Publié le 30 Mai 2023
Publié le 29 Mai 2023
Vent d'ouest très fort. Le matin j'ai fini de biner le maïs. Camille et Yves ont coupé du fourrage au champ des frênes. Le soir avons chargé trois charrettes sous le vivier et ramassé derrière la maison.
Publié le 28 Mai 2023
A l'invitation du Comptoir du Lauragais, je serai présent au marché des producteurs et artisans locaux le samedi 3 juin de 10h à 17h pour y présenter Ceux de la Borde Perdue, la saga des métayers d'antan aux Editions Il est Midi.
On accède à l'aire de Port-Lauragais par l'autoroute A61 ou depuis la 813, par le chemin départemental 80 (à l'angle de la boulangerie) à Avignonet-Lauragais.
Au plaisir de vous y rencontrer...
Publié le 28 Mai 2023
Brume le matin vent d'ouest fort
Avons sarclé le Maïs au haut du grand champ et déchargé deux charrettes de fourrage
Publié le 27 Mai 2023
Je vous repropose aujourd'hui un témoignage d'Aimé.
La traction animale, lorsqu'elle était encore la force motrice principale de travail, générait beaucoup de transactions. Il était important pour le paysan d'avoir des paires de boeufs homogènes, dociles, calmes et beaux. Les nombreuses foires et multiples marchés drainaient vendeurs et acheteurs de tout un territoire.
Aux grande foires de Salies-du-Salat, Mirepoix, et aussi dans l’Aveyron, on trouvait de solides et rudes animaux qui avaient passé l’été en estive. La race gasconne à la robe gris foncé, excellente pour la traction, était particulièrement prisée.
La mena
Pour les acquérir et les récupérer, les maquignons partaient en voiture à plusieurs et revenaient à pied en accompagnant les bêtes. Ce déplacement étaient appelé la mena en occitan.
Aimé se souvient : "A deux reprises, j’ai été invité à participer, à cette aventure. Car, oui, c’était une aventure ! Les maquignons se regroupaient et partaient la veille avec une auto (une traction avant Citroën 15 ou 11). Le lendemain, dès 3 heures du matin, les meneurs, s'arrêtaient en route pour un petit déjeuner. Puis, en arrivant, on commençait à rassembler les animaux marqués avec les ciseaux, au dessus de la cuisse, à côté de la queue. Le troupeaux était composé de bœufs, de braus (veaux d'un an environ), de vaches, de génisses.
Vers deux heures de l’après-midi, nous étions prêts pour la première étape. Ces animaux qui descendaient de l'estive se regroupaient assez rapidement. Lorsque nous sortions de la ville, les rues avaient été désertées pour l’occasion. Une fois dans la campagne, j’ai compris pourquoi j’avais été invité.
En effet, sur la route, les bêtes commençaient à prendre le large, dans les champs autour, il y avait de l’herbe, des arbres, autant de tentations pour eux.
J’avais 16 ou 17 ans et j’étais très véloce, pour traverser le fossé, un bond me suffisait. Mais les bêtes repartaient de l’autre côté. Pichon - c'est ainsi qu’on m’appelait - passa delà ! me criait-on (Petit, passe là-bas !). Nous suivions les chemin de traverse (les carretals) qui étaient bien entretenus en raison des passages fréquents. Il n’y avait pas des chemin empierré, il y avait des sources à niveau constant. Plus loin en avant, les deux voitures passaient au devant pour vérifier les obstacles possibles et prévenir les agriculteurs du passage du troupeau Il valait mieux que leurs bêtes ne voient pas le troupeau qui déambulait."
Station de nuit
La nuit avec les animaux avait était prévue au préalable. L'arrêt se faisait chez des amis, des connaissances. Un carré de pré avait été clôturé pour l'occasion, avec des piquets et des fils, il y avait du foin et de de l’eau.
