Publié le 11 Septembre 2019
Publié le 10 Septembre 2019
Vent d'autan - Fini de labourer le champ du Roc et commencé pour le maïs à celui sous le chemin des Clauzes. Fait les bords avec les boeufs
Publié le 9 Septembre 2019
Vent d'autan -Fini de labourer le champ long sous le moulin du poivre avec les boeufs et le tracteur
Publié le 8 Septembre 2019
Nous avons déjà évoqué les prestations (voir l'article ici), il y a quelques semaines. Voici des photos illustrant ces travaux collectifs qui donnent une idée précise de la façon dont cela se déroulait : curage de fossé, entretien des chemins communaux, débroussaillage, désherbage, élagage, taille des haies... Les hommes réunis au cours de l'hiver travaillaient ensemble un nombre de jours donné proportionnellement à la surface de leur exploitation agricole. Par exemple, pour une surface de 38 hectares, chez Emile, les deux hommes consacraient 3 ou 4 jours chacun aux prestations.
Pour rappel, il s'agissait de services qui étaient dus à la commune par tout propriétaire, fermier ou métayer y résidant pour l’entretien des routes et chemins communaux. Cétait la déclinaison en nature de la taxe vicinale établie par la loi du 30 mars 1903, elle pouvait être également acquittée sous forme financière. Dans certains cas, cela pouvait également être un cumul des deux. Les métayers étaient donc mobilisés pour réaliser les journées dues par les propriétaires fonciers.
Au début des années 60, cette taxe a disparu pour être incluse dans le montant de l'impôt foncier.
Merci à la famille Nardèze pour cette précieuse contribution photographique.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
Pour retrouver facilement ces posts et les voir dans leur ensemble vous pourrez cliquer sur la nouvelle catégorie du blog : Lauragais agricole d'autrefois ou sur l'onglet en haut de page. Ils seront également écrits en bleu pour les distinguer des posts du quotidien de la vie d'Emile.
Publié le 8 Septembre 2019
Vent d'autan - Fini de labourer le champ noir. Commencé avec les boeufs au sainfoin sous le moulin du poivre
Planté les choux fleurs
Mariage de Manon - Miramont
Publié le 7 Septembre 2019
Beau - le matin je suis allé à Castel. le soir labouré au champ noir et nettoyé les bords.
Publié le 6 Septembre 2019
Publié le 5 Septembre 2019
Pluie averses - Nettoyé le fossé du champ noir. Passé du blé au trieur. Je suis allé chez Pech. Réglé paille et fourrage 47730 F. Payé les battages à Malrieu
18560 kg Blé
5460 kg avoine x 145 F les 100 kg 34829 F
Publié le 4 Septembre 2019
Voici un témoignage recueilli auprès de Paulette D.
Elle y relate les journées de grande lessive, la granda bugada (la grande buée) et le travail que cela représentait.
"La lessive habituelle que l’on faisait une fois par semaine, le plus souvent le lundi, ne ressemblait pas aux grandes buées que l’on faisait deux ou trois fois par an pour laver les draps.
Une fois par semaine, on triait le linge et grâce à l’eau tirée du puits ou, à la Rigole (nb : le cours d'eau à proximité) lorsque la saison s’y prêtait, on lavait et on battait le linge de toute la famille avant de le mettre à sécher sous un hangar. On utilisait pour la ruscada (lessive en occitan) une lessiveuse, du savon et de l’huile de coude pour frotter vigoureusement.
On lavait aussi les draps de toute la maisonnée du propriétaire. On attendait qu’il y en ait suffisamment car c'était un sacré travail. La granda bugada (la grande buée en occitan) avait lieu ainsi trois ou quatre fois par an, en général, au début du printemps et de l’automne.Toutes les femmes des métayers étaient réunies pour cette occasion.
Les draps étaient mis à tremper la veille dans le dorc, c’était un grand cuvier de bois cerclé de fer, muni d’une bonde et d'un tuyau sur le côté permettant l’évacuation de l’eau. (nb : L’appelation dorc désigne communément un pot à graisse en occitan mais dans ce cas, c'est également le cuvier)
Les draps trempaient une nuit entière avec de la cendre qu'on mettait par dessus, enfermée dans un vieux drap. Le matin, les femmes des métayers se réunissaient et nous mettions l’eau à chauffer dans une lessiveuse ou un grand chaudron. Cette eau était versée petit à petit sur les draps, récupérée par l'évacuation et remise à chauffer. L’opération devait être suffisamment lente pour que l’eau monte lentement en température au fur et à mesure, de la buée se répandant dans tout le local, le plus souvent nous faisions cela sous un vieil hangar. Une eau bouillante déversée directement aurait pu faire s’amalgamer les saletés plutôt que des les dissoudre grâce aux propriétés détergentes de la cendre.
