Publié le 19 Octobre 2023
Publié le 18 Octobre 2023
Ciel couvert, éclaircies le soir
Le matin avons porté un cochon de 80 kg à Victorine Fauré, quelques fagots et deux balles de paille. Camille et Paulette sont à allés à la fête au Mas Ste Puelles chez Alfred Cazeneuve.
Moi j'ai ramassé 7 saches de maïs. Noël de Belair est venu nous payer 20 kilos de graine de luzerne à 100f = 200f
Publié le 17 Octobre 2023
Mauvais temps pluie presque tout le jour
Le matin avons ramassé 20 saches de maïs le soir
Mis de l'ordre au hangar et pose le petit cochon 80 kg que nous avons vendu à Victorine fauré
André Subra est venu s faire tailler les cheveux
Publié le 16 Octobre 2023
Ciel couvert le matin belle soirée
Avons ramassé 56 saches de maïs. Gaston a labouré avec le tracteur au champ des frênes.
Publié le 15 Octobre 2023
L'automne amène à penser aux vendanges d'antan en Lauragais. Voici le témoignage d'Aimé Boyer, ses souvenirs de vendanges assortis des photos confiées par la famille Nardèze, d'exceptionnelles photos en couleurs qui permettent un retour très réaliste à la charnière des années 50 et 60. Un immense merci à Aimé et à Berthe.
"Avec l'automne venait le temps des vendanges (la vendémias).
Avec un couteau, ou des petits sécateurs adaptés à cette tâche, on coupait précautionneusement les raisins avant de les poser dans un panier d’osier, souvent fabriqué à la main durant l’hiver précédent.
On faisait passer les paniers pleins d’un rang à l’autre pour les vider dans une comporte.
Un préposé chargé du remplissage tassait ses raisins avec une cachadoira (outil pour presser, pour appuyer de cachar, presser) .
A midi ou à la fin de la journée, une équipe d’hommes transportait ces comportes pleines. Au bout de la vigne, il fallait être deux avec deux barres (las pals) passées sous les poignées de la comporte, un homme devant, l'autre derrière.
Une autre équipe chargeait sur la charrette (plus tard la remorque basse). A l’arrivée devant la cave,
il fallait passer tout ce raisin au fouloir pour les écraser, et les vider dans une cuve afin de le mettre à fermenter.
Une équipe d’hommes, installée sur un échafaudage, vidait la comporte dans la cuve. Ils nivelaient avec une fourche pour que la masse soit homogène. Pendant que le reste de la colle s’activait à tourner la manivelle du fouloir, il va sans dire qu’il y avait quelques plaisanteries ! Quelques grappes de raisin qui se baladaient pour barbouiller ses camardes de moût (se mostar).
Quand il n’y avait pas de fouloir, il fallait faire avec les pieds nus en entrant dans la comporte.
Ici c’était la fête des farces! Les femmes se retroussaient les jupes, les hommes les pantalons . On riait mais le travail avançait quand même.
Pendant ce temps dans la cuisine on s'activait pour servir aux travailleurs : la soupe, le pâté, les haricots, le macaroni, le poulet rôti et bien-sûr quelques desserts maison. Que d'agréables souvenirs !
Si, lors des battages (las batesons) il y avait de la poussière, les vendanges étaient souvent troublées par la pluie. Quand on avait commencé le remplissage de la cuve il valait mieux terminer le terminer sinon la fermentation pouvait être compromise. "
Petit glossaire occitan des vendanges lauragaises :
Les vendanges : las vendémias
la vigne : la vinha
le raisin : le rasim
la comporte : la semal
le fouloir : le faunhador ou le truèlh
et... le vin : le vin
Publié le 15 Octobre 2023
Beau temps chaud
Avons continué à ramasser du maïs 42 saches. Gaston a porté du maïs et de l'avoine orge et blé pour ceux qui viennent nous remplacer des 4 couscous. Roques est venu chercher 52 balles de paille.
Publié le 14 Octobre 2023
Orages de pluie tout le jour
Le matin avons ramassé du maïs 9 saches
Le soir avons démoli un clapier et attrapé 35 lapins
Publié le 13 Octobre 2023
Pluis le matin
Avons démoli les tenons de la cave et passé un demi-muid de vin vieux à la garde pile. Le soir Mandou est venu faire deux voyages avec le camion. Il nous a déménagé 59 sacs d'avoine 28 sacs de blé et 15 sacs de paumelle et 82 saches de maïs. Sont venus nous aider Camille de Roou Emile de la Chartreuse François Estèbe et Paul de chez Mandou.
Publié le 12 Octobre 2023
Publié le 11 Octobre 2023
Vent d'autan assez fort
Suis allé aux 4 Cussous pour m'entendre pour déménager le grain. Le soir l'avons-nous empoché 59 d'avoine 29 de blé et 15 panachés paumelle. Les femmes ont tué les canards.
Publié le 10 Octobre 2023
Publié le 9 Octobre 2023
Beau temps chaud gelée
vous continué à refaire du maïs ramassé 40 saches. Gaston et Campistron sont venus labourer pour le maïs sous le petit bois.
Publié le 8 Octobre 2023
Après la récolte du maïs, il fallait l'entreposer et veiller à ce qu'il sèche dans de bonnes conditions. La plupart des fermes étaient munies de cribs (ou crips). Ces séchoirs à maïs permettaient donc de stocker le maïs en épis. Ils étaient érigés au soleil, le plus souvent perpendiculaires au vents dominants, cela constituait un moyen de séchage naturel.
