Publié le 10 Octobre 2023
Publié le 9 Octobre 2023
Beau temps chaud gelée
vous continué à refaire du maïs ramassé 40 saches. Gaston et Campistron sont venus labourer pour le maïs sous le petit bois.
Publié le 8 Octobre 2023
Après la récolte du maïs, il fallait l'entreposer et veiller à ce qu'il sèche dans de bonnes conditions. La plupart des fermes étaient munies de cribs (ou crips). Ces séchoirs à maïs permettaient donc de stocker le maïs en épis. Ils étaient érigés au soleil, le plus souvent perpendiculaires au vents dominants, cela constituait un moyen de séchage naturel.
Aimé B. se souvient :
"Les premiers ont été construits avec des files d’acacia, posés sur des plots en béton, fait main(du solide), reliés avec des entretoises fixées avec des boulons. On fixait ensuite du grillage avec des clous cavaliers. Pour le remplir, on montait avec une échelle le sac sur l'épaule. Plus tard il y a eu les élévateurs et les remorques en vrac. On couvrait les crips autant que possible pour les protéger de la pluie. Certains fabriquaient les leurs avec des pylônes électriques de récupération et avec des cornières soudées."
On en vidait aussi parfois sur les galetas en veillant que la couche de maïs ne soit pas trop épaisse pour faciliter le séchage et en maintenant également un courant d'air favorable.
Aimé : "Il y avait parfois quelques nuits animées par les rats circulant sur les tas de maïs vidés au dessus les chambres."
Merci à la famille Nardèze pour les fabuleuses photos tellement explicites et à Aimé, si fidèle à ce blog, pour le partage de ses souvenirs.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 8 Octobre 2023
Beau temps chaud
Avons défait 50 saches de maïs moi je suis allé distiller la vendange à l'alambic de castagnettes à saint Assiscle au Hangar 19 litres d'eau de vie à 50 degrés.
Publié le 7 Octobre 2023
Beau temps
Avons fini de labourer au champ des artichauts. Avons labouré en tout 26 sacs 10 ha 40
Après avons voulu le vin et Subra André est venu presser la vendange 280 litres à 3f = 840
Suis allé à Avignonet faire la déclaration de récolte 40 hectolitres et faire faire le papier à la régie pour distiller demain.
Publié le 6 Octobre 2023
Beau temps - Avons fini de labourer le champ des artichauts. Il ne reste que les bords. Camille Paulette et Huguette sont allés vendanger à Roou. Fine aussi.
Publié le 5 Octobre 2023
Beau temps pluie dans la nuit
Avons préparé des futailles. Le soir Camille et Yves sont allés vendanger à St Jean. Moi j'ai labouré au champ des artichauts avec les deux brabants. Le camion de Lanegrasse est venu chercher 4000 kg de paumelle du patron.
Publié le 4 Octobre 2023
Temps lourd pluie à la nuit
Avons mis deux demi-muids à tremper et charrié les bûches du bois à la maison. Gaston est allé chercher des bûches aux Quatre Cussous pour les porter ici.
Publié le 3 Octobre 2023
Vent marin - Avons labouré au champ des artichauts avec les trois brabants
Gaston est venu empocher 4000 kg de paumelle. maman est allée dîner à St Jean à cause du mariage du fils d'Henri Gleyzes de Montgaillard
Publié le 2 Octobre 2023
Vent marin
J'ai commencé à labourer ay champ des artichauts avec les deux brabants. Camille Paulette et Yves sont allés vendanger chez le patron au Tivoli.
Publié le 1 Octobre 2023
En ce moment les champs de maïs sont récoltés. Voici un témoignage d'Aimé sur la récolte du maïs avant la mécanisation :
"Dans le champ, il nous fallait un panier, quelques saches, et souvent un outil, le punto, ou alors à mains nues. Le punto, ce petit bout de bois pointu bien effilé, servait à ouvrir l’enveloppe de l'épi (la cabòça) en deux par le milieu.
Cette opération faite on tirait vers le bas, pendant qu’une main tenait les deux parties de l’enveloppe, l’autre main coupait la cabosse au ras de la tige.
Après la récolte, avec une faucille, on coupait les tiges (las cambòrlas), on faisait des tas, pour charger sur la charrette (la carreta) sans oublier de poser des râteliers pour faire un chargement plus large.
Pour libérer le champ afin de semer le blé ? les pieds de maïs pouvaient être coupés avec la faucille (la fauç).
On en faisait un grand tas, pour être les dépouiller (descolefar) à la veillée avec les voisins. La soirée se terminait souvent avec un vin chaud. ou alors avec une petite goutte de prune, histoire de goûter la nouvelle de l'année.
Les tiges étaient stockées car elles étaient consommées par les bovins qui en étaient gourmands. C'était surtout utilisé surtout pour remplissage, pour activer le rumen, la digestion ruminale.
Les tiges qui restaient, sorties du râtelier, servaient de jalons, pour semer le blé, quand il était semé à la main."
Dans les carnets d'Emile, il est également mentionné que les jambes de maïs, las cambòrlas qu'il appelait aussi les tronçons, lorsqu'elles étaient en excès étaient réunies et brûlées au bord du champ.
Merci à Aimé pour son témoignage, à Serge et Berthe pour les photos témoignant de deux époques différentes de la récolte du maïs.
Le prochain post sera consacré au stockage du maïs, photos et témoignage à l'appui...
