Publié le 12 Mai 2021

Un mariage dans le Lauragais d'antan
Nouvelle saison de CEUX DE LA BORDE PERDUE, épisode 1
Au coeur de l'Occitanie, en septembre 1952, sous le hangar de la métairie, il y a foule pour le grand repas de noces selon les traditions lauragaises. Solange et Germain, le métayer de la Borde Perdue, unissent enfin leurs solitudes endeuillées. Il n'y a en ce jour de fête par autant de joie qu'il n'y paraît... Louise voit ainsi le destin lui dérober sous ses yeux celui qu'elle aime tant... Une journée difficile qui réserve même de mauvaises surprises...

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Rédigé par Emile

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Publié le 12 Mai 2021

Samedi 12 mai 1951 - les buissons du talus

Mauvais temps quelques gouttes de pluie ciel brumeux

Le matin avons fini de couper l'herbe au chemin de la vigne vieille. Le soir avons coupé les buissons au talus du fond du champ des aygalots

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Publié le 11 Mai 2021

Vendredi 11 mai 1951 - vendre les lapins

Ciel couvert pluie fine presque tout le jour

Le matin j'ai coupé de l'herbe au bord de la vigne vieille. Camille et sa mère sont allés à Villefranche vendre 10 lapins à 500 frs. Gaston est passé pour faire l'assolement de l'assurance grêle.

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Publié le 10 Mai 2021

Jeudi 10 mai 1951 - recouper le vin

Ciel couvert vent d'ouest froid avec pluie légère le matin

Avons reculé le vin 35 Hl le soir avons nettoyé la faucheuse Amouroux et aiguisé 4 lames avec le moulin à vent

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Rédigé par Emile

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Publié le 9 Mai 2021

Mercredi 9 mai 1951 - rempiler les balles de paille

Beau temps vent d'ouest frais

Le matin avons rempilé des balles de paille et nettoyé le hangar. Le soir avons fini de sortir les mottes de terre entre les souches à la vigne jeune

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Publié le 8 Mai 2021

Mardi 8 mai 1951 - 600 oignons

Belle matinée le soir mauvais temps vent d'ouest avec pluie - Suis allé à la foire à Villefranche. Le soir j'ai planté 600 oignons et j'ai fait un manche à un foussou*

*fossor = houe

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Rédigé par Emile

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Publié le 6 Mai 2021

Lundi 7 mai 1951 - trois demi-muids de vin

Ciel couvert temps orageux. Pluie légère à la nuit, tonnerre à 3 heures.

Le matin avons reculé trois demi-muids de vin. Le soir avons continué à sortir des mottes de terre entre les souches à la jeune vigne.

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Publié le 6 Mai 2021

Dimanche 6 mai 1951 - la chasse au renard

Vent marin orageux tonnerre et orage avec très peu de pluie ici

Le matin avant de déjeuner suis allé à la chasse au renard avec Noël de Belair et Jean-Marie Pelissier de Matarel. L'avons levé mais ne l'avons pas pu tirer. Après j'ai taillé les haies. Julie de ma Chartreuse est venue dîner. Alfred et Albertine Cazeneuve, ma soeur et Richard sont venus après dîner

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Rédigé par Emile

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Publié le 5 Mai 2021

Samedi 5 mai 1951 - les petits pois et les barraquets

Vent marin modéré - le matin avons coupé l'herbe du chemin qui descend à Ramelou. le soir avons semé des petits pois des barraquets* et des choux et débourgeonné les jeunes plants de vigne et sorti les mottes d'entre les souches 

* haricots blancs

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Publié le 4 Mai 2021

Papillons en Lauragais (2) : le Souci

Claude Bouche est un passionné de photographie et d'entomologie. Il arrête son objectif sur les insectes qu'il croise dans le Lauragais et notamment les papillons.

Nous vous proposons d'en découvrir quelques-uns au fil de billets postés ici.

Aujourd'hui, nous découvrons le vol léger du Souci. Répandu en en Afrique du Nord, au Moyen Orient et en Europe, on le croise également dans le Lauragais (comme dans tous les départements français).

Un grand merci à Claude pour le partage de son travail avec les lecteurs des Carnets d'Emile.

A bientôt pour la découverte d'un nouveau papillon

Merci de ne pas utiliser ces photographie sans autorisation de leur auteur.

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Rédigé par Emile

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Publié le 4 Mai 2021

Vendredi 4 mai 1951 - Vendre les haricots

Beau temps petit orage très peu de pluie à la nuit

Sommes allés à Villefranche tous les quatre. J'ai vendu 35 kg de haricots à 70 f le kg. Mandou Etienne est venu charger la dernière paille 34 balles 2710 kg et l'autre jour 66 balles en tout 120 balles poids total 5574 kg à 2f75 égale  15 "&! f. 

Les femmes ont vendu 13 lapins 560 = 7280

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Rédigé par Emile

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Publié le 3 Mai 2021

Jeudi 3 mai 1951 - des éguillous

Ciel couvert vent marin orageux

Le matin j'ai coupé de l'herbe au chemin qui monte de Ramelou. Le soir suis allé ramasser des equillous. Camille et Paulette sont allés écouter Dominique à Montmaur.

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Rédigé par Emile

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Publié le 2 Mai 2021

Ceux de la Borde Perdue : la saison 2 du webroman lauragais arrive le 12 mai

La saison 1 de Ceux de la Borde Perdue, le webroman feuilleton lauragais, était intitulée Métayers dans le Lauragais des années 50. Les 38 épisodes hebdomadaires ont été publiés de juillet 2020 à mars 2021.

