Publié le 10 Octobre 2023

Samedi 10 octobre 1953 - le galetas du patron

Vent marin calme. Avons ramassé 50 saches de maïs et en avons monté 100 sur le galetas du patron.

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Rédigé par Emile

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Publié le 9 Octobre 2023

Vendredi 9 octobre 1953 - 40 saches de maïs

Beau temps chaud gelée

vous continué à refaire du maïs ramassé 40 saches. Gaston et Campistron sont venus labourer pour le maïs sous le petit bois.

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Rédigé par Emile

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Publié le 8 Octobre 2023

Lauragais d'Autrefois (27) : stocker le maïs (le milh sul trast)
Lauragais d'Autrefois (27) : stocker le maïs (le milh sul trast)
Lauragais d'Autrefois (27) : stocker le maïs (le milh sul trast)
Lauragais d'Autrefois (27) : stocker le maïs (le milh sul trast)

Après la récolte du maïs, il fallait l'entreposer et veiller à ce qu'il sèche dans de bonnes conditions. La plupart des fermes étaient munies de cribs (ou crips). Ces séchoirs à maïs permettaient donc de stocker le maïs en épis. Ils étaient érigés au soleil, le plus souvent perpendiculaires au vents dominants, cela constituait un moyen de séchage naturel.

Aimé B. se souvient :

"Les premiers ont été construits avec des files d’acacia, posés sur des plots en béton, fait main(du solide), reliés avec des entretoises fixées avec des boulons. On fixait ensuite du grillage avec des clous cavaliers.  Pour le remplir, on montait avec une échelle le sac sur l'épaule. Plus tard il y a eu les élévateurs et les remorques en vrac. On couvrait les crips autant que possible pour les protéger de la pluie. Certains fabriquaient les leurs avec des pylônes électriques de récupération et avec des cornières soudées."

On en vidait aussi parfois sur les galetas en veillant que la couche de maïs ne soit pas trop épaisse pour faciliter le séchage et en maintenant également un courant d'air favorable.

Aimé : "Il y avait parfois quelques nuits animées par les rats circulant sur les tas de maïs vidés au dessus les chambres."

Merci à la famille Nardèze pour les fabuleuses photos tellement explicites et à Aimé, si fidèle à ce blog, pour le partage de ses souvenirs.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

 

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Rédigé par Syndicat

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Publié le 8 Octobre 2023

jeudi 8 octobre 1953 - les saches de maïs
jeudi 8 octobre 1953 - les saches de maïs

Beau temps chaud

Avons défait 50 saches de maïs moi je suis allé distiller la vendange à l'alambic de castagnettes à saint Assiscle au Hangar 19 litres d'eau de vie à 50 degrés.

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Rédigé par Emile

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Publié le 7 Octobre 2023

Mercredi 7 octobre 1953 - Couler le vin

Beau temps

Avons fini de labourer au champ des artichauts. Avons labouré en tout 26 sacs 10 ha 40 

Après avons voulu le vin et Subra André est venu presser la vendange 280 litres à 3f = 840

Suis allé à Avignonet faire la déclaration de récolte 40 hectolitres et faire faire le papier à la régie pour distiller demain.

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Rédigé par Emile

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Publié le 6 Octobre 2023

Mardi 6 octobre 1953 - les bords

Beau temps - Avons fini de labourer le champ des artichauts. Il ne reste que les bords. Camille Paulette et Huguette sont allés vendanger à Roou. Fine aussi.

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Rédigé par Emile

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Publié le 5 Octobre 2023

Lundi 5 octobre 1953 - les futailles
Lundi 5 octobre 1953 - les futailles

Beau temps pluie dans la nuit

Avons préparé des futailles. Le soir Camille et Yves sont allés vendanger à St Jean. Moi j'ai labouré au champ des artichauts avec les deux brabants. Le camion de Lanegrasse est venu chercher 4000 kg de paumelle du patron.

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Rédigé par Emile

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Publié le 4 Octobre 2023

Dimanche 4 octobre 1953 - les demi-muids à tremper

Temps lourd pluie à la nuit

Avons mis deux demi-muids à tremper et charrié les bûches du bois à la maison. Gaston est allé chercher des bûches aux Quatre Cussous pour les porter ici.

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Rédigé par Emile

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Publié le 3 Octobre 2023

Samedi 3 octobre 1953 - empocher la paumelle

Vent marin - Avons labouré au champ des artichauts avec les trois brabants

Gaston est venu empocher 4000 kg de paumelle. maman est allée dîner à St Jean à cause du mariage du fils d'Henri Gleyzes de Montgaillard

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Rédigé par Emile

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Publié le 2 Octobre 2023

Vendredi 2 octobre 1953 - les brabants

Vent marin

J'ai commencé à labourer ay champ des artichauts avec les deux brabants. Camille Paulette et Yves sont allés vendanger chez le patron au Tivoli.

