Publié le 30 Novembre 2019

Lundi 30 novembre 1959 - le sainfoin et les poussins

Brouillard- Belle soirée - Labouré au sainfoin de la G. et la milliaire du moulin du poivre. Je suis allé porter 50 poussins à Roou

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Publié le 29 Novembre 2019

Dimanche 29 novembre 1959 - chez les cousins

Brouillard - Le soir nous sommes allés en Estève

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Publié le 28 Novembre 2019

Samedi 28 novembre 1959 - Jeannot de Saint Jean

Beau - Labouré à la milliaire du moulin du Poivre et le soir au sainfoin de la G. Jeannot de St Jean est venu nous voir.

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Publié le 27 Novembre 2019

Vendredi 27 novembre 1959 - Chausser les socs

Pluie dans la matinée - le matin faire chausser les socs de la charrue. Charrié du bois du Genivre et le soir le scier. Le matin fait les bords sous la Perrière

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Publié le 26 Novembre 2019

Jeudi 26 novembre 1959 - Continuer

Vent d'autan - Continué à labourer au champ de la Perrière

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Publié le 25 Novembre 2019

Mercredi 25 novembre 1959 - Labours

Vent d'autan - Labouré au champ de la Perrière milliaire

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Publié le 24 Novembre 2019

Dans les années 50, même si le mode d’autoconsommation est encore très prononcé, la nécessité de se déplacer pour une famille de métayers se fait ressentir chaque jour un peu plus.

Paulette D. nous explique : "Nous produisions beaucoup de ce que nous mangions mais bien-sûr qu'il nous fallait nous déplacer... Que ce soit pour aller prêter main forte aux voisins ou à la famille pour certains travaux, prévenir le médecin qu'on avait besoin de son diagnostic pour l'arrière grand-mère souvent malade ou pour les enfants... Il fallait aussi aller vendre des produits sur les différents marchés, les lapins, les pigeons, les œufs... Nous allions essentiellement à Castelnaudary le lundi mais aussi parfois à Villefranche, Revel ou Puylaurens même si cela était moins fréquent."

Négocier la vente ou l'achat de boeufs, rencontrer des acheteurs lors des foires, passer des commandes à la coopérative agricole, faire parfois quelques achats en ville, amener les enfants à l'école, aller prier, aller à la pêche, les déplacements motivés par des raisons liées à la vie familiale ou à la vie professionnelles étaient nombreux.

Alors comment s'y prenait-on ? "Nous essayions d'optimiser les sorties. Lorsque l'un d'entre nous partait pour le marché de Castelnaudary, il passait également à la C.A.L. (Coopérative Agricole Lauragaise) pour les affaires et au retour chez le forgeron par exemple si cela était nécessaire.", reprend Paulette.

Dans sa famille, faute de moyens suffisants et, peut-être  défaut d'être complètement convaincus de son absolue nécessité, la décennie entière, celle des années 50, se fera sans que la voiture automobile n'entre dans la cour de la ferme. Cela nécessitait un investissement financier assez conséquent et un peu de temps pour obtenir le permis de conduire.

"Pour aller au village, visiter la famille, aller à la messe, on marchait beaucoup à pied. Cela ne nous posait pas de problème, nous étions habitués. Lorsque mes parents étaient jeunes au début du siècle, se souvient-elle encore, ils marchaient même les pieds nus avec leurs chaussures dans leur panier et ne les mettaient qu'avant d'arriver au village pour ne pas les user. Nous faisons attention à tout. Nous n'étions pas très fortunés et prenions grand soin du peu que l'on avait"

Mais il y a aussi la bicyclette. On en dispose d'une ou deux selon les métairies, il n'y en a pas une pour chacun. Elles sont munies de sacoches pour transporter un peu de matériel ou quelques petits animaux que l'on aurait vendus ainsi que d'une porte-bagage qui permettait d'avoir un passager.