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Publié le 1 Octobre 2023
Beau temps chaud
Camille Paulette et Yves sont allés vendanger en Estèbe. Moi j'ai fini de labourer pour l'avoine au fond du grand champ
Publié le 30 Septembre 2023
Beau temps
De bon matin avons foulé les raisins et fini de vendanger. Le soir avons continué de labourer au fond du grand champ avec les trois paires.
Publié le 29 Septembre 2023
Assez beau temps
Avons vendangé. Sont venus nous aider Gaston Josette Lanegrasse Henri Campistron Maurice Tornes Julie et Emile Pagès Henri et Lucienne Rouquet François et Jean Bressolles Anna et Camille Puget.
Avons ramassé en tout 75 comportes 50 pour notre part. Vigne de 2800 plants.
Publié le 28 Septembre 2023
Rafales de pluie
Camille Paulette et Yves sont allés vendanger au Tivoli.
Moi j'ai préparé pour vendanger demain et le soir je suis allé faire des provisions à Villefranche.
Publié le 27 Septembre 2023
Ciel couvert pluie dans la soirée
Suis allé à Villefranche vendre 5 lapins à 150 f. Camille et Paulette sont allés dîner à Roou.
Publié le 26 Septembre 2023
Pluie toute la soirée
Avons labouré le matin avec les trois paires le soir avons démoli une garenne et avons attrapé 5 lapins.
elie Pugete est venu se faire tailler les cheveux. Gaston Lanegrasse est venu chercher le tracteur. Fine est allée à Estebe et à la Chartreuse lui dire pour vendanger mardi.
Publié le 25 Septembre 2023
Quelques gouttes de pluie le matin
Suis allé à Villefranche vendre 20 lapins sauvages à 150 f = 3000 f
le soir sommes allés avec le camion de Mandou déménager 22 sacs de pommes de terre et 30 sacs de paumelle.
Avons continué à labourer au fond du grand champ.
Mandou un voyage aux Quatre Cussous.
Publié le 24 Septembre 2023
Orage et un peu de pluie dans la nuit
Avons passé le blé au ventilateur. Le soir avons démoli un clapier avons attrapé 30 lapins.
Publié le 23 Septembre 2023
Grâce à une reconstitution faite par Aimé Boyer, nous allons aujourd’hui passer en revue quelques pièces d’attelage autour du joug. De l’occitan au français et du français à l’occitan
le surjoug (sebrejo) : Le surjoug, placé au centre sur le joug (jo), permettait de l'équilibrer, permettant aux bovins attelés de conserver une bonne position de travail. C'était aussi un objet décoratif qui exprimait le savoir-faire de son sculpteur. Il servait aussi à accrocher les tresegats, la redonda, et les trait (chaînes) mais aussi un bouquet de fleurs, pour des événements festifs et rares : Saint Roch, mariages etc...
découvrir l'article de S.Pilmann dans la Dépêche de l'Aude sur le surjoug :https://www.ladepeche.fr/2021/02/21/objets-dici-le-surjoug-bobine-cluquet-9385428.php
Trescavilha : élément posé sur le timon permettant au joug de faire corps avec l’outil, et reculer charrette, rouleaux, tombereaux, faucheuse, fâneuse, râteau.
Pour attacher la charrue ou le brabant au joug qui permettait aux bœufs de les tirer, une pièce était essentielle le tresegat. Afin de mieux comprendre la fonction de cette pièce, commençons par la redonda, l'anneau le plus simple.
La redonda (prononcer redoundo) sert pour les outils qui roulent et principalement la charrette. Une cheville devant, une derrière, le tiradon était bien tenu.
Le tresegat était pour les outils tirés, les charrues... il y avait un peu plus de jeu.
La tresèga (de tressa, tresse) était un anneau de branches tordues ou de cuir, pendu à la cheville du joug et le tiradon y passait dedans : une cheville de chaque côté pour qu'il ne puisse pas avancer ni s'extraire de l'anneau. Le tresegat sert à la même chose mais est en fer.
Cheville timon : Posée dans un trou sur le timon devant le joug pour la traction avant
Cheville asta : élément pour atteler les charrues sarcleuses sans recul, non solidaire avec le Joug
Morial : élément posé sur le museau de l’animal l’empêchant d’attraper une bouché d’herbe ou autre branche qui aurait perturbé sa position de traction.
Moscals : filet tressé posé sur les yeux pour protéger le dépôt de mouches .
Julhas (juilles) : appareil pour lier, joindre, les animaux de traction, bœufs ou vaches avec le joug.
Trait (chaîne): Fixé au sebrejo (surjoug) pour tirer brabant , canadienne, herse, houe, décavailloneur.
Merci à Aimé Boyer pour le partage de son savoir et de son expérience et à Jean-Claude Rouzaud pour les photso des boeufs.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
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Publié le 23 Septembre 2023
Vent matin petit orage avec un peu de pluie à huit heures du soir
Avons continué à labourer avec les trois charrues brabants.
De huit à onze heures sommes allés tous aider à étendre du fumier en Sicre. Gaston est venu labourer le soir.
Publié le 22 Septembre 2023
Publié le 21 Septembre 2023
Vent marin le matin bruma à trois heures
Avons continué à labourer au fond du grand champ. Gaston est venu commencer sous le petit bois. Dubois Clément a pris 20 sacs de blé.
Publié le 20 Septembre 2023
Beau temps
J'ai arrangé du fourrage du hangar pour donner 1ère coupe aux boeufs. Camille et Paulette sont allés à roux avec Huguette après dîner. Yves est allé au baptême de la fille de René.
Publié le 19 Septembre 2023
Pluie dans la nuit très peu beau temps dans la journée
Avons fini de labourer au souleilla et commencé au fond du grand champ