Vivre à la métairie en 1958

Publié le 27 Décembre 2018

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Vivre à la métairie en 1958
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Quatre générations vivent à la métairie dans le Lauragais audois : chaque membre de la famille contribue à l'économie familiale. Une femme est dévolue à la cuisine, une autre s'occupe des nombreux animaux qu'on élève pour se nourrir et compléter les revenus, le père d'Emile s'il participe aux travaux des champs veille aussi avec beaucoup d'attention au potager d'une dimension considérable car on consomme ce que l'on produit.

Les récoltes sont partagées à moitié avec le propriétaire de la terre. La famille d'Emile est une famille de miejaïres, c'est ainsi qu'on appelait les métayers en occitan (ceux qui partagent à moitié). Le jardin potager, les animaux, le travail des champs sont ainsi dessinés entre les lignes écrites par Emile. La vie du travailleur va prendre un tour nouveau avec l'arrivée du tracteur dans la cour de la ferme en octobre 1957. Ce sont aussi ces évolutions agricoles, certes lentes dans le cadre du métayage, que l'on peut lire dans les carnets.

Emile délivre au quotidien et d'une plume factuelle la vie de travail de tous les siens. Ainsi n'y exprime-t-il jamais ses émotions car ses carnets tiennent lieu de journal de bord de l'exploitation, de mémoire écrite familiale qu'on consulte à intervalles réguliers à la recherche de la date des semis, de l'achat ou du ferrage des boeufs, de la venue du vétérinaire ou d'un événement particulier tel que mariage ou décès...

Rédigé par Emile

Publié dans #Lauragais, #Tradition

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