Publié le 22 Septembre 2023
Publié le 21 Septembre 2023
Vent marin le matin bruma à trois heures
Avons continué à labourer au fond du grand champ. Gaston est venu commencer sous le petit bois. Dubois Clément a pris 20 sacs de blé.
Publié le 20 Septembre 2023
Beau temps
J'ai arrangé du fourrage du hangar pour donner 1ère coupe aux boeufs. Camille et Paulette sont allés à roux avec Huguette après dîner. Yves est allé au baptême de la fille de René.
Publié le 19 Septembre 2023
Pluie dans la nuit très peu beau temps dans la journée
Avons fini de labourer au souleilla et commencé au fond du grand champ
Publié le 18 Septembre 2023
Vent marin orage et quelques coups de tonnerre à la nuit. Avons chargé 250 balles de paille sur le camion de Bordes et Alegry
Il a fait un chèque à Gaston de 104800 f. Avons étendu du fumier sous le petit bois. Le soir avons continué à labourer au souleilla.
Publié le 17 Septembre 2023
Le vent d'autan qui préoccupe souvent Emile dans ses carnets fait l'objet de nombreux dictons en Lauragais. Ils varient selon l'endroit où l'on habite, selon les nuances de vent d'autan dont l'orientation peut varier ou les jours de la semaine qui le voient souffler.
Quelques nuances du pays caramanais et revelois :
L'auta de Mazamet, te daissa sus la set : L'autan de Mazamet te laisse sur la soif. (il ne se conclut pas par la pluie)
L'auta de Castèlnou, abèi bufa doman plòu : L'autan de Castelnaudary, aujourd'hui souffle , demain il pleut
L'auta de la montanha negra cada jorn s'énsolelha : L'autan de la montagne noire, chaque jour s'ensoleille.
Selon les jours de la semaine :
L'auta del dijòus desrapa les calhaus : le vent d'autan du jeudi arrache les cailloux ( souffle fort)
L’auta del diluns, le dimars n’en pòt pas pus : le vent d'autan du lundi n'en peut plus le mardi
Autan et météo :
L’auta sus la torrada es pas de longa durada : L’autan sur la gelée n’est pas de longue durée
D'autres dictons :
L'auta del diluns n'acaba pas pus : L'autan du lundi n'en finit plus
L'auta sus la torrada fa trembla la cortada : L'autan sur la gelée fait trembler la basse-cour
L'auta del dissabte n'atuda pas las candelas del dimenge : L'autan du samedi n’éteint pas les bougies du dimanche
L'auta dels ramels bufa sus tabels : L'autan des rameaux souffle sur les tas de gerbes dans le champ
L'auta sus la torrada fa partir le boièr de per la laurada : Le vent d'autan sur la gelée fait partir le travailleur du labour
L'auta del divendres s'en va a Montalban e torna le dimenge amb la pluèja.
L'autan du vendredi s'en va à Montauban et revient avec la pluie
L'auta del divendres s'en va pas a la messa le dimenge.
l'autan du vendredi ne va pas à la messe le dimanche.
Amb le vent d'auta, cal pas menar las vacas al camp.
Avec le vent d'autan, il ne faut pas conduire les vaches au champ.
Auta sus la gelada pluèja sus la vesprada.
Autan sur la gelée, pluie l'après-midi
Merci à Aimé Boyer et aux contributeurs divers.
Si vous connaissez d'autres dictons ou proverbes sur le vent d'autan (nuances locales, durée du vent d'autan, vent d'autan selon les saisons, les jours de la semaine...), n'hésitez pas à me les adresser. Nous complèterons ce post ensemble au fur et à mesure. Vous pouvez m'écrire à lauragais@lescarnetsdemile.fr
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 17 Septembre 2023
Vent marin modéré
Gaston est venu labourer pour le maïs avec le tracteur . Nous avons continué à labourer au souille. Le soir suis allé avec Fine planter les choux-fleurs aux Quatre Cussous.
Publié le 16 Septembre 2023
Beau temps
Avons continué de labourer au souleilla. Le soir suis allé avec Fine travailler le jardin aux Quatre Cussous.
Publié le 15 Septembre 2023
Pluie le matin
Avons mis les pommes de terre en sac et 29 sacs de paumelle pour les déménager. Le soir suis allé à la Ginelle pour voir s'il y avait de la place au grenier
Publié le 14 Septembre 2023
Vent marin assez fort
Avons chargé deux charrettes de fourrage 3e coupe au champ des frênes et déchargé. Le soir avons continué à labourer avec les trois brabants au souleilla.