"Pour les déplacements représentant des distances plus conséquentes, on avait parfois recours à la moto, se souvient Paulette, on en possédait une qui n'était pas de première jeunesse mais elle rendait de grands services. C’étaient les hommes qui la pilotaient. Et même la ménine (l’arrière grand-mère) jusqu'à un âge très avancé était passagère pour se rendre en visite chez sa fille qui habitait le village voisin. Parfois c'était tout une organisation. Par exemple, lorsque nous étions invités à une fête locale par la famille, mes beaux-parents prenaient la moto pour y aller dîner (nb: le repas de midi en Occitanie) pendant que nous nous occupions des animaux et de la métairie et le soir, à leur retour, c'est nous qui prenions la moto pour aller souper chez nos hôtes et profiter du bal."

Elle explique également : "Nous, les femmes de la maison, avions une certaine autonomie pour nous rendre à Castelnaudary, au marché par exemple, grâce à la ligne de bus qui s'arrêtait au bord de la route départementale qui longeait la métairie. On pouvait aussi aller l'attendre au village voisin. Le chauffeur autorisait les passagers à mettre en soute une panière ou deux contenant lapins, pigeons, poules ou poulets que nous souhaitions vendre."

Aimé rajoute : "Oui, c'est comme cela que j'ai vécu cette période 54-65 moi-aussi . L’autobus avait une remorque pour porter les veaux... Pour les cochons c'était plus compliqué, les volailles étaient  dans les paniers posés sur l'impériale du bus. On n'était pas malheureux."

Et puis, la famille s'agrandissant, la situation est devenue plus complexe pour Paulette et son mari qui avaient deux fillettes en bas-âge. Pour se rendre dans la belle-famille tous ensemble, c'est le frère de Paulette qui venait récupérer tout le monde en voiture pour les ramener ensuite.

"Au tout début des années 60, mon mari a passé son permis de conduire à son tour et la famille a acheté une automobile, 4 ou 5 ans après le premier tracteur. C'est une liberté nouvelle que nous avons trouvée là. Évidemment, les temps de trajets ont considérablement réduit et les déplacements ont été grandement facilités. Mais pour autant, les vélos et la moto n'étaient jamais loin. Nous les avons gardés et ils ont continué à nous être très utiles."

 

Chez Aimé aussi, la famille s'est agrandie aussi a-t-il fallu prendre des décisions : "J'avais un scooter, j'ai acheté ma première auto en 64! Nous avons eu des jumeaux qui ont étés placés en couveuse à Montauban. Il a bien fallu aller les voir, ces petits. Les grands-mères, les grands-pères, tout le monde voulait les voir. J'ai acheté une B 14 Sport d'occasion qui n'avait pas roulé depuis longtemps. Aussi, à cause des durites, de Caraman à Montauban, j'ai fait connaissance avec pas mal de mécanos sur le trajet ! Il y avait même une courroie de mobylette au ventilateur. S'il y en a qui vont à l'aventure, nous c'est l'aventure qui est venue à nous !"

 

Mise à jour du 24 novembre 2019

Merci à la famille Nardèze pour le partage de ses trésors photographiques et à Paulette D., ma grand-mère, pour son témoignage ainsi qu'à Aimé B. pour sa précieuse collaboration.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Publié le 24 Novembre 2019

Mardi 24 novembre 1959 - au sainfoin et au moulin

Brouillard - Continué à labourer au sainfoin de la G. Fini de semer le blé au champ sous le moulin du poivre.

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Publié le 23 Novembre 2019

Lundi 23 novembre 1959 - Et le blé...

Brumeux - Labouré à la Perrière le soir semé du blé au champ sous le moulin du poivre? Le matin je suis allé à Caste. Camille de Roou est venu.

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Publié le 22 Novembre 2019

Dimanche 22 novembre 1959 - Aller chercher le médecin

Pluie dans la nuit - Je suis allé chercher I. pour Jacqueline, il est venu le soir.

Le soir nous avons descendu du fourrage de la G.

Dans la marge : Visite I.

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Publié le 21 Novembre 2019

Samedi 21 novembre 1959 - deux sacs et deux cinquièmes

Vent d'autan - Avons semé le blé au plateau du moulin du poivre mis 2 sacs 2 cinquièmes. Hersé pour faire le blé au sainfoin.