Aimé poursuit : "Nous allions manger, à tour de rôle, une portion au restaurant du coin. Les maquignons dormait à l’hôtel et nous, les meneurs couchés dans la paille, dans une couverture, au plus près des animaux. Ça faisait partie du jeu. Nous repartions le lendemain, tôt, dès le point du jour."
Un curieux cortège
"En route, on nous apportait un copieux petit déjeuner fait de la cochonnaille et autres victuailles bien arrosées. En route les gens venaient nous voir passer : les enfants, les anciens qui nous racontaient leurs parcours.
Nous arrivions enfin à Caraman à la tombée de la nuit. Là on rejoignait un pré, aménagé comme celui de l’étape. Des amis des maquignons venaient récupérer les animaux de chacun d'entre eux. C’était un moment agréable, nous passions presque pour des héros. Et j'ai eu la chance de vivre cette expérience."
L'arrivée du camion, la fin de la mena
"Nos maquignons se sont ensuite cotisés pour acheter un gros camion, s’allouer les services d'un chauffeur et ont fait aussi du transport pour d’autres personnes. En suivant cet exemple, d’autres personnes se sont équipées à leur tour de petites bétaillères et portaient des animaux chez les particuliers ou sur les marchés de la région. Veaux, porcelets, etc...
Certains sont devenus négociants en jeunes veaux (repopets).
Aujourd’hui bien-sûr, rien n'est plus pareil. Tout ce système commercial a disparu. Sur la canton de Caraman, au début des années 60, on recensait plus de 5000 têtes de bovins, aujourd'hui je crois qu'il y en a à peine plus de 600".
Merci à Aimé pour ce témoignage très éclairant et rare et à Serge Arnaud pour le document iconographique.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 27 Mai 2023
Durand jean né à Airoux le 27 mai 1905 48 ans
Ciel couvert temps frais. J'ai biné le maïs tout le jour, ramassé le fourrage sous le vivier.
XX Boulanger à Montmaur est venu m'emprunter 50000f
Publié le 26 Mai 2023
Ciel couvert temps plus frais
Le matin avons coupé le fourrage du fond du champ de derrière la maison. Moi j'ai biné du maïs. Le soir avons chargé le fourrage du champ du pailler trois charrettes.
Publié le 25 Mai 2023
Vent marin chaud. Avons coupé le fourrage sous le vivier et ramassé celui du pailler et sarclé un peu de maïs.
Publié le 24 Mai 2023
Vent marin chaud
Sommes allés Camille Paulette et moi à la première communion d'Alain Planté à Avignonet. Alfred Cazeneuve Mimi Richard Auguste et Marie et Robert sont venus après souper.
Publié le 23 Mai 2023
Publié le 22 Mai 2023
Beau temps chaud
Avons continué à sarcler du maïs. Les experts pour la grêle sont venus avec Gaston.
Publié le 21 Mai 2023
Beau temps chaud
Avons continué à sarcler du maïs. Le soir Camille a sulfaté la jeune vigne à 2 kg 1/2 pour cent d'eau. Avons chargé et déchargé une charrette de fourrage. Paulette est allée à Esteve chercher 10 poussins.
Publié le 20 Mai 2023
Dans un post, il y a quelques années, Aimé Boyer nous avait plongé dans l'année des fèves de leur semis à leur récolte (voir ici).
La saison s'y prêtant, revenons sur ce sujet. Voici d'abord quelques dictons en entrée :
Aver la favas de bon còser.
littéralement : avoir les fèves faciles à cuire = être né avec une cuillère d'argent dans la bouche
Aver manjat pro de favas.
littéralement : avoir mangé assez de fèves = donner sa langue au chat
Mai fa la fava mes que la trobe plan sarclada.
Mai fait la fève pourvu qu'il la trouve bien sarclée.
Grossier coma de palha de fève.
Grossier comme de la paille de fève
Et pour le plat de résistance, la recette d'une soupe traditionnelle adressée par Aimé Boyer :
Faites revenir un peu d'oignon et de lard dans de la matière grasse, éventuellement navet et pomme de terre, un morceau de salé
Ajoutez de l'eau, assaisonnez et laissez cuire une trentaine de minutes.
