Publié le 22 Août 2020
Vent d'autan
Avons labouré avec le matériel de Garoste. Champ noir sous le chemin des Clauzes et petit champ sous le pont. Maurice Rouquet et Moïse Rey
Les carnets d'Emile sont les souvenirs de mes aïeux, métayers dans le Lauragais, qui consignaient chaque jour le labeur familial sur un journal de bord. Nous sommes en 1951 au coeur de l'Occitanie. Je recueille aussi la mémoire des traditions, des méthodes de travail, du quotidien au fil des saisons grâce à des documents authentiques (blog participatif) contact : lauragais@lescarnetsdemile.fr
Publié le 22 Août 2020
Vent d'autan
Avons labouré avec le matériel de Garoste. Champ noir sous le chemin des Clauzes et petit champ sous le pont. Maurice Rouquet et Moïse Rey
Publié le 21 Août 2020
Publié le 20 Août 2020
Coupé du fourrage et fini de labourer la pointe et de sulfater. Les Rouzeau sont venus pour le tracteur qui fait de l'huile
Publié le 19 Août 2020
Un nouveau épisode est disponible. Adrien Mandoul lève un coin du voile sur les mystères de la Borde Perdue.
A retrouver, ainsi que tous les épisodes précédents sur http://www.bordeperdue.fr
Publié le 19 Août 2020
Publié le 18 Août 2020
Orageux pluie
La CAL a retiré
92 sacs 7383 kg Blé tendre
22 sacs 1773 kg Blé dur
_______________________________
22 sacs 1773 kg Blé dur Castaing
Labouré
Publié le 17 Août 2020
Vent d'autan
Commencé à labourer à la pointe
Après dîner je suis allé dépiquer chez Montsarat
Taillé la vigne
Publié le 16 Août 2020
Nous opérons aujourd'hui un retour sur une tradition des campagnes lauragaises : la fête de la Saint Roch qui a perduré jusque dans les années 50. Saint-Roch était imploré pour la protection du bétail et des récoltes et cela donnait lieu à des cérémonies annuelles dans nombre de villages du Lauragais.
Aimé Boyer décrit l'une d'entre elles :
"Le 16 août, on allait avec une paire de bœufs, vaches, chevaux sur la place du village faire bénir les animaux et les récoltes. On choisissait la plus belle paire. Les bêtes étaient cardées, brossées, les queue frisées, un peu de blanc d’Espagne, le joug vernis.
Sur le joug, on déposait un spécimen des cultures : des épis de blé, orge, avoine, quelques pieds de maïs avec leurs cabosses, fèves, tresses d’ail, d'oignons... On agrémentait cela de quelques pieds de luzerne, fétuque etc… et bien-sûr quelques fleurs.
Le tout était arrangé en forme de couronne posée sur le joug et attaché avec un long sarment de vigne avec ses grappes de raisins.
On se rendait au village. En route bien-sûr, le convoi s’allongeait, on s’interpellait, on racontait quelques blagues.
En arrivant on s’installait en rond, le prêtre venait en procession, la croix, l’aspersoir et bénissait les animaux un par un, avec les prières adaptées à la situation. Il y avait beaucoup de monde. La famille se déplaçait y compris le propriétaire des métairies ou les régisseurs. On déposait l’incontournable panière des offrandes, toujours des produits de la ferme. "
Au retour, certaines familles faisaient consommer des éléments végétaux qui avaient été bénis lors de la cérémonie aux animaux qui étaient restés à la borde.
Lorsque cette tradition s'est perdue, elle a toutefois perduré parfois sous une forme plus intimiste avec, ce jour-là, la visite du prêtre dans les bordes qui le souhaitaient pour bénir maison, animaux et récoltes.
Un immense merci à Aimé Boyer pour ses témoignages toujours passionnants
Merci à Berthe Tissinier pour les photo transmises
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 16 Août 2020
Beau chaud
Commencé à labourer le sainfoin derrière la maison.
Planté des choux
Papa maman Huguette sont allés à Castel
Publié le 15 Août 2020
Publié le 14 Août 2020
Publié le 13 Août 2020
Publié le 12 Août 2020
Lorsque les Bourrel, métayers de leur état, s'installent à la Borde Perdue en novembre 1951, ils espèrent y trouver de meilleurs conditions de travail, une vie plus apaisée. Louise qui a bien du mal à trouver sa place dans la famille la trouvera-t-elle enfin ?
Le quatrième épisode intitulé "le malheur, ça donne soif" est maintenant disponible ainsi que les premiers épisodes.
