Publié le 2 Février 2022

Lauragais d'antan : le chemin de l'ostal

Elle reparaît au moment où l'on ne s'y attend plus... A la métairie, l'émoi est de taille... Retour à la borde lauragaise des années 50 avec un nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue

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Publié le 2 Février 2022

Samedi 2 février 1952 - le passage du facteur

Pluie tout le jour 

Avons continué à faire une cage à lapins. Le facteur a porté 16000 francs de la sécurité sociale à Camille et Paulette.

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Publié le 1 Février 2022

Vendredi 15 février 1952 - un radiateur électrique

Rafales de pluie et neige

Suis allé à Villefranche acheter des produits pour blanchir la cuisine 810 frs

J'ai acheté un radiateur électrique pour la chambre de Camille. Le soir avons commencé à blanchir la cuisine

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Publié le 1 Février 2022

Vendredi 1er février 1952 - le marché de Villefranche

Très mauvais temps vent d'ouest très fort avec beaucoup de pluie

Avons continué à faire la cage de lapins. Fine est allée à Villefranche vendre des lapins 350 f

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Publié le 31 Janvier 2022

Jeudi 31 janvier 1952 - une cage pour les lapins
Jeudi 31 janvier 1952 - une cage pour les lapins

Gelée vent marin avec pluie à midi et tourné vent d'ouest à quatre heures

Le matin avons continué aux prestations en Delor

Le soir avons commencé une cage pour lapins

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Publié le 30 Janvier 2022

Mercredi 30 janvier 1952 - les prestations

Vent marin léger

Sommes allés avec Camille aux prestations en Delor

Ce soir avons eu un feu de cheminée

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Publié le 29 Janvier 2022

photo coll.Nardèse

photo coll.Nardèse

Quelques petits plaisirs occitans pour un billet hivernal... Bon week-end al canton del fòc...

 

  • L’ivèrn es pas bastard s'arriba pas d'ora arriba tard.

L'hiver n’est pas bâtard, s'il n'arrive pas de bonne heure, il arrive tard.

  • Quand les corbasses son a l'ensús, l'ivèrn nos tomba dessus ; quand les corbasses son a l'enbàs, l'ivèrn es passat

Quand les corbeaux volent haut, l'hiver nous tombent dessus, quand les corbeaux volent bas, l'hiver est fini

  • Se trona al mes de janvièr, i aura de blat a plens sestièrs

S'il tonne au mois de janvier, il y aura du blé à pleins setiers.

  • Nèu de febrièr es coma d'aiga dins un panièr, se s'ajoca coa coma una cloca

La neige de février est comme de l'eau dans un panier, si elle s'installe elle couve comme une glousse.

  • Al mes de febrièr, la nèu cocha pas sul fumièr.

La neige de février ne passe pas la nuit sur le tas de fumier.

Merci à Huguette, Aimé, Hélène pour leurs contributions. Merci à la famille Nardèse pour la si belle photo.

Contribution de Didier Agar via Facebook (un grand merci) :

Fa un fred que pèla.
Il fait un froid qui pèle
Nos torram aicí !
On se gèle ici
Fa un fred de gos.
il fait un froid de chien
Tridòli de fred.
Je tremble de froid
 
Coma reprovèrbi:
L’autan sus la torrada tira le boièr de la laurada.
L'autan sur la gelée sort le bouvier (le laboureur) du labour
 

Si vous connaissez d'autres dictons ou proverbes sur l'hiver, le froid qui étaient usités en Lauragais, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr 

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Publié le 29 Janvier 2022

Mardi 29 janvier 1952 - le camion de la coopérative de Baziège

glace vent marin

Avons continué à faire des fagots au grand champ. Le camion de la coopérative de Baziège nous a porté 100 balles d'engrais super ç 50 kg et 300 d'ammonite à 50 kg et lui avons donné 120 kg de graine de fourrage pour passer au trieur.

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Publié le 28 Janvier 2022

lundi 28 janvier 1952 - les fagots du vivier

Glace belle journée

Avons fait des fagots tout le jour au champ sous le vivier

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Publié le 28 Janvier 2022

Dimanche 27 janvier 1957 - il a neigé

Il a neigé un peu le matin. Assez belle soirée. Froid

J'ai commencé une panière

Camille Puget et Yves Fauré qui sont en permission sont venus dîner

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Publié le 28 Janvier 2022

Samedi 26 janvier 1952 - du bois

Vent marin froid

Avons coupé du bois au champ sous le vivier. Le soir j'ai commencé les peupliers au grand champ

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Publié le 26 Janvier 2022

Lauragais d'antan : faire du bois

A la Borde Perdue comme chez Augustin, après le temps de la réflexion vient celui des décisions. La plongée chez les métayers lauragais d'autrefois se poursuit...

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Publié le 25 Janvier 2022

Vendredi 25 janvier 1952 - la neige et les fagots

Neige dans la nuit fondue le soir

Le matin j'ai fait un panier le soir j'ai lié 50 fagots et continué à piquer. Camille Puget est arrivé en permission de 10 jours.

