Publié le 10 Novembre 2021

Lauragais d'Antan : au bord du Canal du Midi

Fin décembre, 1952, Hélène et Marcel ont quitté la borde précipitamment. Les Bourrel les recherchent. Leurs pas les ont-ils menés vers les péniches du Canal du Midi ?

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Rédigé par Emile

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Publié le 10 Novembre 2021

Samedi 10 novembre 1951 - le facteur

Vent marin très fort le matin calme et tourné la soirée

Avons coupé lié et chargé quatre charrettes de tronçons de maïs les derniers du champ des artichauts 

Le facteur m'a apporté 2217 francs de l'assurance sociale pour mon bandage.

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Publié le 9 Novembre 2021

Vendredi 9 novembre 1951 - le blé P4

Vent marin orageux 

Avons fini de semer le blé P4 au haut du grand champ. Mis à ce champ 8 sacs. Continué à couper et charger des tronçons de maïs au champ des artichauts. Paulette et Fine sont allées à Villefranche vendre des lapins à 590 f.

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Publié le 8 Novembre 2021

Jeudi 8 novembre 1951 - les derniers tronçons

Beau temps doux

Avons continué à semer du blé au haut du grand champ chargé les derniers tronçons de maïs du champ des aygalots deux charrettes et commencé d'en couper au champ des artichauts

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Rédigé par Emile

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Publié le 7 Novembre 2021

Mercredi 7 novembre 1951 - semer du blé

Vent marin modéré et presque chaud

Avons fini de couper les tronçons du maïs au champ des aygalots 

Gaston Lanegrasse est venu chercher le dernier maïs. Avons commencé à semer du blé au milieu et haut du grand champ du P4

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Publié le 6 Novembre 2021

Photos coll. Nardèse

Photos coll. Nardèse

L'automne était une saison aux tâches multiples à la métairie. Il fallait compter avec un temps plus capricieux et des journées raccourcies. Parfois c'était aussi la saison du changement pour les métayers, d'une borde à l'autre. Aimé Boyer recense pour nous la multiplicités de ces activités essentielles au fonctionnement de l'exploitation familiale.

"L’automne n’était pas une période propice à la rêverie dans les métairies. Il pleuvait souvent et les jours raccourcissaient.

Il fallait rentrer les récoltes, ramasser, transporter, stoker, faire les vendanges, récolter le maïs, les courges.

Tout cela ne laissait aucun répit à l’agriculteur et sa famille. Car il fallait en même temps préparer les semis en respectant la rotation culturale : les pailles sur le maïs et inversement le maïs après le blé avec un labour profond et une fumure animale. Les légumineuses fourragères étaient remplacées suivant la qualité du terrain généralement par du maïs et quelques fois du blé. 

Après avoir récolté le maïs, il fallait débarrasser les champs des jambes (las camborlas). Avec la canadienne arracher las tancàs (le départ de la jambe et le racinaire) puis niveler un peu le champ. En effet, en sarclant le maïs on tirait la terre vers le pied, ce qui provoquait une petite bute de terre à chaque rangée. Ensuite on labourait avec la charrue, un labour en planche, léger. Les semis de blé on déjà été évoqués dans les Carnets d’Emile. Il y avait aussi l’orge et l’avoine sans oublier le seigle et autre farouch qu’on semait dans un champ près de la maison pour le distribuer en fin d’hiver au bétail et apporter ainsi un peu de verdures après trois mois de rations sèches.

Dans le même temps, il fallait prendre soin du vin dans la cave.

Il fallait aussi semer les fèves et ce n’était pas une rangée, ou deux mais minimum un hectare ou davantage.

La fève faisait partie de la ration alimentaire des animaux de la ferme mais aussi de l’homme.

C’était la période où on plantait l’ail, l’échalote et l’oignon de Mulhouse.

Venait aussi le moment de faire les labours profonds pour le maïs avec le brabant, tiré par deux paires de bœufs ou vaches et deux personnes employées à temps plein.