Dans la marge : Moulin du poivre 2 sacs 2 cinquièmes

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Publié le 20 Novembre 2019

Vendredi 20 novembre 1959 - Six sacs de blé

Vent d'autan fort. - Semé 6 sacs de blé au champ du jardin et fini d'y mettre l'engrais

dans la marge : jardin 6 sacs

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Publié le 19 Novembre 2019

Jeudi 19 novembre 1959 - l'engrais

Vent d'autan - mis de l'engrais et préparé au champ du jardin pour faire du blé

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Publié le 18 Novembre 2019

Mercredi 18 novembre 1959 - sous la vigne

Vent d'autan beau - Le matin travaillé au fossé au champ sous la vigne. Le soir labouré à la milliaire du moulin du poivre

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Publié le 17 Novembre 2019

Mardi 17 novembre 1959 - le blé Tézier

Vent d'autan pluie à 4h - Semé le premier blé au champ noir sur le sainfoin.

Dans la marge : Champ noir blé Thizier* 250kg

* Il s'agit probablement du blé Tézier du nom d'un grainetier de Valence, un blé d'hiver, une des premières variétés dites modernes

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Publié le 16 Novembre 2019

Lauragais d'Autrefois (29) : changer de contrat, changer de métairie (cambiar d'ostal)

Changer de métairie, de ferme, de borde, changer de propriétaire : voilà un moment fort de la vie d'un métayer, d'un fermier, d'un exploitant... Dans la première moitié du XXe siècle, c'était tout une aventure... Le déménagement était réalisé durant les premiers jours de novembre en général mais la transition avait été très largement anticipée... Aimé B. nous fait part de ses souvenirs.

Préparer la transition

"Le changement était un acte préparé à l'avance, se souvient Aimé. Il y avait d'abord la décision qui faisait l'objet d'une longue réflexion et de discussions au sein de la famille. Les raisons pouvaient être nombreuses et variées : la ferme trop petite, les conditions de faire valoir, le caractère des deux parties (ententes et relations), la qualité de la terre, la pénibilité.... Bien souvent, cette décision était prise plus d'un an à l'avance. On espérait trouver mieux en changeant, évidemment. "

Après avoir conclu la rupture de l'accord d'une part et un nouveau contrat d'autre part,  les deux phases complexes mais essentielles de la décision allant de de pair, le déménagement était alors envisagé. Il était aussi nécessaire de trouver un accord avec l'exploitant, en place, le sortant. Des actes préparatoires à la prochaine arrivée étaient plus ou moins bien acceptés selon les us et coutumes.                                                "Par exemple, explique Aimé, l'agriculteur entrant, devait parfois s'occuper de remiser la paille lors des battaisons précédant son arrivée. Ce pouvait être l'occasion de quelques blagues comme desserrer la presse, accélérer la cadence des gerbes sur le batteur en accord avec le mécano. Ce qui ne manquait pas de provoquer une belle pagaille au pailler. Cela pouvait arriver une ou deux fois suivant la façon dont le nouveau venu le prenait. S'il montrait trop sa colère, cela repartait de plus belle. Généralement cette pagaille prenait fin au passage de la buvette.même si souvent il pouvait rester quelques rancœurs. Parfois, il fallait qu'il y ait accord, aussi pour les labours d'été avec le futur occupant des lieux."

Changer de ferme

Il était nécessaire de trouver encore un autre point d'accord avec le sortant : le jour du déménagement devait être le même car le soir il fallait être en place pour apporter le soin nécessaire aux animaux tout juste installés dans la nouvelle ferme et prendre ses repères. "Selon la distance à parcourir pour le sortant et l'entrant, la ferme pouvait rester vide quelques heures et ça faisait tout drôle de trouver tout vide.", explique encore Aimé

"Ne parlons pas de tracteurs, camions, bétaillères trop modernes mais uniquement charrettes.Plusieurs voisins était invités pour donner un coup de main. La traction animale était utilisée et bienvenue : bœufs, vaches, cheval.  Ce dernier était intéressant et souhaité, il pouvait faire deux voyages dans la journée sans problème. Et cet attelage était souvent équipé de petites bétaillères qui servaient habituellement pour aller au marché et qu'on utilisait là pour transporter les petites volailles, lapins etc…

Je me souviens que les petits cochons étaient installés dans le centre de la charrette, fermés de chaque côté avec un buffet, un sommier de lit ou un autre élément de mobilier...