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Rédigé par Emile

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Publié le 1 Octobre 2023

Deux époques de la récolte du maïs (récolter et descolefar)
Deux époques de la récolte du maïs (récolter et descolefar)

Deux époques de la récolte du maïs (récolter et descolefar)

En ce moment les champs de maïs sont récoltés. Voici un témoignage d'Aimé sur la récolte du maïs avant la mécanisation :

 

"Dans le champ, il nous fallait un panier, quelques saches, et souvent un outil, le punto, ou alors à mains nues. Le punto, ce petit bout de bois pointu bien effilé,  servait à ouvrir l’enveloppe de l'épi (la cabòça) en deux par le milieu.

Cette opération faite on tirait vers le bas, pendant qu’une main tenait les deux parties de l’enveloppe, l’autre main coupait la cabosse au ras de la tige.  

Après la récolte, avec une faucille, on coupait les tiges (las cambòrlas), on faisait des tas, pour charger sur la charrette (la carreta) sans oublier de poser des râteliers pour faire un chargement plus large.

 

Pour libérer le champ afin de semer le blé ? les pieds de maïs pouvaient être coupés avec la faucille (la fauç).

On en faisait un grand tas, pour être les dépouiller (descolefar) à la veillée avec les voisins. La soirée se terminait souvent avec un vin chaud. ou alors avec une petite goutte de prune, histoire de goûter la nouvelle de l'année.

 

Les tiges étaient stockées car elles étaient consommées par les bovins qui en étaient gourmands. C'était surtout utilisé surtout pour remplissage, pour activer le rumen, la digestion ruminale.

Les tiges qui restaient, sorties du râtelier,  servaient de jalons, pour semer le blé, quand il était semé à la main."

Dans les carnets d'Emile, il est également mentionné que les jambes de maïs, las cambòrlas qu'il appelait aussi les tronçons, lorsqu'elles étaient en excès étaient réunies et brûlées au bord du champ.

Merci à Aimé pour son témoignage, à Serge et Berthe pour les photos témoignant de deux époques différentes de la récolte du maïs.

Le prochain post sera consacré au stockage du maïs, photos et témoignage à l'appui...

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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Publié le 1 Octobre 2023

Jeudi 1er octobre 1953 -  Le beau temps

Beau temps chaud

Camille Paulette et Yves sont allés vendanger en Estèbe. Moi j'ai fini de labourer pour l'avoine au fond du grand champ

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Rédigé par Emile

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Publié le 30 Septembre 2023

Mercredi 30 septembre 1953 - fouler

Beau temps

De bon matin avons foulé les raisins et fini de vendanger. Le soir avons continué de labourer au fond du grand champ avec les trois paires.

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Publié le 29 Septembre 2023

Mardi 29 septembre 1953 - les vendanges à la maison

Assez beau temps

Avons vendangé. Sont venus nous aider Gaston Josette Lanegrasse Henri Campistron Maurice Tornes Julie et Emile Pagès Henri et Lucienne Rouquet François et Jean Bressolles Anna et Camille Puget.

Avons ramassé en tout 75 comportes 50 pour notre part. Vigne de 2800 plants.

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Publié le 28 Septembre 2023

Lundi 28 septembre 1953 - les rafales et le raisin

Rafales de pluie

Camille Paulette et Yves sont allés vendanger au Tivoli. 

Moi j'ai préparé pour vendanger demain et le soir je suis allé faire des provisions à Villefranche.

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Rédigé par Emile

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Publié le 27 Septembre 2023

Dimanche 27 septembre 1953 - 5 lapins

Ciel couvert pluie dans la soirée

Suis allé à Villefranche vendre 5 lapins à 150 f. Camille et Paulette sont allés dîner à Roou.

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Rédigé par Emile

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Publié le 26 Septembre 2023

Samedi 26 septembre 1953 - les cheveux d'Elie

Pluie toute la soirée

Avons labouré le matin avec les trois paires le soir avons démoli une garenne et avons attrapé 5 lapins.

elie Pugete est venu se faire tailler les cheveux. Gaston Lanegrasse est venu chercher le tracteur. Fine est allée à Estebe et à la Chartreuse lui dire pour vendanger mardi.

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Rédigé par Emile

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Publié le 25 Septembre 2023

Vendredi 25 septembre 1953 - 20 lapins sauvages
Vendredi 25 septembre 1953 - 20 lapins sauvages

Quelques gouttes de pluie le matin

Suis allé à Villefranche vendre 20 lapins sauvages à 150 f = 3000 f

le soir sommes allés avec le camion de Mandou déménager 22 sacs de pommes de terre et 30 sacs de paumelle.

