Publié le 20 Juillet 2024

Mardi 20 juillet 1954 - gerboyer

Beau temps chaud - Le mati, j'ai fini de biner la vigne et avons coupé le fourrage au dessus du champ de Clauzel sous la rigole. Le soir avons commencé à gerboyer, chargé dix charrettes sous le moulin et sous la vigne.

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Publié le 19 Juillet 2024

Lundi 19 juillet 1954 - un peu de brume

Ciel couvert

Le matin un peu de brume.

Avons biné la vigne avec les trois paires. Le soir avons ramassé le fourrage des Clauzes et sous la rigole et mis la gerbe de paumelle en tas au champ de Bordeneuve

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Publié le 18 Juillet 2024

Dimanche 18 juillet 1954 - les gerbes en tas

Beau temps frais, nuages

Avons ramassé le fourrage des noyers et mis des gerbes en tas

Rose d'Estebe est venue après souper.

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Publié le 17 Juillet 2024

Samedi 17 juillet 1954 - biner la vigne

Beau temps chaud

J'ai commencé à biner la vigne. Camille et Yves ont coupé le fourrage des Clauzes et sous la rigole.

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Publié le 16 Juillet 2024

Vendredi 16 juillet 1954 - une charrette pour madame

Beau temps - Avons coupé le fourrage des noyers. Le soir avons étendu des gerbes de blé. Louis Rouquet nous a mené la charrette à boeufs qu'il a vendue à Madame Castaing et que je lui ai payé 20000 f pour Madame. réglé le 19 juillet par Mr Paul.

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Publié le 15 Juillet 2024

Jeudi 15 juillet 1954 - paumelle et avoine

Beau temps nuages

Avons moissonné la paumelle au champ de Bordeneuve et l'avoine du petit champ du moulin. Fini les moissons.

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Publié le 14 Juillet 2024

Photo Serge Visentin

Photo Serge Visentin

Louis Bruno était agriculteur en Lauragais, fermier plus exactement. Retraité, il a consigné ses souvenirs dans des cahiers que sa famille a partagé avec nous. Je vous propose aujourd'hui de les redécouvrir. Avant de décrire une année entière de travaux des champs, il décrit les différentes structures des exploitations lauragaises. Un témoignage exceptionnel et passionnant.

Dans son introduction, Louis Bruno estime la moyenne des exploitations "de 15 à 30 arpents (un arpent =60 ares), exceptionnellement quelques unités qualifiées de grandes pouvaient comporter 60 ou 80 arpents". Il détaille ensuite les différents types d'exploitations avec force détails.

1- Les grands domaines avec maîtres-valets

Louis Bruno évoque donc l'existence de quelques grands domaines avec château ou maison de maître. Les terres labourables étaient subdivisées en plusieurs bordes, chacune gérée par un maître-valet.

Il écrit :

"Sur ces domaines, existait souvent un régisseur ou homme d'affaires payé par le propriétaire lequel supervisait et dirigeait travaux et affaires surtout dans le cas d'exploitation par des familles de gagés ou maîtres-valets. Ces derniers agissaient sur ordres donnés ne prenant eux-mêmes aucune initiative. Ils recevaient outre quelque maigre salaire en espèces, des gages en nature : blé, maïs, vin, pourcentage sur les étables, un lopin de terre pour leurs légumes et la possibilité d'un petit élevage de basse-cour."

2 - Les bordes ou métairies

"Le métayage était très courant, dans ce cas les initiatives concernant la conduite de l'exploitation étaient prises en concertation entre le bailleur et le preneur. On partageait les récoltes, les ventes issues des étables, les portes,oies, dindons, canards, seulement les poules et poulets bénéficiaient aux mi-fruitiers moyennant une rente annuelle au propriétaire établie sur un nombre d'oeufs et de paires de poulets prêts à rôtir. Les fournitures diverses, frais d'exploitation, les services et les engrais éventuels à part égale preneur-bailleur."

3 - Les fermes

"Le bail de fermage existait aussi, hélas un peu moins courant faute d'avances chez les preneurs. Le cas échéant, les terres et les bâtiments étaient donnés à bail de 3-6-9 ans résiliable ou renouvelable (sans statut avant 1945) avec inventaire de cheptel vif c'est à dire bêtes de somme pour le travail et cheptel mort matériel d'exploitation. Lequel se résumait à peu de choses par rapport à nos jours le preneur payait une rente annuelle fixée en nombre de sacs de blé loyal et marchand d'un poids de 80 kg l'un. Le fermier travaillait à sa guise tout en respectant les classes sur le bail."