Publié le 13 Septembre 2023
Beau temps chaud
Jeanne Rémi Alain Josette et Guy Planté d'Avignonet Pierre Rebée et Nicole Leguevaques sont venus dîner
Publié le 12 Septembre 2023
Beau temps nuit froide
Avons continué à labourer au souleilla. Camille Paulette et Yves sont allés dépiquer au matelot. Moi et Fine avons chargé le fourrage au pailler et sous le vivier.
Publié le 11 Septembre 2023
Beau temps très frais
Continué à labourer au souleilla et le soir ramassé le fourrage sous le vivier et commencé aux frênes. Roques est venu chercher le dernier fourrage et 26 sacs d'avoine.
Publié le 10 Septembre 2023
Sur le site sebastiensaffon.com , découvrez une nouvelle inspirée par les ondulations des champs de maïs et du vent d'autan.
Bonne lecture et à bientôt...
Cliquez ci-dessous pour la découvrir
Publié le 10 Septembre 2023
Changement d temps
Vent d'ouest frais et un peu de brume
Avons fini de couper le fourrage du champ des frênes et ramassé celui du pailler. Le soir continué à labourer avec les trois brabants au souleilla.
Lauragais d'Autrefois (214) : pailles et fourrages, fenaisons et négociations (la palha, la pastura)
Publié le 9 Septembre 2023
Dans un extrait récent des carnets, le jeudi 21 avril 1960, Emile a noté que Monsieur Pech est venu retirer des balles de paille.
Voici l'authentique photo de ce camion envoyé par Jean-Claude Rouzaud :
Les nombreuses mentions consacrées aux pailles et fourrages témoignent de l'importance que cela revêtait pour le paysan des années 50. Ils constituaient litière et nourriture pour le bétail.
A la signature d'un contrat de métayage, leur volume stocké était estimé à l'arrivée du preneur et figurait dans l'inventaire annexé au contrat et il devait y en avoir autant à leur départ.
Voici l'extrait du contrat de la métairie d'Emile :
Et de l'inventaire d'arrivée à la métairie :
Les fenaisons occupaient une grande partie du printemps et constituaient un long travail pénible. Entre le début du printemps et l'automne, s'échelonnaient ainsi 4 coupes. Il fallait faucher, laisser sécher et ramasser avec une charrette qui faisait de multiples allers-retours jusqu'au champ avant de les stocker. L'inquiétude majeur concernait les caprices météorologiques qui pouvaient tremper le foin.
Voici une faucheuse, photo d'Aimé Boyer :
Cette photo envoyée par Berthe Tissiner et déjà publiée ici, rappelle ces travaux :
Lorsqu'on le pouvait, on en vendait une partie pour un revenu complémentaire.
Aimé Boyer se souvient :
"Le marchand de foin était habituellement sur le marché, au cours de l’hiver et rentrait en contact avec d’habituels vendeurs, du surplus de fourrage. Les vignerons du Languedoc Roussillon ne produisaient pas suffisamment de fourrage pour alimenter les chevaux qu’ils utilisaient pour travailler leurs vignes, Les foins et fourrages du Lauragais, région voisine, leur convenaient parfaitement.
Bien-sûr, avant l'achat définitif, le marchand venait se rendre compte sur place de la qualité l'année. Pour vérifier, il enfonçait, sa main dans le tas de fourrage, le sentait, regardait sa couleur avant de proposer un prix, Mais si le prix ne convenait pas, il allait un peu plus loin dans le tas, reprenait une poignée et parfois annonçait un prix plus élevé,
L'affaire se discutait ensuite dans la cuisine, on s’attablait et on discutait à bâtons rompus devant l’incontournable bouteille de vin. On concluait la vente. Puis, il venait chercher en vrac avec un camion ou bien venait le mettre en balles avec la presse à foin déjà décrite dans les Carnets d'Emile."
Cette presse à foin à bras, nous avait été décrite ici, par Emile Teysseyre :
"Le foin était transporté en vrac durant très longtemps, ce qui n'était guère pratique. Les Américains nous ont apporté ces presses à foin que l'on remplissait de foin avant que deux hommes assurent la remontée d'une plateforme qui compressait le foin. Un véritable travail de force qui nécessitait d'actionner deux leviers latéraux. Il fallait ensuite manuellement, avec une aiguille adaptée faire passer le fil de fer à travers la botte réalisée pour la lier en 5 endroits."
Emile en avait fabriqué un modèle réduit dont voici le cliché :
En voici une photo lors d'une démonstration adressée par Jean-Claude Rouzaud :
Enfin, voici une presse photographiée grâce à l'association Le Pastel :
L'article consacré aux battages, grâce au témoignage d'Aimé, présentait la façon dont les balles se faisaient grâce à la presse (voir ici) et comment elles étaient stockés : sous les hangars lorsque c'était possible et en élaborant un pailler pour le surplus (voir ici).