Avons continué à labourer au fond du grand champ.

Mandou un voyage aux Quatre Cussous.

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Rédigé par Emile

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Publié le 24 Septembre 2023

Jeudi 24 septembre 1953 - le ventilateur

Orage et un peu de pluie dans la nuit

Avons passé le blé au ventilateur. Le soir avons démoli un clapier avons attrapé 30 lapins.

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Rédigé par Emile

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Publié le 23 Septembre 2023

Photo des boeufs  Coll JC Rouzaud, Joug : photo et montage Aimé Boyer
Photo des boeufs  Coll JC Rouzaud, Joug : photo et montage Aimé Boyer

Photo des boeufs Coll JC Rouzaud, Joug : photo et montage Aimé Boyer

Grâce à une reconstitution faite par Aimé Boyer, nous allons aujourd’hui passer en revue quelques pièces d’attelage autour du joug. De l’occitan au français et du français à l’occitan

le surjoug (sebrejo) : Le surjoug, placé au centre sur le joug (jo), permettait de l'équilibrer, permettant aux bovins attelés de conserver une bonne position de travail. C'était aussi un objet décoratif qui exprimait le savoir-faire de son sculpteur. Il servait aussi à accrocher les tresegats, la redonda, et les trait (chaînes) mais aussi un bouquet de fleurs, pour  des événements festifs et rares : Saint Roch, mariages etc...

découvrir l'article de S.Pilmann dans la Dépêche de l'Aude sur le surjoug :https://www.ladepeche.fr/2021/02/21/objets-dici-le-surjoug-bobine-cluquet-9385428.php

Trescavilha : élément posé sur le timon permettant au joug de faire corps avec l’outil, et reculer charrette, rouleaux, tombereaux, faucheuse, fâneuse, râteau.

Pour attacher la charrue ou le brabant au joug qui permettait aux bœufs de les tirer, une pièce était essentielle le tresegat. Afin de mieux comprendre la fonction de cette pièce, commençons par la redonda, l'anneau le plus simple.

La redonda (prononcer redoundo) sert pour les outils qui roulent et principalement la charrette. Une cheville devant, une derrière, le tiradon était bien tenu.

Le tresegat était pour les outils tirés, les charrues... il y avait un peu plus de jeu.

La tresèga (de tressa, tresse) était un anneau de branches tordues ou de cuir, pendu à la cheville du joug et le tiradon y passait dedans : une cheville de chaque côté pour qu'il ne puisse pas avancer ni s'extraire de l'anneau. Le tresegat sert à la même chose mais est en fer.

Cheville timon : Posée dans un trou sur le timon devant le joug pour la traction avant  

Cheville asta : élément pour atteler les charrues sarcleuses sans recul, non solidaire avec le Joug

Morial : élément posé sur le museau de l’animal l’empêchant d’attraper une bouché d’herbe ou autre branche qui aurait perturbé sa position de traction.

Moscals : filet tressé posé sur les yeux pour protéger le dépôt de mouches .

Julhas (juilles)  : appareil pour lier, joindre, les animaux de traction, bœufs ou vaches avec le joug.

Trait (chaîne): Fixé au sebrejo (surjoug) pour tirer brabant , canadienne, herse, houe, décavailloneur.

Merci à Aimé Boyer pour le partage de son savoir et de son expérience et à Jean-Claude Rouzaud pour les photso des boeufs.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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Publié le 23 Septembre 2023

Mercredi 23 septembre 1953 - aider

Vent matin petit orage avec un peu de pluie à huit heures du soir

Avons continué à labourer avec les trois charrues brabants.

De huit à onze heures sommes allés tous aider à étendre du fumier en Sicre. Gaston est venu labourer le soir.

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Publié le 22 Septembre 2023

Mardi 22 septembre 1953 - le grand champ

Beau temps

Avons continué à labourer au fond du grand champ

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Publié le 21 Septembre 2023

Lundi 21 septembre 1953 - le petit bois

Vent marin le matin bruma à trois heures

Avons continué à labourer au fond du grand champ. Gaston est venu commencer sous le petit bois. Dubois Clément a pris 20 sacs de blé.

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Publié le 20 Septembre 2023

Dimanche 20 septembre 1953 - 1ère coupe pour les boeufs

Beau temps

J'ai arrangé du fourrage du hangar pour donner 1ère coupe aux boeufs. Camille et Paulette sont allés à roux avec Huguette après dîner. Yves est allé au baptême de la fille de René.

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Rédigé par Emile

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Publié le 19 Septembre 2023

Samedi 19 septembre 1953 - et la pluie

Pluie dans la nuit très peu beau temps dans la journée

Avons fini de labourer au souleilla et commencé au fond du grand champ

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Rédigé par Emile

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