Je me souviens encore du bruit des roues ferrées sur la route lorsque ce convoi de déménagement se déplaçait mais aussi de celui des sabots cloutés des hommes et ceux, ferrés, des vaches. Quant aux enfants en âge de marcher, ils gambadaient autour du convoi, les plus petits étaient sur la charrette avec les femmes plus âgées. Les femmes conduisaient aussi l’attelage."

Effervescence à la borde

 

Ce déménagement provoquait une certaine effervescence quelques jours avant. Il fallait préparer les ballots de linge, les vêtements, prévoir le repas avant de partir et ne pas emballer trop tôt la louche...

Aimé reprend : "Le matin du fameux jour,  au réveil, très tôt, on s'attelait à enlever les draps, démonter les lit, les armoires... Avant de partir on balayait scrupuleusement pour ne pas laisser  de poussière ou des toiles d’araignées, c'était important pour soigner sa réputation."

 

En arrivant dans les nouveaux lieux, il fallait rapidement installer les animaux, leur préparer les litières parfois provisoirement en attendant le lendemain et bien-sûr, il fallait aussi préparer l’habitation pour la nuit ainsi que le repas du soir.

 

Prendre ses marques

 

"Les cours de ferme d'alors étaient constituées de passages avec des pierres posées. On prenait nos marques rapidement le puits, le tas de fumier, le hangar où l'on était venu  durant l’été pour rentrer le fourrage.

La famille et les voisins de celui qui arrivaient croisaient ceux qui sortaient : un vrai brassage humain qui remuait aussi beaucoup d'émotion.  C'était une aventure, un moment qui laissait des traces dans les mémoires. On disait d'ailleurs que trois déménagements, émotionnellement parlant, valaient un incendie."

 

Se projeter dans l'avenir immédiat et le travail

 

"La première des choses à faire les jours suivant était de préparer les semis. Et puis s'installer : le vin nouveau, le stock de maïs, toutes les céréales, qu'on réensachait  y compris pour le semis dernièrement passé au trieur, mettre dans la grange le bois de chauffage, les fagots pour allumer le feu..." Un énorme travail d'installation doublé d'une activité intense dans les champs allait alors mobiliser la famille pour de longues semaines dans son nouveau cadre de vie et d'exercice... Une réelle aventure...

 

Merci à Aimé, une nouvelle fois, pour son éclairage précieux.

 

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Publié le 16 Novembre 2019

Le vent d'autan qui préoccupe souvent Emile dans ses carnets fait  l'objet de nombreux dictons en Lauragais. Ils varient selon l'endroit où l'on habite, selon les nuances de vent d'autan dont l'orientation peut varier ou les jours de la semaine qui le voient souffler.

Quelques nuances du pays caramanais et revelois :

L'auta de Mazamet, te daissa sus la set : L'autan de Mazamet te laisse sur la soif. (il ne se conclut pas par la pluie)

L'auta de Castèlnou, abèi bufa doman plòu : L'autan de Castelnaudary, aujourd'hui souffle , demain il pleut

L'auta de la montanha negra cada jorn s'énsolelha : L'autan de la montagne noire, chaque jour s'ensoleille.

Selon les jours de la semaine :

L'auta del dijòus desrapa les calhaus : le vent d'autan du jeudi arrache les cailloux ( souffle fort)

L’auta del diluns, le dimars n’en pòt pas pus :  le vent d'autan du lundi n'en peut plus le mardi

Autan et météo :

L’auta sus la torrada es pas de longa durada : L’autan sur la gelée n’est pas de longue durée

Merci à Aimé pour sa collaboration.