Cette saga raconte la vie de la famille Bourrel qui, en novembre 1951, arrivent à la Borde Perdue après avoir quitté un peu précipitamment la métairie d'En Peyre qu'ils travaillaient depuis plus de 20 ans. Cette installation n'est pas sans péripéties d'autant qu'on dit cette borde hantée. Louise Malacan vit avec eux mais elle sent que son destin est ailleurs, que son avenir l'appelle loin de cette Borde Perdue. A la faveur du remariage de son beau-frère Germain Bourrel pour qui elle nourrissait des sentiments, elle trouve un emploi à Montplaisir...

La saison 2 est intitulée Les lueurs de l'incendie. Elle s'ouvre donc par un mariage à la Borde en septembre 1952, celui de Solange et Germain tous deux veufs. La métairie est désormais dotée d'un tracteur qui va à n'en pas douter faciliter les travaux malgré les réticences des plus anciens à voir s'éloigner les boeufs. Louise s'installe enfin à Montplaisir, y trouve ses marques et un peu d'apaisement. Alors que tous aspirent à la sérénité, une série d'incendies va pourtant venir troubler à nouveau leurs destins...

Le premier épisode paraîtra le 12 mai 2021 sur le site internet dédié.

En attendant, vous pouvez toujours y retrouver les 38 épisodes de la saison 1 :

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Rédigé par Emile

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Publié le 2 Mai 2021

Jeudi 2 mai 1951 - les melons

Brume le matin Vent marin modéré tout le jour

Avons fini de labourer la vigne vieille et avons semé les melons

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Rédigé par Emile

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Publié le 1 Mai 2021

photo coll. personnelle

photo coll. personnelle

Nous retrouvons cette semaine le témoignage passionnant d'Aimé Boyer concernant les mariages à la campagne dans le Lauragais d'antan. Après la cérémonie (voir ici), le repas (voir là), voici maintenant la nuit de noces et les jours qui suivent. Traditions toujours...

" Tout en dansant, le garçon d’honneur récupère, auprès des jeunes, l’argent pour payer l’orchestre. A la tombée de la nuit les serveurs dressent la table pour le repas du soir. Quelques invités sont partis après avoir salué le jeune couple.  Les musiciens plient leurs instruments et vont partir ou, quelques fois, restent pour accompagner la soirée et jouer quelques morceaux de classique. Les plats à gratin arrivent sur la table : la soupe à l’oignon gratinée au four à pain est servie avec la farce des poules qui ont fait la soupe ainsi que de la viande froide. Viendront ensuite quelques desserts arrangés.

Quelque chose d’étrange vient de se passer : les mariés ont disparu. Il faut s’organiser pour les retrouver.

On leur prépare un bol de soupe car ils doivent avoir faim : un tourin d’ail qui avait été déjà préparé en cuisine. La petite troupe part à leur recherche à pied, un peu au hasard. Après plusieurs visites chez les voisins, on les retrouve enfin. Ils consomment le bol de tourin à l’ail comme le veut la tradition campagnarde. On rigole un peu, on leur demande de raconter, mais il faudra se contenter de leurs sourires.

Ainsi se termine la soirée, chacun repart, tard dans la nuit. On raccompagne parfois sa cavalière.

A la borde, seul le service continue : la plonge, tout nettoyer pour préparer pour le repas du lendemain midi.   

Le jour se lève sur le dimanche. La grand-messe est à onze heures. On se retrouve devant la porte de l’église en formant un petit cortège.

Tous vont prendre place vers l’avant. La nouvelle épouse pose le bouquet devant la Vierge et la cérémonie se déroule normalement. A la sortie tout le monde veut leur parler et souhaiter la bienvenue à la nouvelle paroissienne ou nouveau paroissien.

Le cortège se forme à nouveau et direction la maison. On se retrouve, en effectif réduit, mais toujours heureux.

Les tables sont dressées avec un peu plus de simplicité que la veille. On sert les restes de la soupe, le farci des poules préparées avec des cornichons, et la viande froide puis le dessert amélioré avec quelques fruits.

Et tout cela sans frigidaire ni chambre froide, la cuisson tient une grande place dans la conservation des aliments à cette époque.

Le lundi on remet ça : un ou deux voisins, quelques jeunes, viennent démonter les guirlandes les draps, les tables, les charger sur la charrette et emballer la vaisselle. A midi avec une soupe allongée, on mange les poules accommodées avec une sauce paysanne comme on sait les faire chez les métayers. On se sépare en se promettant de se retrouver, pour les battages ou les vendanges.

Ma mémoire garde de multiples souvenirs. Pour les mariages, Mes parents me prenaient avec eux lorsqu’ils allaient aider au service. J’ai ainsi vu plusieurs fois le four à pain fonctionner, le plumage, la cuisson au four à bois, la pose des tables, en fait tout ce que je viens de vous raconter…"

 

Un grand merci à Aimé Boyer pour ce témoignage en 3 parties qui relate à travers ses souvenirs si précis des traditions oubliées.

 Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)

Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.

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Rédigé par Emile

Publié dans #Lauragais agricole d'autrefois

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Publié le 1 Mai 2021

Mercredi 1er mai 1951 - le semoir à maïs

Vent marin très fort - Le matin Camille est allé rendre le semoir à maïs au Tivoli. Avons continué à la bouger la vigne vieille. Les femmes ont lavé la lessive

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Rédigé par Emile

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