Les terres argilo-calcaires du Lauragais ne supportent pas les labours de printemps.

Tout simplement l’argile qui passe l’hiver avec quelques gelées permet d’obtenir des terres meubles. Dans le Bassin Parisien ou les vallées de la Loire, ils n’ont pas ce même problème : ils labourent au printemps et ils sèment dans la foulée.

Mon gendre de Haute Savoie, quand il venait l’été, était étonné de voir ces labours dès le mois d’août.

On pourrait parler aussi du potager à pelleverser  et tant d’autres tâches encore.

La Toussaint venant, il fallait aussi travailler les tombes avec la bêche et le fossor. Chaque année, les tombes s’affaissaient  un peu. On remettait en forme de trapèze et quelques fleurs que l’on avait cultivées avec difficultés en raison du manque d’eau. Le cimetière n’était pas toujours au village,  avec les nombreux déménagements d’une métairie à l’autre, aussi il fallait y aller à pied, au mieux à vélo.

Durant cette période on se rendait aussi sur les foires et marchés de la région car l’année culturale prenait fin le premier ou onze novembre. Il fallait connaître le prix moyen de toutes les denrées alimentaires qui allaient rentrer dans le calcul avec le propriétaire bailleur que l’on reste ou que l’on déménage. "

Un grand merci à Aimé Boyer pour la transmission de ses souvenirs si précieux.

Merci à Berthe Tissinier pour la photo transmise.

Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile

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Rédigé par Emile

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Publié le 6 Novembre 2021

Mardi 6 novembre 1951 - les tronçons de maïs et les canards

Vent marin pluie modérée ciel couvert

Roger Puget de Besombes est venu chercher la vendange pour distiller. Moi et Yves avons chargé et déchargé trois charrettes de tronçons de maïs au champ des aygalots. Anna Puget de Roou est venue nous aider à tuer les canards

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Publié le 5 Novembre 2021

Lundi 5 novembre 1951 - le laisser-passer pour distiller

Vent marin très fort

Avons fini de ramasser le maïs. Avons eu en tout 400 saches sans compter celui que le bêtes ont mangé. Le soir suis allé à Avignonet faire faire le laisser passer pour distiller demain. Avons commencé à couper des tronçons de maïs au champ des aygalots.

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Publié le 4 Novembre 2021

Dimanche 4 novembre 1951 - Le cimetière de Montmaur

Vent marin froid

Camille sa mère et moi sommes allés sur le cimetière à Montmaur

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Publié le 3 Novembre 2021

Lauragais d'antan : Noël à la métairie

A quelques jours de Noël 1952, les soucis de la borde sont-ils en voie d'apaisement ou deviendront-ils le chagrin des métayers ?

Un nouvel épisode de Ceux de la Borde Perdue, la saga des métayers autour de Noël et ses traditions en Lauragais

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Publié le 3 Novembre 2021

Samedi 3 novembre 1951 - une permission agricole

Rafales de pluie 

Avons commencé à ramasser le maïs derrière la maison 

Yves est arrivé en permission agricole à midi

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Rédigé par Emile

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Publié le 2 Novembre 2021

Vendredi 2 novembre 1951 - la truie dite de Revel

Ciel mi-couvert beau temps

Avons fini de ramasser le maïs du champ des Aygalots et commencé derrière la maison le matin j'ai mené la truie dite de Revel au mâle à Metchou chez Touja payé 600 f.

Boutibonnes est venu châtrer 8 cochons payé 500 f.

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Rédigé par Emile

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Publié le 1 Novembre 2021

Jeudi 1er novembre 1951 - bredouille à la chasse

Pluie le matin belle soirée

Suis allé à la chasse je n'ai rien tué.

Camille Castelle est venu se faire payer 500 kg d'avoine de semence à 27 le kg. Donné 13500 f.

 

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Rédigé par Emile

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