Mise à jour du samedi 16 novembre :

L'auta del diluns n'acaba pas pus  :  L'autan du lundi n'en finit plus

L'auta sus la torrada fa trembla la cortada  :  L'autan sur la gelée fait trembler la basse-cour

L'auta del dissabte n'atuda pas las candelas del dimenge  :  L'autan du samedi n’éteint pas les bougies du dimanche

L'auta dels ramels bufa sus tabels  :  L'autan des rameaux souffle sur les tas de gerbes dans le champ

L'auta sus la torrada fa partir le boièr de per la laurada : Le vent d'autan sur la gelée fait partir le travailleur du labour

Merci à Jean N. et Pierre L. pour leurs contributions.

Mise à jour du 20 octobre 2020

L'auta del divendres s'en va a Montalban e torna le dimenge amb la pluèja.

L'autan du vendredi s'en va à Montauban et revient avec la pluie

L'auta del divendres s'en va pas a la messa le dimenge.

l'autan du vendredi ne va pas à la messe le dimanche.

Amb le vent d'auta, cal pas menar las vacas al camp.

Avec le vent d'autan, il ne faut pas conduire les vaches au champ.

​​​​​​​Auta sus la gelada pluèja sus la vesprada.

Autan sur la gelée, pluie l'après-midi

Merci à Michèle, Jo, Jérôme et Annie-Noëlle pour leurs contributions Facebook

Si vous connaissez d'autres dictons ou proverbes sur le vent d'autan (nuances locales, durée du vent d'autan, vent d'autan selon les saisons, les jours de la semaine...), n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr 

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Moulin à Baziège (cliché confié par Serge A.)

Moulin à Baziège (cliché confié par Serge A.)

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Publié le 16 Novembre 2019

Lundi 16 novembre 1959 - labourer avec les boeufs et le tracteur

Vent d'autan - Labouré aux milliaires du moulin du poivre avec les boeufs et le tracteur

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Publié le 15 Novembre 2019

Dimanche 15 novembre 1959 - la messe

Brumeux froid - le matin nous sommes allés à la messe à Airoux et le soir à Roou

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Publié le 14 Novembre 2019

Samedi 14 novembre 1959 - l'orge et l'avoine

Pluie - le matin empoché de l'orge et de l'avoine pour Mr C. Travaillé au fossé sous le jardin

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Publié le 12 Novembre 2019

Jeudi 12 novembre 1959 - nettoyer le grenier

Pluie - la main nettoyé le grenier et arrangé le pas sous le jardin le soir. chargé du maïs pour Mr C.

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Publié le 11 Novembre 2019

Mercredi 11 novembre 1959 - brûler les tronçons

Pluie fine par moments - Avons coupé des tronçons au maïs blanc et les avons brûlés

Il s'agit des cannes de maïs qui sont conservées pour une part pour l'alimentation des bovins. L'excès est brûlé afin que les champs puissent être ensemencés ensuite.

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Publié le 10 Novembre 2019

Mardi 10 novembre 1959 - les labours

Gelée blanche pluie dans la soirée - le matin jeté 400 kf de super au champ long sous le moulin du poivre, le soir labouré à la Perrière

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Publié le 9 Novembre 2019

Lundi 9 novembre 1959 - Le règlement annuel avec le propriétaire

Froid - jeté 700 kg de Phosamo riche au champ noir et y (ai) passé le canadien pour le blé. Avons vendu un cochon 132 kg à Berthomieu 132 kg 240 F = 31680 F

1 de la part (du propriétaire) 110 x 230 = 25300 F

Réglé avec (le propriétaire)*

* le règlement annuel consistant à faire la balance entre dépenses et recettes de chacun, propriétaire et métayer, pour équilibrer les comptes

nb : il est à noter qu'Emile commet une erreur durant quelques jours en notant octobre au lieu de novembre

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Publié le 8 Novembre 2019

Dimanche 8 novembre 1959 - s'acquitter du ramassage du maïs

Gelée - nous sommes allés au cimetière à Montmaur. En Estève et mon beau-père sont venus dîner. Avons payé Faugère du ramassage du maïs. 4ha x 8000 F l'hectare = 32000 F

nb : il est à noter qu'Emile commet une erreur durant quelques jours en notant octobre au lieu de novembre

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