Publié le 14 Décembre 2020
Publié le 13 Décembre 2020
Gelée forte
Arraché de l'herbe à la vigne et fendre du bois
La CAL a livré 3000 kg de super, 3000 ammonitre moitié Castaing Durand
Publié le 12 Décembre 2020
Froid
Le matin avons mis des pierres devant la porte. Le soir travaillé au fossé au champ sous la vigne
Publié le 12 Décembre 2020
Nous avions déjà abordé l'importance de compléter les maigres revenus du quotidien à la métairie ainsi que les menus familiaux. C'était le cas grâce au clapier à lapins de garenne installé dans le pré (voir article ici : http://www.lescarnetsdemile.fr/2020/05/lauragais-d-autrefoi-73-les-lapins-de-garenne-et-les-clapiers.html ).
Grâce au témoignage d'Aimé Boyer et de ses souvenirs d'enfance pendant la guerre, voici quelques autres moyens utilisés alors... Souvenirs précieux d'un enfant du Lauragais...
"Herboristerie : Pendant la guerre, on nous faisait ramasser des plantes, pour alimenter l’herboristerie pour fabriquer des remèdes. Les coquelicots, la prèle, l'armoise, le sureaux et autres... Le jeudi et le dimanche, nous procédions à la cueillette et nous apportions cela à l'école. Nous déposions les plantes sur une table au fond de la classe. Quelqu’un venait le chercher, l'école était récompensée. d'une affiche médicale ou de crayons de couleurs, etc…
L'aparatada consistait en fin d'automne, par grand vent, à capturer des oiseaux. Équipés de lampe à carbure, d’un manche avec fixé au bout une petite planche- comme le battoir de la lavandière) - il fallait faire tomber l’oiseau et le récupérer. Cela permettait d'améliorer le menu du jour.
Des grillons pour les poissons : je passais tous les soirs près de la forge, en sortant de l’école, curieux de voir le fer rouge changer de forme avec le marteau, la morasses (grosses pinces et l'enclume. Je ne m'en lassais pas.
Au printemps il me demandait de lui apporter des grillons, pour aller à la pêche, qui était son seul loisir. Bien-sûr une mission comme celle-là ne se refuse pas. Le jeudi, armé d’une grosse boîte avec un petit trou, j’allais me promener sur les labours. Il y en avait en pagaille. Le problème c’est qu’il ne voulait, que des femelles. On les reconnaît car elles sont dotées d'un appendice à l’arrière du corps qui sert à déposer les oeufs dans la terre.
J’avais droit en échange à des petits sous ainsi que quelques poissons qu’il laissait en revenant de la pêche."
D'autres moyens de subsistance seront évoqués ici dans un prochain article.
Je remercie sincèrement Aimé pour le partage de ses souvenirs et Berthe pour ses si belles photos.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 11 Décembre 2020
Publié le 10 Décembre 2020
Publié le 10 Décembre 2020
Froid
Avons transvasé le vin
Paulette est allée à Villefranche vendre 6 foies
3kg800 x 6000 f le kg et une oie grasse 8kg 800 à 600F le kg
Publié le 9 Décembre 2020
Publié le 9 Décembre 2020
Gelée
Avons tué 14 oies dont 2 pour Mr Castaing
Cécile Rose belle-mère sont venues nous aider
Bezombes a livré un semoir NODET 13 disques
Publié le 9 Décembre 2020
Avril 1952 - Dans le pré à côté de la borde, les métayers aimait bien ériger un clapier pour les lapins de garenne. Cela permettait de compléter les menus familiaux à peu de frais. Tout une technique oubliée aujourd’hui à découvrir...
Dans le pré, on trouve aussi parfois l’amour mais le pré est aussi le lieu des confrontations, des duels...
Nouvel épisode de Ceux de la Borde perdue à suivre ici : https://www.bordeperdue.fr/post/episode-21-et-dans-le-pré
Publié le 6 Décembre 2020
Pluie le matin
Papa a fait un gajel pour les poulets. J'ai fait du bois pour tuer les oies. Je suis allé à Labastide
Publié le 5 Décembre 2020
Que serait la basse-cour sans la poule ? On ne voit qu'elle qu'elle, elle est la reine et a un rôle essentiel dans l'alimentation de la famille à la métairie (ah...les oeufs...). Tant et si bien qu'à force de caqueter, elle s'est même glissée dans le langage du quotidien et dans de multiples dictons occitans. En voici quelques-uns.
Rappelons qu'en occitan que le -a final se prononce o (mais bien a à l'intérieur des mots) et que le -o à l'intérieur des mots se prononce ou (mais bien o à la fin des mots).
La poule a de la chance, elle a deux mots rien que pour elle : la galina (prononcer galino) ou la pola (prononcer poulo)
Pola vielha fa bon bolhon.
Une vieille poule fait un bon bouillon.