Aimé B. se souvient :
"Les premiers ont été construits avec des files d’acacia, posés sur des plots en béton, fait main(du solide), reliés avec des entretoises fixées avec des boulons. On fixait ensuite du grillage avec des clous cavaliers. Pour le remplir, on montait avec une échelle le sac sur l'épaule. Plus tard il y a eu les élévateurs et les remorques en vrac. On couvrait les crips autant que possible pour les protéger de la pluie. Certains fabriquaient les leurs avec des pylônes électriques de récupération et avec des cornières soudées."
On en vidait aussi parfois sur les galetas en veillant que la couche de maïs ne soit pas trop épaisse pour faciliter le séchage et en maintenant également un courant d'air favorable.
Aimé : "Il y avait parfois quelques nuits animées par les rats circulant sur les tas de maïs vidés au dessus les chambres."
Merci à la famille Nardèze pour les fabuleuses photos tellement explicites et à Aimé, si fidèle à ce blog, pour le partage de ses souvenirs.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 8 Octobre 2023
Beau temps chaud
Avons défait 50 saches de maïs moi je suis allé distiller la vendange à l'alambic de castagnettes à saint Assiscle au Hangar 19 litres d'eau de vie à 50 degrés.
Publié le 7 Octobre 2023
Beau temps
Avons fini de labourer au champ des artichauts. Avons labouré en tout 26 sacs 10 ha 40
Après avons voulu le vin et Subra André est venu presser la vendange 280 litres à 3f = 840
Suis allé à Avignonet faire la déclaration de récolte 40 hectolitres et faire faire le papier à la régie pour distiller demain.
Publié le 6 Octobre 2023
Beau temps - Avons fini de labourer le champ des artichauts. Il ne reste que les bords. Camille Paulette et Huguette sont allés vendanger à Roou. Fine aussi.
Publié le 5 Octobre 2023
Beau temps pluie dans la nuit
Avons préparé des futailles. Le soir Camille et Yves sont allés vendanger à St Jean. Moi j'ai labouré au champ des artichauts avec les deux brabants. Le camion de Lanegrasse est venu chercher 4000 kg de paumelle du patron.
Publié le 4 Octobre 2023
Temps lourd pluie à la nuit
Avons mis deux demi-muids à tremper et charrié les bûches du bois à la maison. Gaston est allé chercher des bûches aux Quatre Cussous pour les porter ici.
Publié le 3 Octobre 2023
Vent marin - Avons labouré au champ des artichauts avec les trois brabants
Gaston est venu empocher 4000 kg de paumelle. maman est allée dîner à St Jean à cause du mariage du fils d'Henri Gleyzes de Montgaillard
Publié le 2 Octobre 2023
Vent marin
J'ai commencé à labourer ay champ des artichauts avec les deux brabants. Camille Paulette et Yves sont allés vendanger chez le patron au Tivoli.
Publié le 1 Octobre 2023
En ce moment les champs de maïs sont récoltés. Voici un témoignage d'Aimé sur la récolte du maïs avant la mécanisation :
"Dans le champ, il nous fallait un panier, quelques saches, et souvent un outil, le punto, ou alors à mains nues. Le punto, ce petit bout de bois pointu bien effilé, servait à ouvrir l’enveloppe de l'épi (la cabòça) en deux par le milieu.
Cette opération faite on tirait vers le bas, pendant qu’une main tenait les deux parties de l’enveloppe, l’autre main coupait la cabosse au ras de la tige.
Après la récolte, avec une faucille, on coupait les tiges (las cambòrlas), on faisait des tas, pour charger sur la charrette (la carreta) sans oublier de poser des râteliers pour faire un chargement plus large.
Pour libérer le champ afin de semer le blé ? les pieds de maïs pouvaient être coupés avec la faucille (la fauç).
On en faisait un grand tas, pour être les dépouiller (descolefar) à la veillée avec les voisins. La soirée se terminait souvent avec un vin chaud. ou alors avec une petite goutte de prune, histoire de goûter la nouvelle de l'année.
Les tiges étaient stockées car elles étaient consommées par les bovins qui en étaient gourmands. C'était surtout utilisé surtout pour remplissage, pour activer le rumen, la digestion ruminale.
Les tiges qui restaient, sorties du râtelier, servaient de jalons, pour semer le blé, quand il était semé à la main."
Dans les carnets d'Emile, il est également mentionné que les jambes de maïs, las cambòrlas qu'il appelait aussi les tronçons, lorsqu'elles étaient en excès étaient réunies et brûlées au bord du champ.
Merci à Aimé pour son témoignage, à Serge et Berthe pour les photos témoignant de deux époques différentes de la récolte du maïs.
Le prochain post sera consacré au stockage du maïs, photos et témoignage à l'appui...
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
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Publié le 1 Octobre 2023
Beau temps chaud
Camille Paulette et Yves sont allés vendanger en Estèbe. Moi j'ai fini de labourer pour l'avoine au fond du grand champ
Publié le 30 Septembre 2023
Beau temps
De bon matin avons foulé les raisins et fini de vendanger. Le soir avons continué de labourer au fond du grand champ avec les trois paires.
Publié le 29 Septembre 2023
Assez beau temps
Avons vendangé. Sont venus nous aider Gaston Josette Lanegrasse Henri Campistron Maurice Tornes Julie et Emile Pagès Henri et Lucienne Rouquet François et Jean Bressolles Anna et Camille Puget.
Avons ramassé en tout 75 comportes 50 pour notre part. Vigne de 2800 plants.
Publié le 28 Septembre 2023
Rafales de pluie
Camille Paulette et Yves sont allés vendanger au Tivoli.
Moi j'ai préparé pour vendanger demain et le soir je suis allé faire des provisions à Villefranche.