4 - Les petites propriétés

"Enfin, quelques familles de plus ou moins petits propriétaires possédant leur unité de travail les conduisaient avec soin et persévérance et vivaient dans un confort relatif et en toute sécurité."

5- De l'instabilité et des changements

Louis Bruno évoque enfin le peuplement et l'instabilité assez répandue de certains preneurs et bailleurs.

" Du fait que les fermes étaient bien plus nombreuses, les campagnes étaient nettement plus peuplées. En 1954, 30 exploitations étaient encore ouvertes à Mauremont, commune totalisant 550 hectares très peu mécanisées. Une main d'oeuvre considérable s'imposait au minimum un UTH (unité de travail homme) et un attelage de boeufs ou chevaux par tranche de 10 hectares.

En ces temps là, les déménagements n'étaient pas choses rares et ce pour diverses raisons. Soit à cause d'incompatibilité entre preneur et bailleur ou bien parce que les enfants avaient grandi et il fallait un peu plus d'espace vital pour que chacun gagnât sa croûte. D'autres pauvres bougres, on ne savait trop pourquoi, roulaient leur bosse tous les ans, cherchant fortune d'un lieu à l'autre et c'était aussi néfaste pour les familles concernées que pour les terres qui faisaient l'objet d'un minimum de soins et s'appauvrissaient au fil des changements."

Louis Bruno dessine là un portrait précis des campagnes Lauragais des années 40 et 50 et de la façon de vivre. Dans les prochaines publications issues de ses écrits, on s'intéressera au travail et aux tâches relatives à chaque saison de l'année.

 

Un immense merci à Daniel Bruno - ainsi qu'à Christiane et Jean-François Bruno - pour avoir partagé les écrits passionnants de Louis. Merci à Serge Visentin pour la photo.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Publié le 14 Juillet 2024

Mercredi 14 juillet 1954 - aider son père

Beau temps

Le matin avons soufré la vigne et fini de faire les passages à la paumelle. Le soir avons fini de couper le blé du genièvre. Paulette est allée à Roou aider à son père.

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Publié le 13 Juillet 2024

Mardi 13 juillet 1954 - les gerbes d'avoine

Beau temps le soir pluie dans la nuit

Le matin avons ?? le sol, le soir avons mis les gerbes d'avoine debout pour les faire sécher et fait des passages à la paumelle.

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Publié le 12 Juillet 2024

Lundi 12 juillet 1954 - la charrette de Marius

Mauvais temps

Suis allé à Castel chez Rouquet Marius pour lui acheter une charrette à 20000 f

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Publié le 11 Juillet 2024

Dimanche 11 juillet 1954 - le poulailler

Pluie dans la nuit quelques gouttes le jour

Avons nettoyé le poulailler

Suis allé à Montmaur pour voir d'une charrette en Touzet. Camille et Paulette sont allés à Roou.

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Publié le 10 Juillet 2024

Samedi 10 juillet 1954 - dépiquer l'orge

Temps frais ciel couvert mine de pluie

Avons fini de couper le blé du champ du poste et commencé au genièvre. Henri Rouquet est venu nous dire pour dépiquer l'orge. Ce soir Yves y est allé.

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Publié le 9 Juillet 2024

Vendredi 9 juillet 1954 - le champ du poste

Beau temps

Avons continué à moissonner le blé au champ du poste.

Paulette est allée à Toulouse voir son parrain Philippe.

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Publié le 8 Juillet 2024

Jeudi 8 juillet 1954 - à Purpan

Bean temps

Avons fini de couper l'avoine au champ de la vigne et commencé le blé au champ du poste.  Paulette est allée à Roou prendre des nouvelles de son grand-père Philippe qui est à Purpan.

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Publié le 7 Juillet 2024

Mercredi 7 juillet 1954 - 6 litres d'huile de machine

Brume le matin

Avons commencé les passages au champ du poste blé. Le soir fini le blé sous le moulin et commencé l'avoine à la vigne. J'ai ramassé la luzerne. Avons payé 6 litres d'huile de machine à 120F = 720

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Publié le 6 Juillet 2024

Lauragais d'Autrefois (179) : les moissons, un témoignage
Photos coll. J-C Rouzaud

Photos coll. J-C Rouzaud

Louis Bruno était agriculteur en Lauragais, fermier plus exactement. Retraité, il a consigné ses souvenirs dans des cahiers que sa famille a partagé avec nous. Dans un précédent post, nous avions découvert sa description des activités de début d'été (), revoici ce qu'il écrivait sur la moisson.