Gaita aquo coma una pola qu'a trapat un cotèl
Il regarde cela comme une poule qui a trouvé un couteau. (avec curiosité et surprise)
Es coma la pola blanca quant a pas mal al cuol a mal a la anca
Il est comme la poule blanche quand il n'a pas mal au c... il a mal à la hanche (il se plaint sans cesse)
Deurà parlar res que quant las polas pissan
Il ne devrait parler que quand les poules pissent (en gros, il devrait se taire)
Las polas pondon per le bec
Les poules pondent par le bec (il faut bien les nourrir)
Las polas parlan pas de capons
Les poules ne parlent pas de chapons
Si vous connaissez d'autres dictons ou proverbes sur les poules qui étaient usités en Lauragais, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
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Publié le 5 Décembre 2020
Brumeux
Avons vendu un cochon à Berthomieux 130kg x 290 F = 37700
J'ai mené le tracteur chez Rouzau pour révision
Publié le 4 Décembre 2020
Publié le 3 Décembre 2020
Publié le 2 Décembre 2020
Publié le 2 Décembre 2020
Pluie dans la soirée
Avons fini le matin de labourer les milliaires. Fini le champ sous le jardin. Nettoyé le lavadou*
* de l'occitan lavador : lavoir
Publié le 1 Décembre 2020
Publié le 30 Novembre 2020
Porté du fumier au verger
Avons fait castrer 8 porcelets 1200 F à marquer
La CAL a livré 300 kg blé de semence Bidi 17
Publié le 29 Novembre 2020
La Dépêche de l'Aude a consacré un article au web feuilleton lauragais Ceux de la Borde Perdue (http://www.bordeperdue.fr).
Chaque mercredi désormais, plus de 100 lecteurs retrouvent les Bourrel, ces métayers qui au début de l'année 1952 s'installent à la Borde Perdue au coeur du Lauragais. La vie n'a pas été tendre avec eux jusqu'alors, le sera-t-elle davantage ?
Tous les travaux des champs et de la ferme rythment en temps réel le quotidien de nos héros, la narration s'appuyant sur les faits relatés dans les Carnets d'Emile.
Les épisodes sont hebdomadaires mais ils sont disponibles dans leur intégralité dans l'onglet dédié pour commencer le web roman du début.
Je remercie Christelle Marty pour son écoute attentive et pour sa plume qui relate avec précision l'aventure de la Borde Perdue.
Article à retrouver ici : https://www.ladepeche.fr/2020/11/23/sebastien-saffon-perpetue-la-tradition-des-romans-feuilletons-sur-le-web-9215575.php
Publié le 29 Novembre 2020
Beau froid
La matin descendu du blé et traité les pommes de terre
Mis de l'ordre au verger
Paulette est allée tuer les canards en Touzet
Publié le 28 Novembre 2020
C’est un autre type de carnet qui m’a été confié dont je vous ai proposé des extraits il y quelques semaines (voir : http://www.lescarnetsdemile.fr/2020/09/lauragais-d-autrefois-94-un-journal-de-ferme-de-1936.html ) dans ce nouveau post. Il nous ramène en amont de la période que nous avons l’habitude de traiter ici puisqu’il date des années 30. Nous nous arrêterons aujourd’hui sur l’année 1938 qui se tient sur 3 pages. Il est tenu par Germain Fauré.
L'écrit est un peu plus bref que les carnets d’Emile - chacun créait son outil de travail, outil de mémoire en fonction de son besoin et de ses habitudes - mais d’autres détails y figurent sur lesquels il est intéressant de se pencher.
Tous les jours de l’année n’y sont pas traités, la météo n’y est pas non plus évoquée. Il sert beaucoup d'aide mémoire. On y trouve ainsi les mentions des boeufs et des chevaux lorsqu'ils sont ferrés, les réglages du semoir.
D'autre part, on y trouve aussi l'adresse de professionnels : électriciens, vendeurs de porcs...
Parmi les événements de l'année, le creusement et la construction d'un puits sont mentionnés.
Les quantités de maïs ainsi que les surfaces dédiées au fourrage pour la graine sont renseignées. Enfin comme en 1936, sont notés tous ceux qui sont venus aider pour les battages notamment. En quelques lignes est ainsi brossé le bilan d'activité d'une année à la ferme.
Nous reviendrons prochainement sur les cahiers de Germain Fauré pour y découvrir d'autres détails.
Je remercie sincèrement Paul Escrieut de me les avoir confiés pour les partager avec vous.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
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Publié le 28 Novembre 2020
Pluie la nuit
Le matin avons coupé un arbre au champ sous le jardin
Le soir je suis allé à Castel commander 300 kg de blé dur
Publié le 27 Novembre 2020
Publié le 26 Novembre 2020
Beau chaud
Nous sommes allés avec Paulette acheter une table 18000 chez Carousse
Mis de l'ordre au verger et mis du fumier aux choux