 

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Publié le 24 Janvier 2022

Jeudi 24 janvier 1952 - le hangar

Vent marin gelée

Le matin j'ai mis de l'ordre au hangar. Suis allé avec Fine dîner chez Elie et Anna Puget de Roou.

La truie jeune a mis bas 9 cochons 1ère portée. 

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Publié le 23 Janvier 2022

Mercredi 23 janvier 1952 - le dernier foin et les cochons

Gelée ciel mi-nuageux assez beau temps

Camille et Paulette sont allés tuer les cochons chez ses parents à Roou de Lux. Moi et Joséphine sommes allés le tuer à St Jean. Le chauffeur de Pech Jules de Ricaud est venu chercher le dernier foin 66 balles. l matin avant le jour j'ai fini une corbeille

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Publié le 22 Janvier 2022

Lauragais d'Autrefois (156) : les prestations et la taxe vicinale

La période hivernale jusqu'au milieu du XXe dans les fermes lauragaises est celle des prestations. Dans les carnets d'Emile, au mois de janvier, on trouve les mentions "nous sommes allés aux prestations", elles reviennent ainsi trois ou quatre fois dans la saison. 

Il s'agit de services qui sont dus à la commune par tout propriétaire pour l’entretien des routes et chemins communaux. C’est la déclinaison en nature de la taxe vicinale établie par la loi du 30 mars 1903, elle peut être également acquittée sous forme financière. Dans certains cas, ce peut également être un cumul des deux. 

Le plus souvent, les métayers sont donc mobilisés pour réaliser les journées dues par les propriétaires fonciers qui préfèrent souvent cette formule. 

Tous les hommes sont réunis pour travailler pour la commune. Le nombre de jours dus était proportionnel à la surface agricole travaillée sur la commune. 

Grâce aux photos de la famille Nardèse,  des photos illustrant ces travaux collectifs qui donnent une idée précise de la façon dont cela se déroulait : curage de fossé, entretien des chemins communaux, débroussaillage, désherbage, élagage, taille des haies... Les hommes réunis au cours de l'hiver travaillent ensemble un nombre de jours donné proportionnellement à la surface de leur exploitation agricole.  Par exemple, pour une surface de 38 hectares, chez Emile, les deux hommes consacrent 3 ou 4 jours chacun aux prestations.

Au début des années 60, cette taxe a disparu pour être incluse dans le montant de l'impôt foncier.

 

Merci à la famille Nardèse pour les formidables photos.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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photos coll. Nardèse

photos coll. Nardèse

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Publié le 22 Janvier 2022

Mardi 22 janvier 1952 - la mémoire du grand-père

Glace le matin belle soirée mais froid

Le matin j'ai commencé une corbeille. Le soir avons commencé à couper du bois. Anna de Saint Jean est venue nous inviter pour tuer le cochon demain.

22 ans aujourd'hui que grand-père Gros Gervais est mort à Montégut

 

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Publié le 21 Janvier 2022

Lundi 21 janvier 1951 - de glace et de neige

Glace et neige au début de la journée 

Camille sa mère et moi sommes allés tuer le cochon à la Chartreuse 

Le chauffeur de Jules Pech de Ricaud est venu chercher la presse

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Publié le 20 Janvier 2022

Dimanche 20 janvier 1952 - l'osier pour les paniers

Ciel brumeux froid

Le matin suis allé me faire tailler les cheveux aux Bourrels. Le soir j'ai ramené de l'osier pour faire des paniers

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Publié le 19 Janvier 2022

Lauragais d'antan : les secrets de la guérisseuse
L'hiver rendait la vie à Florac encore plus monotone et paisible qu'à l'ordinaire. Alors, depuis le café, on scrute, on discute de la vie des autres...
Hélène, elle, apprend tous les secrets de Baptistine la rebouteuse...
 
Un nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue

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Publié le 19 Janvier 2022

Samedi 19 janvier 1952 - les balles de fourrage
Samedi 19 janvier 1952 - les balles de fourrage

Avons fini de presser le fourrage.

115 balles de fourrage ée coupe 8768 kg à 6f

= 52608 f. 93 balles de foin 6410 kg à 4f50 = 28 845 f 

Un chargement en vrac pesé à Labastide d'Anjou par moi Jena Durand. 3195 f à 4f50 = 14377 f et un pesé par Gaston Lanegrasse

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Publié le 18 Janvier 2022

Vendredi 18 janvier 1952 - le retour du camion

Avons continué à emballer le foin

Jules Pech est venu chercher un voyage avec le camion

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Publié le 17 Janvier 2022

Jeudi 17 janvier 1952 - le fourrage

Vent d'ouest assez fort avec rafales de pluie

Avons continué à emballer du fourrage. Fini le fourrage à 6f le kg : 113 balles et commencé le foin.

Le camion est venu chercher 63 balles.

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Publié le 16 Janvier 2022

Mercredi 16 janvier 1952 - souder les boîtes de pâté

Brume par moments

Avons continué à emballer du fourrage 50 balles. Suis allé à Villefranche faire souder des boîtes de pâté. Clément Dubois est venu chercher ma belle-mère et a pris 120 litres de vin pour la Chartreuse. Jules Pech est venu chercher 20 balles.