"Pas de trêve possible, piquage des faux et leur mise en condition pour détourer les champs et permettre le premier passage de la moissonneuse lieuse, lesquelles avaient été pourvues de leurs toiles élévatrices et vu leurs lames passées à la meule à aiguiser.

On faisait aussi ferrer de neuf les boeufs et les chevaux car désormais leurs onglets ou sabots ne supporteraient pas le coup.

La moisson devait se faire par temps sec en l'absence de rosée mais avant la surmaturité, le grain finissant mieux en gerbes assemblées en "tavels" tas de douze unités assemblées tout à la suite du passage de la lieuse tirée par des attelages de boeufs ou chevaux que l'on remplaçait deux fois par jour afin de profiter des heures favorables et avancer le plus vite possible craignant aussi le risque d'égrenage (grêle ou vent d'autan).

Avait-on tout juste fini la "sego" que sans même prendre le temps de souffler on étrennait l'aire de battage ou sol par l'égrenage des fèves récoltées, tiges entières, arrachées à la main , étalées au sol et battues au rouleau de pierre.

Commençait alors le gerboyage qui consistait à acheminer la récolte sur l'aire précitée et la rassembler en de beaux gerbiers dressés jusqu'à 8 à 10 mètres de haut ou bien entreposée dans les hangars pour ceux qui en avaient suffisamment. Vers la fin de la deuxième décade de juillet, les dépiquions pouvaient commencer mais entre temps, il fallait aussi faire une deuxième coupe de regain toujours précieuse pour les réserves d'hiver, abondante ou modeste, tributaire des orages d'été."
 

(les battages à suivre dans un nouveau post bientôt)

Un immense merci à Daniel Bruno - ainsi qu'à Christiane et Jean-François Bruno - pour avoir partagé les écrits passionnants de Louis.

Merci à J -C Rouzaud pour les photos 

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Publié le 6 Juillet 2024

Mardi 6 juillet 1954 - sous le moulin

Beau temps

Avons moissonné le blé sous le jardin et commencé sous le moulin.

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Publié le 5 Juillet 2024

Lundi 5 juillet 1954 - la lieuse à Airoux

Temps frais beau temps

Avons fini de faire les passages au blé sous le jardin. Moi suis allé chercher la lieuse à Airoux et le soir avons coupé le blé du penchant du genièvre. Suis allé à la Bastide payer le 2eme trimestre des assurances sociales 13520 f et la cotisation familiale 5325.

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Publié le 4 Juillet 2024

Dimanche 4 juillet 1954 - la déchaumeuse

Ciel couvert rafales de pluie

Suis allé à Vallègue acheter une déchaumeuse à Mr Lachuries du Bareau que je lui ai payée 60000f. Etienne Mandou me l'a portée le soir jr lui i payé 1500 f.

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Publié le 3 Juillet 2024

Samedi 3 juillet 1954 - la luzerne du moulin

Beau temps

Avons fait les passages du blé au enivre le haut P4. Le soir avons coupé la luzerne et chargé le fourrage des noyers

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Publié le 2 Juillet 2024

Vendredi 2 juillet 1954 - les passages au blé

temps frais ciel mi-couvert

J'ai soufré la vigne et le soir avons commencé à faire des passages au blé sous le jardin et sous le moulin

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Publié le 1 Juillet 2024

Jeudi 1er juillet 1954 - les buissons du moulin

Vent d'ouest assez fort avec rafales de pluie sur les Pyrénées

Avons continué à couper les buissons au moulin

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Publié le 30 Juin 2024

Mercredi 30 juin 1954 - l'herbe du chemin

Pluie dans la nuit temps frais

Avons fauché l'herbe du chemin qui va au moulin et ramassé le fourrage des noyers.

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Publié le 29 Juin 2024

Mardi 29 juin 1954 - cuivre et chaux

Ciel mi-couvert beau temps

Avons sulfaté la vigne à 2kg de cuivre et le même volume de chaux. Moi et Paulette l'avons taillée au devant. Le soir j'ai nettoyé, fauché les mauvaises herbes autour de l'avoine au moulin. Le vétérinaire Heuillet est venu piquer les vaches.

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Publié le 28 Juin 2024

Lundi 28 juin 1954 - 3e visite

Ciel couvert temps frais

Avons coupé le fourrage des noyers 2e coupe.

Camille et Paulette sont allés à Castelnaudary toucher l'argent du maïs vendu à Libouillé.

L'inséminateur est venu pour la vache (Elika) pour la 3e fois. J'ai coupé les mauvaises herbes du haut du pré.

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