Publié le 12 Février 2021
Vent marin pluie dans la nuit - Avons préparé et semé quelques pommes de terre à côté de la vigne. Mort de la mère de Cruzel du Parc.
Les carnets d'Emile sont les souvenirs de mes aïeux, métayers dans le Lauragais, qui consignaient chaque jour le labeur familial sur un journal de bord. Nous sommes en 1951 au coeur de l'Occitanie. Je recueille aussi la mémoire des traditions, des méthodes de travail, du quotidien au fil des saisons grâce à des documents authentiques (blog participatif) contact : lauragais@lescarnetsdemile.fr
Publié le 12 Février 2021
Vent marin pluie dans la nuit - Avons préparé et semé quelques pommes de terre à côté de la vigne. Mort de la mère de Cruzel du Parc.
Publié le 11 Février 2021
Beau temps
Vent marin léger
J'ai monté un système pour tirer les liens de fil de fer. Le soir j'ai mis des buissons sur la garenne du puits neuf. Camille Puget est venu souper.
Emile de la Chartreuse est revenu aujourd'hui de la Clinique de Castelnaudary.
Publié le 10 Février 2021
Juillet 1952 - le soleil luit sur les champs d'orge et de blé mûrs. La faucheuse fait sont oeuvresur les coteaux du Lauragais , les moissons sont enclenchées... Un rude travail qui va s'inscrire sur des semaines et des semaines... Pour se replonger dans les moissons d'antan, suivez ce nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue
#occitanie #lauragais #agriculture #histoire #roman #édition
Chapitre 30 - Dans les champs moissonnés
Les journées de moissons étaient interminables. La chaleur de début juillet rendait les travaux pénibles et l'on veillait à commencer le plus tôt possible en attendant cependant que toute la ...
https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-30-dans-les-champs-moissonn%C3%A9s
Publié le 10 Février 2021
Publié le 9 Février 2021
Pluie le matin belle soirée
J'ai fait deux paniers. Camille et Yves ont continué à couper des buissons au grand bois. Paulette est allée à Villefranche vendre 4 pigeons 700 f. Eugène du château des Bourrels est venu à la veillée se faire tailler les cheveux.
yves est allé à Segadennes mener la vache vieille au taureau pour la 2e fois.
Publié le 8 Février 2021
Beau temps chaud vent d'autan à la nuit.
Le matin avons désinfecté le poulailler
Le soir suis allé à Avignonet porter le maïs deux cinquièmes un cinquième de blé huit litres de vin à Monsieur le curé Sécurat
Je suis passé à Villefranche pour porter 50 kg de pommes de terre que j'ai payé à la Coopérative 1500 francs
Eux ont continué à couper des buissons au grand bois.
Publié le 7 Février 2021
Beau temps orage de grêle à 3 heures
Avons continué à couper des buissons au grand bois. Le soir suis allé à Villefranche acheter des pommes de terre à 50 F le kg.
Camille et Paulette sont allés à Castelnaudary voir Emile
Publié le 6 Février 2021
Gelée beau temps vent marin léger le soir
Le matin j'ai ramassé l'osier. Le soir j'ai coupé des buissons au bois. Joséphine est allée à Castelnaudary voir Emile
Mort de Rivals de St Laurent
Publié le 6 Février 2021
Dans la cour des métairies et fermes lauragaises, il y avait toujours un chien. Indispensable, Aimé se souvient pour nous des qualités du meilleur ami de l'homme à la borde
"Voilà un animal, qui avait sa place dans la vie de la ferme, surtout le chien de bétail.
Ce n’étaient jamais des chiens de grande race. Ils étaient de couleurs variées, petits, grands, oreilles droites ou retombantes, queue en panache ou non…
Vu l’importance de son rôle, il y avait beaucoup de transactions pour avoir un bon chien. Le bouche à oreille fonctionnait bien.
Lorsqu’on vous donnait un chien, il ne se monnayait pas, on procédait par échanges ou dons de semences, de légumes, fruits, gibier,etc…
Le chien de bétail était indispensable. Il devait réagir rapidement aux ordres donnés par la voix ou le geste particulièrement.
Quand les vaches avaient un veau, elles étaient plus gourmandes surtout pour le maïs.
Outre ses qualités de berger, il pouvait aussi être un bon chasseur, très utile.
Ils avaient des noms comme Tambour, Finette, Trompette et j’en passe, bien sûr comme les incontournables Médor, Taillot, Fanfare, etc…
La nuit, le chien dormait dans l’étable avec le troupeau. Le jour quand il ne travaillait pas, il était très souvent dans la cuisine et bien-sûr tout ce qui tombait était pour lui. A la fin du repas, il avait droit à une tranche de pain tirée de la marque.
Sa nourriture bien souvent était la même que celle des gens de la maison. Dans la journée, il se couchait à l’ombre ou sous le hangar.
Outre ses compétences de gardien de troupeau, il était aussi un bon gardien de la maison. Quelques fois agressif, surtout en direction des gens en tenue : le facteur, les gendarmes, quand ils venaient, rarement… Il aboyait aussi quand il sentait le passage du renard ou celui d’un chien errant etc…
Pour l’anecdote, nous avions un cousin qui avait trouvé l’âme sœur près de Blagnac. Il allait donc, quand les travaux de la ferme le permettaient, à vélo, retrouver sa promise à plus de 60 kilomètres de chez nous, souvent le dimanche car on ne travaillait pas ni n’attelait les animaux.