Pelez ensuite les fèves fraîches et ajoutez-les. Laissez cuire 30 minutes de plus.
Servez très chaud sur du pain rassi ou des croûtons aillés.
Bon apetís !
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Publié le 20 Mai 2023
Beau temps chaud
Le matin avons sarclé du maïs. Le soir avons chargé trois charrettes de fourrage au champ du hangar.
Publié le 19 Mai 2023
Temps orageux le vent marin a tourné à midi.
Le matin avons fini de sarcler les haricots. Le soir commencé à sarcler du maïs.
Publié le 18 Mai 2023
Publié le 17 Mai 2023
vent marin
suis allé travailler le jardin aux Quatre Cussous. Rose d'Estelle est venue dîner. Elie et Anna Puget sont venus à la veillée.
Publié le 16 Mai 2023
Publié le 15 Mai 2023
Vent marin
Avon coupé le fourrage nouveau du champ du hangar. Camille est allée à Avignonet pour la demande de permis de conduire.
Publié le 15 Mai 2023
J'ai fauché l'herbe du sentier qui va au puits et travaillé au jardin. Camille et Paulette sont allés au cinéma. Emile est venu souper.
Publié le 14 Mai 2023
Nous avons souvent parlé de cuisine et de recettes traditionnelles des métairies lauragaises d'antan. Grâce aux partages d'Aimé Boyer (le millas) et de Berthe Tissinier avec les recettes d'Emma Colombies nous avons exploré de savoureuses recettes : la soupe à l'ail, la croustade, les farinettes et bien d'autres encore...
Il en reste encore tant à rappeler pour réveiller nos souvenirs : les oreillettes, les curvelets, le salpiquet de fèves...
Je vous propose de les mettre en commun nos recettes du Lauragais pour les publier ici. Pour cela, vous pouvez me les adresser à lauragais@lescarnetsdemile.fr.
A vos souvenirs...
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Lauragais d'Autrefois (208) : le millas, un recette d'antan - Les carnets d'Emile en Lauragais
Millas, il suffit de prononcer ce mot pour que s'éclaire l'oeil gourmand des gens du Lauragais. Cette recette ancestrale héritée de génération en génération régale encore aujourd'hui. de no...
https://www.lescarnetsdemile.fr/2023/03/lauragais-d-autrefois-208-le-millas-un-recette-d-antan.html
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Lauragais d'Autrefois (191) : les farinettes de notre enfance - Les carnets d'Emile en Lauragais
Il suffit de prononcer le mot "farinettes" et beaucoup d'entre nous sont ramenés à l'enfance, au souvenir de ce dessert qu'on servait le dimanche ou lors des moments cruciaux de l'année qui ...
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Lauragais d'Autrefois (194) : la soupe à l'ail d'antan - Les carnets d'Emile en Lauragais
Grâce à Berthe Tissinier, nous avons redécouvert il y a quelques semaines les farinettes ( voir ici ), ce dessert traditionnel qui a accompagné notre enfance. Grâce aux recettes d'Emma Colombi...
https://www.lescarnetsdemile.fr/2022/11/lauragais-d-autrefois-194-la-soupe-a-l-ail-d-antan.html
Publié le 13 Mai 2023
Vent marin orageux orage calme et pluie à trois heures. Avons travaillé au jardin. Le soir avons sarclé la jeune vigne.
Publié le 12 Mai 2023
Beau temps nuit froide
Le matin avons mis des piquets aux tomates. Le soir avons aiguisé les lames de faucheuse et les avons préparées. Julie de la Chartreuse est venue nous voir.
Publié le 11 Mai 2023
Publié le 10 Mai 2023
Beau temps nuit froide
Sommes allés Fine moi Elie et Anna Puget dîner en Bourrel de Belesta chez la cousine Anna.