En voici une photo proposée par Berthe Tissiner :
Pour finit petit lexique occitan bien imparfait sur cette thématique (rappel les -a finaux se prononcent o) :
fourrage : la pastura
le foin : le fen
la paille : la palha
le fenil : la fenial
le pailler : le palhèr
faucher : dalhar
Merci à Berthe Tissinier, Jean-Claude Rouzaud, Aimé Boyer, Emile Teysseyre, l'association le Pastel.
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Publié le 9 Septembre 2023
Beau temps chaud
Avons battu la graine de fourrage 75 kg à Bordes chez Marc au Hangar. Avons coupé le fourrage sous le vivier et commencé aux frênes. Camille a mené la vache Millette au taureau à roux.
Yves est allé voir une cousine malade à Castelnaudary.
Publié le 8 Septembre 2023
Vent marin chaud
Avons labouré avec les trois brabants au souleilla. Le soir avons coupé le fourrage 3h au champ du pailler et chargé le fourrage de grain au même champ.
Publié le 7 Septembre 2023
Publié le 6 Septembre 2023
Beau temps très chaud vent marin
Fête à Folcarde. Sont venus dîner Elie Anna et Camille Puget, Marie et Auguste Rouquet Mimi Alfred et Richard Cazeneuve Claude Moïse Ginette Elise et François Rey Julie et Emile
Publié le 5 Septembre 2023
Beau temps chaud
Avons chargé le camion de Roques de Ferrals de fourrage en vrac et 490 kg d'avoine
Avons coupé le fourrage de grain et chargé deux charrettes de fourrage 3eme au fond du champ derrière la maison et labouré avec les trois charrues au même champ.
Publié le 4 Septembre 2023
Publié le 3 Septembre 2023
Beau temps chaud
Avons fini de sortir les crêtes au haut du grand champ le soir en avons chargé deux charrettes. Roques de Ferrals est venu chercher un camion de fourrage il a pris 970 kg d'avoine à 25 f = 24250 f payé - 3e voyage
Publié le 2 Septembre 2023
La rentrée est là. Voici donc quelques mots occitans et dictons liés à l'école.
A l'escola, le cuol me trembola,
A l'espital, le cuol me fa mal.
A l'école, j'ai le c... qui tremble, (de crainte ou d'impatience)
A l'hôpital, il me fait mal.
Quan le mestre es defora
Le diable es dins l'escola.
Quand le maître est dehors,
Le diable est à l'école (= on chahute)
Ma grand-mère Hélène née en 1914 m'a raconté de multiples fois combien l'occitan et le français étaient mélangés dans la cour de l'école de Folcarde qu'elle fréquentait dans son enfance. Les enseignants exigeaient que les élèves parlent le français mais c'était une réelle difficulté pour certains élèves qui n'entendant que le patois à la maison et se cachaient en récréation pour continuer à le parler entre eux. S'ils se faisaient surprendre, cela leur valait des punitions.
Dans ces années-là, la rentrée se faisait aux alentours du 1er octobre car les enfants, surtout les plus grands, aidaient aux champs pour les travaux et c'était un élément important pour l'économie familiale. Puis on retournait à l'école, au village ou même au hameau. Nous avons tous entendus les nôtres parler de ce poêle en hiver qu'un élève était chargé d'alimenter pour réchauffer la classe, ou de ces encriers qu'il fallait remplir pour que chaque élève puisse écrire.
Voici quelques mots d'oc liés à l'école (l'escola)
L'institutrice : la mèstra, la regenta, l'institutritz
L'instituteur : le mèstre, le regent, l'institutor
L'élève, l'écolier : l'escolan
Le cartable : le cartable
Le cahier : le quasèrn
le plumier : le plumièr
l'encrier : le tintièr
le tableau : le tablèu
le récréation : la recreacion, le solaç
la cour : la cort
la rentrée : la dintrada
les vacances : las vacanças
Si ce post vous rappelle des souvenirs d'école, de rentrée, de jeux de récréation que vous ou les vôtres avez vécu dans le Lauragais d'autrefois, n'hésitez pas à me les adresser à lauragais@lescarnetsdemile.fr . Vous pouvez également m'adresser des photos si vous le souhaitez. Nous ferons ainsi quelques posts consacrés à l'école.
Bona dintrada a totis e a totas !
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
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Publié le 2 Septembre 2023
Vent marin très chaud qui s'est tourné à quatre heures sans pluie
Avons coupé le fourrage 3e coupe à fond du champ derrière la maison. Après avons sorti des crêtes. le soir labouré avec les trois brabants derrière la maison. Paulette est allée garder à roux ses parents sont à Lourdes