Ceux de la Borde Perdue est un web roman feuilleton qui se déroule au coeur du Lauragais, dans le monde des derniers métayers au début des années 50. A suivre sur : http://www.bordeperdue.fr
Publié le 12 Août 2020
Publié le 11 Août 2020
Vent d'autan orageux pluie
Ramassé et chargé une remorque de fourrage 3e coupe
Sorti une remorque de fumier au champ long
Publié le 10 Août 2020
Publié le 9 Août 2020
Beau
Le matin déchaumé la pointe
Le soir je suis allé fini de dépiquer chez Faugères
Fini de biner la vigne
Publié le 8 Août 2020
Louis Bruno était agriculteur en Lauragais, fermier plus exactement. Retraité, il a consigné ses souvenirs dans des cahiers que sa famille partage avec nous aujourd'hui. Dans de précédents posts (ici et là), nous avions découvert sa description des travaux de printemps puis les activités de début d'été (là). La semaine dernière, il racontait les moissons (voir ici), voici ses écrits concernant les battages.
"Le battage était assuré par des entrepreneurs possédant un ou plusieurs matériels lesquels comprenaient un tracteur pour le déplacement et l'entraînement de l'ensemble, une batteuse et une presse à lier la paille en balles.
Chaque entrepreneur possédait sa clientèle et se déplaçait à tour de rôle de borde en borde fournissant les machines précitées, 4 hommes dont un responsable qui conduisait et 3 empailleurs, le reste du personnel nécessaire soit 15 personnes minimum émanait d'un groupe de voisins travaillant en entraide mutuelle. C'était un travail pénible et éprouvant sous les chaleur torride et dans la poussière de l'aube au crépuscule mais auquel on participait volontiers étant donné l'ambiance conviviale et gaie qui régnait entre amis, jeunes et vieux, copains et copines.
Ce travail durait de 40 jours à 2 mois suivant les années et le volume des récoltes, les rendements ne dépassaient guère les 15 à 20 hectolitres l'arpent malgré les progrès de la recherche génétique sur les variétés déjà amorcés. Une partie de la récolte était stockée au grenier, futures semences, besoin domestique, échange blé plain avec le boulanger ou règlement en nature des services du forgeron (affutages divers).
Le restant était vendu aux négociants ou livré aux coopératives qui déjà se créaient petit à petit par exemple succursales de la CPB Rue Ozenne Toulouse CAB Baziège CAL Castelnaudary laquelle lançait également avec le syndicat Agricole Audois les premières entreprises de gros labour, chenillard Caterpillar traînant les charrues balance trisocs Carrière-Guyot.
Parallèlement à ce travail capital qu'était le battage que faisait-on à la borde en ce mois d'août ?"
Nous le découvrirons dans quelques temps lors d'un prochain post consacré aux écrits de Louis Bruno.
Sur le même sujet retrouvez les battages vus par Aimé Boyer , Berthe Tissinier ou encore Paulette Durand. Je les remercie encore pour ces contributions précédemment publiées. (Cliquez sur leurs noms pour retrouver chaque post)
Un immense merci à Daniel Bruno - ainsi qu'à Christiane et Jean-François Bruno - pour avoir partagé les écrits passionnants de Louis.
Merci à Serge et Berthe pour les photo transmises
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 8 Août 2020
Publié le 7 Août 2020
Publié le 6 Août 2020
Fini de déchaumer pour la 2e fois le champ long
Le soir je suis allé dépiquer chez Faugères au Segala
Biné la vigne
Publié le 5 Août 2020
Lorsque les Bourrel, métayers de leur état, s'installent à la Borde Perdue en novembre 1951, ils espèrent y trouver de meilleurs conditions de travail, une vie plus apaisée. Louise qui a bien du mal à trouver sa place dans la famille la trouvera-t-elle enfin ?
Le troisième épisode intitulé "Le chapeau de feutre et l'inventaire" est maintenant disponible ainsi que les premiers épisodes.
Ceux de la Borde Perdue est un web roman feuilleton qui se déroule au coeur du Lauragais, dans le monde des derniers métayers au début des années 50. A suivre sur : http://www.bordeperdue.fr
Vous pouvez retrouver sur le site dédié un épisode par semaine. N'hésitez pas à le faire savoir.
Ci -dessous, l'article consacré à ce projet par la Voix du Midi :
Il lance un web roman en plusieurs épisodes sur la vie de métayers du Lauragais dans les années 50
Ceux de la Borde perdue , c'est la webserie feuilleton qu'est en train d'écrire Sébastien Saffon. Cet habitant d' Avignonet-Lauragais est accro à la littérature, féru d'histoire, passionné pa...
Publié le 5 Août 2020
Brumeux
Déchaumé au champ noir et commencé au champ long. Le soir je suis allé dépiquer chez Faugères
Planté des poireaux
Visite Izard pour mémé
Publié le 4 Août 2020
Vent d'autan orageux
Déchaumé, fini le moulin du poivre et le champ au dessous et commencé au champ noir
Publié le 3 Août 2020
Beau chaud
Continué à déchaumer autour du moulin du poivre
Avons donné 10000F que l'on devait des vaches à Sacaze