Quelques temps avant le mariage il a pris avec lui un chien de bétail pour le donner à ses futurs beaux-parents. Le chien l’a donc suivi sans problème jusque chez eux.
Notre brave cousin a dormi là-bas mais le matin, au réveil plus de chien… Tout le monde a cherché partout autour de la ferme mais le chien avait bel et bien disparu.
Quand notre cousin est arrivé chez lui, le chien l’attendait devant la porte, tout heureux le voir rentrer."
Mes remerciements sincères et chaleureux à Aimé pour ce nouveau témoignage et le partage de ses souvenirs.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 5 Février 2021
Pluie dans la nuit beau temps tonnerre le soir
Sommes allés tuer le cochon à Roou Camille Paulette Joséphine et moi
Joséphine est allée à Montmaur voir ce que fait Emile
Publié le 4 Février 2021
Vent d'autan fort avec quelques gouttes de pluie à la nuit
J'ai fait de la farine avec le moulin à vent. Camille et Paulette sont allés dîner à Pedebale Mas Ste Puelle chez Alfred et Albertine Cazeneuve qui ont tué le cochon.
Pierre Durand mon cousin de Mayence de Montmaur est venu dîner.
Publié le 3 Février 2021
1952 - Avant de laisser entrer la faucheuse dans les champs à moissonner, on "faisait les passages" pour laisser les boeufs avancer avec l'outil. A la faux, on couchait ainsi les céréales du tour du champ... L'occasion, pendant que les faux murmuraient, d'échanger sous la chaleur de juillet... #Lauragais #Occitanie
Un nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue
Publié le 3 Février 2021
Publié le 2 Février 2021
Ciel mi-couvert vent d'ouest froid
Le matin avons continué à couper des broussailles au grand bois.
Joséphine Espinasse est venue nous dire que Emile Pagès son cousin est à Castelnaudary pour se faire opérer de l'appendicite. Camille y est allé pour soigner les boeufs à La Chartreuse. moi le soir suis allé à Castelnaudary pour le voir. Il a été opéré hier au soir. Joséphine y est allée coucher.
Publié le 1 Février 2021
Ciel couvert vent d'ouest froid
Avons fini de ? l'engrais aux fourrages 3000 kg
Elia et Anna Puget sont venus à la veillée.
Publié le 31 Janvier 2021
Gelée ciel couvert et froid
Le matin avons arraché la vieille clôture du jardin, le soir avons jeté 1500 kg de superphosphate au grand champ 10 balles et cinq au petit champ du lotier.
Publié le 30 Janvier 2021
Au cours du vingtième siècle les ailes de s moulins dont le Lauragais était hérissé ont peu à peu cessé de tourner. Ils ne reste aujourd'hui que quelques témoignages et nom de lieux de cette architecture typique et peut-être... quelques traces dans les proverbes, expressions et dictons occitans. En voici quelques-uns...
Per un ase mort on tanca pas le molin.
Pour un âne mort, one ne ferme pas le moulin.
Se volès pas èstrer blanc, te fretes pas al molinièr.
Si tu ne veux pas être blanc, ne te frotte pas au meunier.
L'aiga del mes de junh anima le molin a punt.
L'eau du mois de juin anime le moulin à point.
Vira (brasseja) coma un molin a vent.
Il tourne (s'agite avec les bras) comme un moulin à vent
Plan fin le molinièr que ten son molin dreit al mes de febrièr
Bien fin le meunier qui tient son moulin droit au mois de février.
Le vent : Plega las telas , molinièr ! Se las plegas pas, ieu te las plegarai.
Le vent : Plie les voiles, meunier ! Si tu ne les plie pas, moi je le ferai.
Merci à Serge Arnaud pour les photos.
Si vous connaissez d'autres dictons ou proverbes sur les moulins, les meuniers, la farine qui étaient usités en Lauragais, n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
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Publié le 30 Janvier 2021
Même temps - Suis allé à l'anniversaire de Tante Maria à Montferrand. Camille et Paulette sont allés souper en Touzet.
Publié le 29 Janvier 2021
Ciel couvert froid - Suis allé aider à tuer le cochon avec Joséphine En Touzet
Camille et Paulette sont allés souper En Naudet chez sa tante Maria Sacaze.
Publié le 28 Janvier 2021
Pluie froide - papa maman Camille et Paulette sont allés au baptême de Robert Rouquet à Labsatide d'Anjou
Publié le 27 Janvier 2021
Chapitre 28 - Quand s'annoncent les moissons
Germain passait tous les jours près des champs d'orge. Ils murmuraient sous le vent et tandis que juin mourait peu à peu, leurs têtes allaient s'inclinant chaque jour davantage. Ils avaient ...
https://www.bordeperdue.fr/post/chapitre-28-quand-s-annoncent-les-moissons
Publié le 27 Janvier 2021
Beau temps chaud vent marin froid à la nuit
Avons coupé deux vieux saules à la vigne
La truie de cabas a mis bas 9 cochons.
Le soir avons émondé les ormeaux du champ du jardin pour clôturer le jardin
Publié le 26 Janvier 2021
temps doux, pluie à la nuit
Le matin suis allé à la foire à Villefranche, le soir avons fini de faire les fagots au bois
Publié le 25 Janvier 2021
Publié le 24 Janvier 2021
Vente marin léger - Joséphine est à la Chartreuse pour faire la saucisse. Moi je suis allé tuer le cochon chez Jean-Marie Pagès à la métairie de l'Hers