Le lissieu, l’eau de lessive, faisait ainsi plusieurs cycles au fur et à mesure dans le dorc. Au bout de deux à trois heures, lorsqu’elle bouillait, on évacuait alors toute cette eau sale. Parfois, on n'était pas d'accord, il y avait de petites chamailleries. Certaines considéraient que l’eau était suffisamment chaude, d’autres préféraient en verser encore davantage. Après utilisation l’eau de lessive était répandue sur le tas de fumier le plus proche à grands coups de seaux en fer blanc. Les draps encore lourds de l’eau qu’ils contenaient, lorsqu’ils étaient un peu refroidis, étaient entassés dans de grandes panières ou des comportes.
Il fallait alors attendre l’intervention des hommes qui, grâce à des brouettes, ou à la force des bras, les apportaient jusqu’au bord de la Rigole de la plaine.
Il fallait alors entreprendre le rinçage. Selon la saison, le travail était de taille, on pouvait en cumuler jusqu’à cinquante. Les abords de la Rigole n'étaient pas aménagés pour cette opération et elle n’en était rendue que plus délicate. Un drap pouvait nous échapper et être emporté par le courant pour aller s’échouer dans les racines sur les berges. L’eau dévalant du barrage de Saint Ferréol pour aller alimenter le Canal du Midi pouvait être très froide à certains moments de l'année, on ne sentait plus nos mains glacées.
Les draps rincés, il fallait enfin les essorer. On se mettait alors deux par deux pour les tordre et leur faire rendre le plus d’eau possible. Cette tâche pénible n’était pas la dernière, puisqu’il fallait encore les étendre sous un hangar le long de fils prévus pour cela."
Je remercie Paulette D. pour son témoignage et la famille Nardèze qui m'a confié de précieux clichés dont celui de la lessive.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
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Publié le 4 Septembre 2019
Vent d'autan pluie à la nuit - Commencé à labourer le sainfoin du champ noir. Planté des choux et des poireaux
Publié le 3 Septembre 2019
Pluie le matin - Le matin fait aiguiser les socs des charrues. Le soir partagé les pommes de terre. Donné 12 sacs à madame. Nous sommes allés à Roou.
Publié le 2 Septembre 2019
Publié le 1 Septembre 2019
Dans les posts précédents consacrés aux battages, a été évoqué largement le pressage des balles de paille. Leur stockage sous les hangars lorsqu'on avait de la place était une préoccupation importante. Pour le surplus, à l'extérieur, on réalisait un pailler.
"Pour réaliser le pailler, on montait sur trois ou quatre rangs droits, rectangulaires, avec une méthode précise pour croiser les balles.
Puis on continuait à monter en réduisant les rangs pour finir par un sommet pyramidal ou en escalier qui était rempli de paille en vrac et terminé au faîtage avec une méthode et un savoir-faire méticuleux pour ne pas qu’il y ait des gouttières ni des infiltrations d'eau. Car la paille était aussi un élément important pour les animaux de la métairie.
Il y avait aussi le pailler en vrac mais ça, c’est une autre histoire. Pendant la guerre, les agriculteurs qui n’avaient pas pu trouver du fil de fer au marché noir, n’utilisaient pas la presse et utilisaient donc une autre méthode pour réaliser ce pailler en vrac."
Je remercie Aimé B. pour son témoignage et la famille Nardèze qui m'a confié de précieux clichés dont celui du pailler présenté ici.
Ce post fait partie de la série sur le Lauragais agricole d'autrefois. Vos contributions seront les bienvenues comme rappelé dans ce post-ci : Ecrivons ensemble le Lauragais agricole d'autrefois (cliquer dessus)
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Publié le 1 Septembre 2019
Brumeux vent d'autan - continué à labourer au champ sous le pont de la rigole. Ramassé et chargé 2 char (Charrettes) au champ noir