Lanegrasse est venu porter 200 litres de carburant que nous avons à payer.

Dans la marge : Gaston a porté un fût de carburant.

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Publié le 19 Juillet 2022

Samedi 19 juillet 1952 - récupérer la vache

Beau temps chaud.

Camille et René ont fini de dépiquer aux Bourrels à quatre heures. Moi le matin suis allé à Vallègue chez Marty chercher une vache au prix de 86000 f. Ils nous devait 72000f de celle que nous lui avions vendue je lui ai donc donné 14000 f. J'ai fini de biner la jeune vigne et commencé à la vieille. Camille Puget de Roou  est venu en permission pour 19 jours.

Dans la marge : Vache ?? à la 3e vellée achetée à Marty de Vallègue aux prix de 86000 f. A mettre bas le 3 août.

 

 

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Publié le 18 Juillet 2022

Vendredi 18 juillet 1952 - la vache de Vallègue
Vendredi 18 juillet 1952 - la vache de Vallègue

Beau temps vent d'Ouest à sécheresse 

Le matin avons fini de dépiquer à Ramelou du Haut à neuf heures . Le soir Camille et René sont allés dépiquer aux Borrels moi j'ai continué à biner la jeune vigne.

Sommes allés avec Gaston Lanegrasse voir une vache à Vallègue que nous avons achetée à Marty au prix de 86000 f plein âge cinq ans.

dans la marge : Mort de Mme Pagès des Bourrels

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Publié le 17 Juillet 2022

Jeudi 17 juillet 1952 - trois petites charrettes

Orage sur les Pyrénées quelques gouttes de pluie ici

Avons ramassé et chargé trois petites charrettes de fourrage au champ des frênes. Moi j'ai commencé à biner la jeune vigne. Après souper Camille et René sont allés dépiquer de Ramelou d'en Haut.

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Publié le 16 Juillet 2022

Photo coll. J-C Rouzaud

Photo coll. J-C Rouzaud

Louis Bruno était agriculteur en Lauragais, fermier plus exactement. Retraité, il a consigné ses souvenirs dans des cahiers que sa famille a partagé avec nous. Dans un précédent post, nous avions découvert sa description des activités de début d'été (), revoici ce qu'il écrivait sur la moisson.

"Pas de trêve possible, piquage des faux et leur mise en condition pour détourer les champs et permettre le premier passage de la moissonneuse lieuse, lesquelles avaient été pourvues de leurs toiles élévatrices et vu leurs lames passées à la meule à aiguiser.

On faisait aussi ferrer de neuf les boeufs et les chevaux car désormais leurs onglets ou sabots ne supporteraient pas le coup.

La moisson devait se faire par temps sec en l'absence de rosée mais avant la surmaturité, le grain finissant mieux en gerbes assemblées en "tavels" tas de douze unités assemblées tout à la suite du passage de la lieuse tirée par des attelages de boeufs ou chevaux que l'on remplaçait deux fois par jour afin de profiter des heures favorables et avancer le plus vite possible craignant aussi le risque d'égrenage (grêle ou vent d'autan).

Avait-on tout juste fini la "sego" que sans même prendre le temps de souffler on étrennait l'aire de battage ou sol par l'égrenage des fèves récoltées, tiges entières, arrachées à la main , étalées au sol et battues au rouleau de pierre.

Commençait alors le gerboyage qui consistait à acheminer la récolte sur l'aire précitée et la rassembler en de beaux gerbiers dressés jusqu'à 8 à 10 mètres de haut ou bien entreposée dans les hangars pour ceux qui en avaient suffisamment. Vers la fin de la deuxième décade de juillet, les dépiquions pouvaient commencer mais entre temps, il fallait aussi faire une deuxième coupe de regain toujours précieuse pour les réserves d'hiver, abondante ou modeste, tributaire des orages d'été."
 

(les battages à suivre dans un nouveau post bientôt)

Un immense merci à Daniel Bruno - ainsi qu'à Christiane et Jean-François Bruno - pour avoir partagé les écrits passionnants de Louis.

Merci àJ -C Rouzaud pour la photo transmise

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Publié le 16 Juillet 2022

Mercredi 16 juillet 1952 - battre la luzerne de grain

Ciel couvert le matin soirée très chaude

Le matin Camille et rené ont fini de couper le fourrage au champ des frênes. Le soir ils ont battu la luzerne d grain huit cinquièmes. Moi j'ai fini de tailler la remise à la jeune vigne.

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Publié le 15 Juillet 2022

Mardi 15 juillet 1952 - les deux faucheuses

Ciel mi-couvert temps lourd

Le matin avons coupé du fourrage au champ des frênes avec les deux faucheuses. Le soir avons chargé la luzerne de grain. Moi j'ai taillé la remise à la jeune vigne. 

Camille et Paulette sont allés dépiquer chez ma soeur en Estèbe.  Le camion de Tomas est venu chercher pour les silos de Castelnaudary 75 sacs de blé à 81 kg et 50 sacs d'avoine pour Lanegrasse à 71 kg. ILs ont pris en tout 200 sacs de blé et 50 d'avoine à 71 kg soit 70 à 50 kg. 

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Publié le 14 Juillet 2022

Lundi 14 juillet 1952 - Dépiquer à St Jean

Beau temps orage sur les Pyrénées

Avons coupé la luzerne de grain au champ du ruisseau et j'ai soufré les vignes. Camille et René Fauré sont allés dépiquer à St Jean

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Publié le 14 Juillet 2022

Dimanche 13 juillet 1952 - la paille d'avoine
Dimanche 13 juillet 1952 - la paille d'avoine

Beau temps ciel mi-couvert

J'ai continué à nettoyer le sol et sortir des vannes*. Marty de Vallègue est venu nous voir pour nous vendre une vache. Julien de Las Trilles est venu chercher 20 balles de paille d'avoine qu'il nous paiera comme nous vendrons l'autre.

 

* enveloppes du grain lorsqu'il a été ventilé

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Publié le 14 Juillet 2022

Samedi 12 juillet 1952 - le camion des silos

Ciel couvert le matin vent d'ouest chaud le soir

Avons ventilé le grain du sol et nettoyé les vannes. Le soir Camille sa mère Paulette sont allés dépiquer à Roou chez Elie Puget. Le camion du silo de Castelnaudary est venu chercher 125 sacs de blé à 81 kg sur 200. Il reste encore 75 sacs.

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Publié le 11 Juillet 2022

Vendredi 11 juillet 1952 - silos et grenier
Vendredi 11 juillet 1952 - silos et grenier

Temps très chaud

Avons fini de dépiquer à midi

Avons eu 288 htre de blé

En avons pesé 200 pour les silos reste au grenier 88 h

Avoine 162 sacs à 50 kg

Gaston a pris 50 balles à 70 kg donc 70 sacs à 50 kg

Durand 70 sacs à 50 kg au grenier plus 22 sacs à partager au grenier aussi

Paumelle 58 sacs à 65 kg

Compte que nous avons fait à Bayssières 

Blé 280 à 80 kg

Avoine 150 à 50 kg

Paumelle 50 à 65 kg

Dan spa marge : Récolte en tout 508 sacs de grain

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