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Publié le 15 Janvier 2022

Lauragais d'Autrefois (155) : l'hiver à la métairie (l'ivèrn a la borda)

L'hiver saison morte pour le paysan ? Que nenni ! On s'active, on s'occupe, on s'organise, on anticipe les saisons à venir. "Evidemment, c'était moins stressant qu'un champ de fourrage à ramasser avant que l'orage n'arrive mais tout de même..." se souvient Aimé Boyer. 

L'hiver est la période où l'on fait du bois. Rappelons que la borde est construite sur le modèle le plus classique du Lauragais et possède une pièce à vivre avec une cheminée immense, la seule pièce de la maison à être chauffée.

Souvent dans le contrat de métayage, figure cet entretien nécessaire des parties boisées de l’exploitation et la proportion du bois coupée qui revient au propriétaire. Les contrats varient en la matière en fonction des négociations menées mais le plus souvent il s'agit d'un partage à moitié, là encore.

Extrait d'un bail de métayage des années 60 (archives personnelles)

Aimé précise : " On coupait les arbres, on montait des stères. Le petit bois, lui, était mis en fagots avec du fil de fer de récupération, de l’osier. Coincés avec le genou ou un instrument à serrer (las sarras), on formait les fagots ! Entassés par dizaines, pour les laisser sécher avant de les rentrer,  pour faire des grandes flambées ou allumer le feu."

Le soin apporté aux animaux

Le soin des animaux dans l’écurie va prendre beaucoup de temps. Ne pacageant plus, il faut augmenter la ration de fourrage à distribuer aux bovins. Il faut régulièrement leur apporter un mélange de paille et de luzerne et bien-sûr évacuer les excréments. Pour cela, une brouette est mobilisée deux fois par jour sinon l’ammoniaque investit l’étable, ce qui n'est pas bon pour la santé des animaux. Il faut également nettoyer les mangeoires avec une régularité scrupuleuse.

Avec un grand couteau, on racle les salissures que les vaches accumulent en se couchant sur la bouse. Une fois sec, le pelage est brossé et cardé. 

" Deux fois par jour on sortait le troupeau, paire par paire, pour aller boire soit à la mare, soit au puits où il fallait pomper l’eau. C’était un moment de jeu et aussi d’autorité. Dans le troupeaux, il y a des bêtes au caractère fort, un peu rebelles

Lorsque l’eau est arrivée dans les fermes, cette tâche a été considérablement allégée." rajoute Aimé.

 

Avant Noël, le gavage des canards et autres oies était un moment important. 

Chez Emile, ces produits étaient non seulement pour la consommation familiale mais étaient également vendus à des acheteurs qui venaient directement à la métairie ou sur le marché de Castelnaudary que fréquentait la famille. Selon les contrats, le bailleur pouvait prétendre à une partie des bêtes qu'il venait parfois choisir lui-même, une fois abattues.

C'est aussi la période où l'on tue le cochon. Outre celui de la maison, on aide aussi parents et amis qui le tuent à leur tour. Les salaisons sont un aliment important du régime alimentaire d'alors. Il faut pour chaque cochon au moins deux jours : un pour le tuer et le préparer, l'autre pour le débiter et réaliser les diverses préparations : saucisse, boudin, jambon etc... Voisins et amis viennent prêter main forte comme on le fait tout au long de l'hiver à son tour chez eux. Le troisième jour, en cercle restreint, est consacré aux dernières préparations et au rangement

 Fabriquer et réparer l'outillage pour la saison suivante

 Quant l'étable devient un atelier : Les jours de grand froid étaient occupés à fabriquer des paniers, des balais, des manches d'outils, des outils eux-mêmes (râteau,...). On fabriquait ou réparait les barreaux des râteliers, des échelles. Ces travaux ce déroulaient dans l’étable. "Les voisins venaient faire un tour, et discuter un peu, prendre des nouvelles, échanger des conseils.

On profitait de cette période pour entretenir les bâtiments : réparer ou repeindre les volets, portes...

"On réparait aussi les chaînes avec de faux maillons. On tournait les dents de la canadienne, changeait les plaques d'usure des charrues. Il fallait les démonter et les porter chez le forgeron (le faure en occitan). On rapiéçait les "juilles" pour joindre les vaches au joug (le jo) avec des rivets ou du crin, pour ça il fallait être équipé   d'alênes comme le cordonnier."

 Entretenir les abords et les prestations

Entretenir les bordures de champs, les tertres, couper les buissons, creuser les fossés, tailler les haies, procéder à l'élagage étaient autant de tâches hivernales.

On y procédait aussi pour les chemins communaux dans le cadre des prestations, ces journées de travail dues à la commune pour son entretien en fonction de la surface travaillée (voir article dédié ici)

 Mais l'hiver c'est aussi la période des veillées entre voisins, entre amis ou parents. Nous y reviendrons dans un prochain post.   

 

Merci à Aimé Boyer pour son témoignage

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

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